Le 1er juillet avait lieu notre traditionnelle régate des poissons.

Après l'absence de l'année dernière nous voulions ne pas nous louper cette fois-ci. Nous avions aussi carrément décider de changer le lieu. La régate s'est déroulée sur la partie avale de notre bassin, au niveau de la zone récemment réaménagée par la ville. Nous souhaitions montrer que l'aviron est bien là et que nous espérons que les aménagements futurs ne nous excluerons pas.

Avec 8 équipages engagés, ce fut une édition de reprise. Le plus important n'étant pas juste le nombre d'engagés, mais de tenir le programme avec la nouvelle configuration qui nous était inconnue. En plus de nos 5 équipages du club, nous avions aussi 2 équipages de Feins et 1 de la SRR.

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Le programme a commencé en matinée avec 2 chronos pour chaque équipage. Les 2 équipages masculins du REC dominent les débats et se qualifient en finale A. L'équipage mixte de la SRR réalise aussi bon chrono qui le qualifie en finale B.

La météo était bien grise pour cette matinée mais cela se dégage avec l'après midi.

 

Les finales sont lancées en début d'après midi. Sur le papier, elles sont toutes relativement serrées. Cela se confirme dès la finale D ou l'équipage mixte du REC arrive en tête devant l'équipage féminin de Feins pour seulement 2s. En finale C notre équipage 100% féminin tente d'aller chercher notre second équipage mixte. Mais notre mixte conservera 5s d'avance à l'arrivée. En finale B l'équipage masculin de Feins livre une belle bataille à l'équipage mixte de la SRR. Nos voisins réussissennt à rester juste devant pour 2s.

 

Enfin vient la finale A. L'équipage François R,Yohan, Benjamin, Jean-Michel barrés par Marie confirme le classement au chrono du matin et sera devant pour 6s.

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Les plus rapides

 

Cette dernière finale ne marque pas pour autant le fin de la compétition. En effet, nous avons décidé d'ajouter notre fameux relai planche à ramer au programme. Ce relai a initialement été inventé pour le CRU notre Challenge Rennais Universitaire qui a habituellement lieu en début de saison. Fort de son succès auprès des étudiants, nous le testons sur cette édition de la RDP, mais sans inclure la partie ergo. Ce relai est en participation libre, il ne compte pas pour le classement officiel. D'ailleurs les rameurs sont invités à mixer leur équipe avec plusieurs clubs.

Malgré que la plupart des rameurs présent découvrent ce relai pour la première fois, tout s'est bien passé. La bonne ambiance était de mise. Il faut dire que le fait que les spectateurs soient proches des embarcations a rendu les relais très sympas. Pour rappel pour ce relai, il s'agit d'aller virer une bouée et de revenir au ponton pour changer de rameur avant de repartir. Les équipes étaient composées de 4 rameurs ou rameuses. Les meilleurs s'en sont sortis avec un chrono de 4'09".

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Finalement nous terminons par une remise des prix en bonne et due forme.

1er équipage masculin: REC, François R, Yohan, Benjamin, Jean-Michel, bar : Marie

1 er équipages mixte: SRR

1er équipages féminin: REC, Félicie, Olivia, Fanny, Flavie, bar : Marie

vainqueur du challenge déguisement : REC féminin

vainqueur du relai : Félicie, Olivia, Martin, Aude Q.

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Les plus belles

 

On remercie la ville de Rennes pour son soutien, notamment la mise à disposition du matériel, l'ALPA de feins pour le prêt de 2 yolette, la SRR pour le prêt d'une sécu et de matériel d'arbitrage, ainsi que tous les bénévoles dont Philippe venu arbitrer cette régate.

