Le dimanche 11 décembre, comme tous les 2ème dimanche de décembre, c’est l’AviRedon. Une belle délégation de 27 rameurs du REC prend la route dès 7h15 de Rennes direction Redon.

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Ciel légèrement couvert et bassin de la Vilaine remarquablement calme et agréable. Et temps assez doux pour la saison. Les plus anciens parmi les rameurs ont une pensée affectueuse pour les barreurs des années précédentes finissant leur parcours complètement gelés.

35 équipages, des bateaux partout, à la lutte pour se mettre sur un ponton et partir. Malgré le peu (c’est un euphémisme) de préparation spécifique pour cette compétition, les équipages du REC ont de bons résultats. Notre unique bateau féminin : Flavie, Anna, Lucile et Stef P, barrés par Loic prend la deuxième place. Chez les hommes, nos 3 bateaux sont deuxième (Loic, Jean-Michel, Gilles et Stéphane, b : Flavie), troisième (Alban, Sébastien L, Pierig et Stéphane, b : Marc N) et quatrième (Marc N, Antoine V, François R survoltés avec Matthieu, débutant récent, b : Alban). Le bateau des débutants de l’année (Yohan, Benjamin, Alexis et Corentin, b : Fred) fait un bon parcours avec une vitesse moyenne supérieure à 10 km/h. Sûr que l’un ou l’autre de ces quatre rameurs feront bien mieux à leur prochain AviRedon. Nos équipages mixtes (Marc Ge., Aude Q, Morgane et Fred, b : Antoine V) et  (Servane, Fanny, Nadine et Loutfi, b :Gilles) le sont aussi en niveau de pratique mélangeant des débutants de l’année et des rameurs plus expérimentés. A noter les bons résultats des équipages mixtes, très proches de celles des équipages masculin, dans le classement général : sur les 10 premiers, il y a autant de mixtes que de masculins. Photos et résultats détaillés sur le site du club de Redon :

http://www.redonaviron.fr/les-dernieres-nouvelles/aviredon2016-11decembre2016-photosetresultats.

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Les courses se terminent par la traditionnelle et toujours aussi bonne soupe à l’oignon. L’organisation de nos amis de Redon est toujours aussi performante que l’accueil amical et convivial. Nous les remercions. Nous remercions nos amis du Club de Léo Lagrange de Nantes à qui nous avons empruntés à la dernière minute une yolette pour notre équipage SBF (Sans Bateau Fixe). Et enfin nos voisins des Régates Rennaises pour le prêt de remorque.

Qui a dit que semestre de stage à l'étranger rimait avec arrêt de l'aviron chez les agros ? Que nenni ! Surtout quand on est en Nouvelle-Zélande : impossible de passer à côté de l'aviron, 3ème sport national après le rugby et le cricket. Ici, les clubs sont partout, très accueillants envers quiconque à envie de tâter de la rame, et avec des coachs au dynamisme incroyable.

Depuis septembre dernier, j'ai donc le plaisir de ramer au sein de l'Otago Rowing Club, dans la ville de Dunedin, île du Sud de la Nouvelle-Zélande. On y rame tôt avant sa journée de boulot, à 6h du mat', sur l'eau relativement calme du port et avec des bateaux de rivière qui affrontent les vagues de la mer. Le club est partenaire de trois écoles de la ville, pour coacher les jeunes au championnat étudiant qui les fait tous rêver : la Maadi Cup, permettant aux vainqueurs de rejoindre ensuite l'équipe nationale. Je m'intègre donc facilement dans les équipages étudiants, suis leur entraînement, et participe avec eux aux compétitions qui font ramer dans des paysages à couper de souffle.

Ce week-end, j'ai ainsi pu prendre part à la Lake Dunstan Regatta, une régate étudiante sur 2000m, que j'effectuerai en double U23 avec une fille du club plutôt balèze. 2000m… Un vrai challenge pour moi, puisque je n'avais encore jamais couru sur cette distance, le championnat universitaire français s'effectuant sur 1000m… Mais bon, comme dit le coach : "Il faut bien se lancer un jour !" J'y vais pour tenter, pour me faire plaisir, en compagnie des copains kiwis.

Après une semaine d'entraînement plus soutenu avec ma co-équipière Annie, nous partons donc pour le Central Otago (centre de l'île du Sud). Un convoi de 2 camions avec remorques et 4 minibus, pour un total de 25 bateaux et d'une trentaine de rameurs de 14 à 23 ans : le week-end prend des allures de colonie de vacances, l'ambiance est géniale. A l'arrivée, nous nous installons dans le camping de la ville de Cromwell, au bord du lac, entouré par les montagnes. Le cadre est magnifique ! Dodo tôt, la plupart des rameurs sont inscrits dans au moins 4 catégories différentes, ce qui leur fera autant de courses lors des séries du lendemain : il faut être en forme !

Le lendemain, je découvre l'ambiance des régates néo-zélandaises. Globalement la même chose qu'en France mais…en 3 fois plus grand ! Les séries s'enchaînent sous le soleil de plus en plus chaud, les copains ont de bons résultats et tentent de garder le rythme jusqu'à la fin de la journée. Ma course est prévue à 14h. Pas de chance, à partir de midi, le vent commence à se lever… A l'heure des doubles, de belles vagues perturbent le lac (les séries seront même suspendues juste après la mienne). Annie termine tout juste sa série de skiff en écrasant sa concurrence, saute en bas de son bateau, et a juste le temps de manger une banane avant de me rejoindre dans notre double et d'y prendre la nage. Cette fille m'impressionne vraiment !

C'est donc parti pour 2000m. Nous sommes 7 dans la série, seuls les 6 premiers équipages seront qualifiés pour les finales. Je ne me fais pas d'illusion : Annie sort tout juste d'une course précédente, mon niveau est bien inférieur à celui de toutes ces filles qui s'entraînent tous les jours depuis qu'elles sont petites… On y va pour l'expérience, l'objectif est de ramer proprement et de tenir jusqu'au bout.

Le départ est donné à peine calées sur la ligne, pas le temps de trainer sur le lac agité. On part vite, puis je me cale sur la cadence d'Annie qui sait parfaitement gérer la stratégie de course, en relançant le bateau plus fort tous les 500m. Sur les 1000 premiers mètres, nous restons dans le peloton. Dernières certes, mais fort proches des autres concurrentes. A mi-course, j'ai l'impression que l'arrivée est encore beaucoup trop loin, que ca ne se terminera jamais…c'est tellement long ! Mais je continue à suivre Annie, en essayant de plonger mes pelles rapidement à l'attaque, pour être efficace dans les vagues. Un bateau-sécu qui nous suivait nous dépasse alors, et nous démonte le lac : on frappe une énorme vague de plein fouet avec l'avant du bateau, si violemment que je me retrouve trempée, que le bateau est pratiquement arrêté sur place, et que notre numéro de course est arraché. Ce qui nous vaut de finir larguées par les autres équipages, et avec une pénalité de 10sec sur notre chrono (au final : 9min17). Je suis lessivée, mais vraiment contente : c'était dur, mais je n'ai pas non plus eu l'impression que j'allais mourir pendant la course, l'effort a été plutôt bien géré. Et pour un premier 2000m, je trouve qu'on est loin d'avoir été ridicules ! Je remercie chaleureusement Annie pour cette course qui m'a tant plu, et ramène les 5cm² de plastique qui restent de notre numéro aux organisateurs. Le coach nous fait un petit débriefing et trouve que mes coups ont été assez précis tout au long de la course : objectif accompli ! Le soir, lors du repas, il sort une bouteille de vin spécialement pour "our favorite young french rower", perpétuant les clichés envers la France….et la sert dans des mugs… Ca ne choque que moi… Sacrés kiwis…!

Le dimanche : jour des finales. N'étant pas qualifiée, je ne suis pas sensée ramer. Mais le planning des courses est plus serré que la veille, et certains rameurs du club ne peuvent pas prendre part aux finales de toutes les catégories dans lesquelles ils sont inscrits. Je remplace donc l'un d'eux dans la finale B des doubles masculins U20. Les arbitres ne semblent pas tenir rigueur de la présence d'une fille de 21 ans au départ de cette finale, tant mieux… Le course se passe en plein caniard de midi, est beaucoup plus difficile pour moi que celle de la veille (pas l'habitude de ramer avec Jesse, problèmes d'équilibre du bateau…), et contre des mecs bâtis comme des armoires à glace. Nous terminons derniers (en 8min52), mais ça fait toujours une bonne expérience.

Je rentre ainsi d'un week-end d'aviron fort positif, avec une grosse motivation pour continuer les compétitions...parce que c'est beaucoup trop bien ! Vivement le retour en France pour s'y mettre avec les copains rennais ! D'ici là, je compte bien profiter encore pleinement du beau pays des kiwis, et essayer d'y représenter l'aviron breton aussi bien que je le pourrai Smile

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Ce dimanche 10 décembre 2016 se tenait le traditionnel Challenge Rennais Universitaire, une compétition qui se déroule chaque année au REC et qui permet aux étudiants de Supélec qui ont débuté l’aviron cette année de se lancer une première fois dans l’aventure de la compétition.

Centrale Nantes et l’UNA ont répondu à l’appel en composant chacun un équipage de 8, et les anciens du REC se sont également joints à nous. C’était la première compétition de la saison pour le 8 de Supélec qui était composé de 3 deuxièmes années et de 5 premières années.

Le format de la compétition était le même que chaque année : le matin, deux sprints de 1000m en 8+, et l’après-midi, un relais planche à ramer – ergo.