Le lac de Gérardmer, perle des Vosges, accueillait il y a deux semaines les championnats de France UNSS et FFSU d’aviron. Au programme : courses de 1000m masculin et féminin en 2 ou 4 de couple, 8, mixte 4 de couple et 8 mixte. Un week-end de trois jours en pays vosgien que personne n’est près d’oublier. Même le soleil était convié à l’événement !
4 équipages universitaires ont fait le déplacement de Rennes. Un bateau féminin de Rennes 1 & 2 composé d’Anne-Laure, Anaëlle, Caroline & Lamia. Un 8 Supélec masculin composé de Vladimir, Edgard, Vincent, David, Jason, Fabio, Christian, Paul-Antoine & Paul.
Deux bateaux féminins d’Agrocampus-Ouest étaient présents : un premier équipage constitué de Florence, Héléna, Carmen & Delphine (les expertes) et le deuxième composé de Mégane, Amélie, Juliette & Léa (les débutantes). Deux équipages mais surtout une seule grande équipe qui a su rester soudée depuis le mois de février. 4 mois d’entraide et de joie au cours desquels les plus expérimentées ont tout appris aux débutantes. Si deux bateaux ont pu se présenter à Gérardmer ce week-end là c’est grâce aux anciennes surmotivées, aux novices assoiffées de progrès (ou plutôt à l’agros’soif de progrès généralisée), à un coach inégalable toujours présent, une émulsion de groupe (#Dédé), un club formidable et un cadre d’entraînement plus qu’agréable (qu’est-ce qu’on l’aime notre Vilaine) !

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The photo de la team agro : une véritable alchimie vers le succès !

Voici un petit résumé jour par jour de ce week-end excessif.

Vendredi, tout est permis
Départ du club vendredi matin à 5h dans la joie et la bonne humeur. Un convoi de quatre voitures et le minibus (autrement appelés “Maman cane et ses canetons” ou encore “le convoi de l’extrême”) partent à l’assaut des Vosges. Les chauffeurs sont motivés et les copilotes bien réveillés (enfin, ça dépend desquels… #Supélec). Les 9h de route annoncées n'effraient personne : des amis, de la musique, de bonnes blagues et beaucoup de bouffe (VRAIMENT beaucoup), c’est la simple recette du bonheur ! Et en prime, les trajets passent beaucoup plus vite. Après quelques péripéties, des disparitions surprenantes dans les bois, une “chasse aux Supélecs” géante sur les aires d’autoroutes, des quiproquos, des fous rire et toujours plus de blagues, le convoi est arrivé à Gérardmer à 16h.

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On a juste le temps de vérifier les inscriptions et de remonter les bateaux qu’on est sur l’eau pour une petite sortie « découverte du bassin ». Tout le monde se familiarise avec ce magnifique lac et tente de dompter les vagues et le vent. Un cadre idyllique qu’on a déjà hâte de retrouver samedi matin pour les qualifs. Après cette courte sortie de mise en jambe, on s’installe au camping. On s’est tous répartis entre quatre appartements et on est plutôt bien installé. Vendredi, c’est les agros qui cuisinent : Chili sin carne au menu (miam) autour d’une grande tablée en Tétris (faut-il préciser qu’il y a eu un gros trafic de tables et de chaises via la fenêtre ? #toujoursplus). Clôture du repas par un gâteau d’anniversaire : Héléna a soufflé une bougie de plus en présence de la team aviron au complet. On ne relèvera pas l’échec lors du soufflage de bougie. Héléna a bien dû s’y prendre à au moins 3 reprises pour en arriver à bout (#vieillesse).

Samedi, aucuns soucis

Samedi matin, le soleil ne pointe malheureusement pas le bout de son nez. Après une bonne nuit de sommeil, tout le monde est en forme (ou pas) pour le réveil musculaire sous les ordres de Marc N. (youpi).  Aller-retour en footing jusqu’au site de la compétition, de quoi motiver les troupes. Retour au camping pour le petit déjeuner (et une petite sieste au passage) avant de partir pour les qualifs. Les courses commencent aux alentours de midi pour les agros.

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Les deux bateaux prêts à partir - derniers conseils du coach

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Le bateau des filles de Rennes 1 & 2

Les deux bateaux d’agros ont couru dans la deuxième série et les chronos sont respectivement de 3:59:84 et 4:17:08 pour les équipages expertes et débutantes. Cette première course est un test pour le bateau des expertes : « Le temps n’est pas au rendez-vous : il fait froid et il y a du vent. Les conditions sont difficiles, le bassin est agité. A l’échauffement on se rend compte qu’il va falloir sortir les pelles pour les dégager des vagues. Le vent est de biais mais légèrement avec nous. On sait que la course ne va pas être des plus faciles. On démarre la course prêtes comme jamais, remontées comme le bassin, prêtes à casser de la vague. On est contre l’autre bateau ACO (ndlr: Agro Campus Ouest). La course commence, on essaie de se concentrer sur le propre et d’éviter les grosses fautes. Pendant la course c’est vraiment dur de trouver ses repères et ses sensations. On finit 3ème de la série sur 4 bateaux, loin d’être épuisées au vu des conditions, il nous en reste pour les prochaines courses.», témoigne Héléna.

L’équipage de la bonne humeur, de la chaleur et de la bouffe (de l’amour et des blagues) est aussi prêt à casser de la vague. Récemment formé, cet équipage n’a quasiment pas d’expérience, seulement une compétition bateau complet au compteur (les qualifications à Angers) et quelques entraînements qui se comptent sur les doigts d’une main (#Touriste). Mais ça n’a aucune importance, les agros le savent : c’est la motivation qui compte ! Et si Amélie a été blessée pendant une bonne partie de la période de préparation et s’est préservée pour les Championnats de France, le reste de l’équipage s’est entraîné dur avec notamment des rameurs « remplaçants » comme Alexandra (un grand merci à eux). Commencer l’aviron en février fut probablement la meilleure résolution de l’année 2017 mais avoir pour objectif les Championnats de France, c’était ambitieux !

La course des Supélecs, aussi connus sous le nom d’Agrocampus ou de Supélec Toulouse, a eu lieu à 14h30. L’équipage boucle le 1000m en 3:30.14 sous les applaudissements d’un public féminin hors pair.
Retour au camping après une première journée forte en émotions. Impressionnant repas concocté par les gars pour rassasier une belle tablée et savoureux dessert préparé par les filles de Rennes 1 & 2 ! Big up aux cuisiniers, c’était délicieux et tout le monde a été bluffé !

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Photo de la belle tablée : il semblerait que le clivage agros/Supélecs ait bel et bien disparu !

On mentionnera tout de même le froid qui nous a sagement rappelé que l’on était dans les Vosges profondes…

Dimanche rime avec performance

Un temps magnifique, un grand ciel bleu, presque pas de vent, conditions quasi idéales. Les demi-finales ont lieu de 8h à 12h et les finales l’après-midi. A 6h, réveil musculaire difficile mais les filles doivent avouer que le jeu en valait la chandelle vu le magnifique lever de soleil sur le lac ! Sans prendre l’agrosse tête, le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt (askip). Mais où étaient les Supélecs ?

Les deux bateaux d’agros ont couru dans la demi-finale 2 contre l’université Paul Sabatier de Toulouse et l’université de Bordeaux. Les chronos sont respectivement de 4:18.65 et 4:42.23 pour les équipages expertes et débutantes. Les expertes se qualifient pour la finale A qui a lieu l’après-midi même. Elle s’est jouée contre les équipages des universités de Lorraine, de Rennes 2, d’Angers, de Toulouse et de Bordeaux.