Pour les deux sprints du matin, c’est sans surprise le bateau du REC qui s’impose à la première place avec un équipage expérimenté. Supélec s’en tire modestement à la 3ème place deux fois d’affilé. L’équipage Supélec a encore à apprendre : nous avons raté un départ, avons essuyé quelques fausses pelles, et avons fait face à quelques problèmes de synchronisation, mais il y a aussi eu du très bon et cette compétition nous a permis de renforcer la cohésion et la motivation au sein du groupe. C’est prometteur pour la suite de la saison dont l’objectif final est le championnat de France universitaire.

L’après-midi, l’équipage du REC était parti, et Supélec s’est illustré en terminant premier au relais planche à ramer – ergo, grâce à une répartition stratégique des membres de l’équipage, une belle manière de terminer la journée !

Il n’y aura pas eu autant d’équipages que prévu pour cette édition 2016 du CRU, mais il n’empêche que la bonne ambiance était au rendez-vous ! Nous remercions l’UNA, Centrales Nantes et le REC pour leur participation.

A l’année prochaine !cru2016

Quelle meilleure opportunité qu'une armistice pour aller guerroyer en terre lointaine?

Évidemment cette phrase je viens de l'inventer comme belle accroche, je n'ai pas fait ce genre de rapprochement en m'inscrivant à la tête de rivière de Mantes-la-Jolie ce vendredi 11 novembre. Sur le bassin olympique de 2000 mètres, il s'agissait donc d'un gros aller-retour sur la longueur du bassin, avec virage de bouée au bout, pour un total évident de 4000 mètres. Je participais à l'épreuve de skiff senior, et je représentais l'ensemble du Grand Ouest à moi tout seul, tous équipages confondus. Sans pression.

La tête de rivière (TDR), ça veut dire que les bateaux partent les uns derrière les autres, à raison d'un départ toutes les 30 secondes, et c'est le chrono qui détermine le classement à l'arrivée. J'ai donc pris le départ après 10 minutes à me peler les miches devant la ligne, entre deux skiffs de Boulogne-Billancourt : départ médiocre, pelles mal calées dans l'eau, je pars de travers... Les premiers coups annoncent une course dure. Même si c'était la toute première fois que je montais sur ce bateau, prêté par mon club formateur de Versailles, ça n'excuse pas tout. Heureusement ces sensations se sont vite dissipées! Une fois lancé, je m'installe dans ma course, je tiens ma cadence, et le bateau décolle mieux. Un coup d’œil rapide de temps en temps à ma montre GPS me donne une moyenne de vitesse autour de 13,5 km/h. Pas assez pour courir après les gros, mais pour moi c'est un bon début. Et j'arrive à maintenir et même creuser l'écart avec mon poursuivant. Au virement de la bouée, l'enseignement de la mer se fait sentir : virage au cordeau, puis relance en demi-coulisse, et le bateau file tout de suite! Petit corps en bonne santé aurait été fier de moi! La relance s'avère efficace pour me remettre dans le bouillon, et estimer mes réserves d'énergie un peu mieux : j'en ai encore sous le pied, ça va donner! Le deuxième 2000 va plus vite que le premier, à un peu plus de 14 km/h, la cadence monte, jusqu'à l'arrivée où l'enlevage se fait à 29 coups/minutes.

Je suis rincé, je me suis fait plaisir, objectif atteint.

Bon, le récit est épique, mais ça ne m'amène pas bien loin puisque je ne suis que 20ème sur 34, avec un temps de 17:54.9 (presque deux minutes de plus que le premier). Malgré tout ça donne de bons repères sur le temps, les sensations en skiff, pour ce début de saison qui s'annonce chargé !

Je ne pourrai évidemment jamais assez remercier le Cercle Nautique de Versailles qui m'a prêté un bon skiff Vega, fraîchement réglé !

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L’assemblée générale du REC aviron s’est tenue le 5 novembre dernier. Une quarantaine de membres ont répondu à l’invitation. Au programme, une revue des bilans moral et financier de l’année écoulée ainsi que des bilans d’activités des différentes commissions du club. A l’issue de cette assemblée, les membres du CA ont été élus. Avec ce nouveau staff, tout est en place pour la nouvelle année d’aviron:

  • Président : Alban JEANTHEAU
  • Vice-Président : Gilles NICOLAS
  • Trésorier : Antoine VASSEUR
  • Trésorière adjointe : Anne PEYHORGUE
  • Trésorière adjointe : Lucile LE GUILLOU
  • Secrétaire : Marc NOUGIER
  • Secrétaire adjoint : Frédéric DELAIVE

A la suite de l’assemblée générale se tenait la 1ère soirée de l’année. Les débutants de septembre et d’octobre ont répondu en masse, apportant chacun un petit cadeau pour leur parrain/marraine tiré au sort au cours de la soirée. De nouveaux adhérents, également présents, ont aussi bénéficié du parrainage. Soirée réussie donc, avec près de 50 rameurs réunis autour de tables richement fournies en toutes victuailles…

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Prochaine soirée : le Noël du REC en décembre. On vous attend aussi nombreux, et même plus !....