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Héléna témoigne : « La demi-finale est prévue à 9h30, ça va piquer. Début du réveil muscu à 6h pour pouvoir manger 3h avant la course. Bon point : le soleil est au rendez-vous et pas beaucoup de vent (légèrement contre), le bassin est parfaitement plat, on va pouvoir montrer de quoi on est capable ! On se concentre au départ l’attente est longue mais on est prêtes. Le départ est lancé on donne tout on est au même niveau que 2 autres bateaux ça part vite mais on est là, on met les pelles dans l’eau, on est ensemble, on prend du plaisir. On perd de vu certains bateaux mais on ne se démotive pas : l’enlevage va bientôt arriver. On garde le cap, les bouées rouges pointent le bout de leur nez et viennent avec les encouragements de nos chers Supélecs (ou Agrocampus Ouest ou Supélec Toulouse) ça nous motive encore plus on donne tout pour ses derniers mètres, on finit à nouveau 3ème sur 4, on est au bout physiquement mais très fières de notre course c’était propre (#avironplaisir). Résultat, on part en finale A avec 5 autres bateaux. Transmission terminée.»

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Première demi-finale en Championnat de France pour l’équipage des débutantes et beaucoup de souvenirs en seulement 1000m de course. A commencer par le départ : la vague de la sécu qui empêche les pelles de Mégane et d’Amélie de sortir de l’eau c’est sympa, mais pour un départ de course, c’est pas cool. Alors que le bateau a déjà 10m de retard au bout de 3 secondes de course, on ne baisse pas les bras ! On « reste lucide », on « pousse sur les jambes », on fait « attention à sa coulisse ». Ce genre de phrases dont on rêve la nuit et qu’on entend jusque sur les pistes d’athlétisme (#IAN2017). Si certaines ont perdu leurs cordes vocales pendant la course, d’autres se sont rattrapées en faisant une magnifique fausse pelle à 5 mètres de la ligne d’arrivée (Ceci dit, pour une première fausse pelle, il fallait au moins se faire remarquer #Léagro). Le bateau des débutantes d’ACO termine 7ème. L’aventure s’arrête donc après quelques longueurs en plus sur le bassin histoire de profiter une dernière fois de ce magnifique cadre (#départdecoursedetoutebeauté).
Tandis que les filles se remettent de leurs courses, le 8 de Supélec se qualifie pour la finale C après avoir réalisé une belle performance sous le soleil vosgien.

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Et à 16h, place à la Finale A des filles !

« Les conditions climatiques n’ont pas changé, on est outsiders face à de bons voire très bons bateaux donc pas de pression. On part pour se faire plaisir et pour donner notre maximum comme le matin-même. Une bonne petite séance sourire avant de se lancer nous met dans de très bonnes conditions. Une nouvelle fois le départ se passe bien on est à côté des autres bateaux on ne se démonte pas. On entend bien diminuer le plus possible l’écart avec l’avant dernier bateau pour montrer qu’on n’est pas là pour se promener. On garde bien les idées claires et cette fois on tente de relancer le bateau aux 500m quitte à souffrir autant tout donner. La course semble longue sur la fin mais la finale A ça motive, une nouvelle fois à la vue des bouées rouges on s’emballe après tout c’est la dernière course et puis on est encouragées par notre autre fabuleux équipage d’Agrocampus qui nous donne des ailes ! On finit dernières mais très contentes de notre course une nouvelle fois », raconte Héléna.

La finale des Supélecs a lieu juste après. L’équipage court contre Centrale Nantes, Centrale Paris 2, Polytech Orléans, HEC Paris 2 et ENSEA Cergy. Ils passent la ligne d’arrivée en 3:36.76 sous les encouragements des agros. Mention spéciale à Poutine la Barreuse pour sa direction hasardeuse qui nous fait part de son ressenti :« C'était trop bien, on m'a appelé la barreuse et grâce à moi on a mis une pelle dans la tête d'un voisin ». Si Héléna a précisé que bien sortir les pelles de l’eau était nécessaire à cause les vagues, apparemment certains ont profité de ce prétexte pour amocher les adversaires (#exagération).
Finalement, le 8 de Supélec se classe 16ème et tout l’équipage est largement satisfait des performances réalisées sur ces deux jours. C’est d’ailleurs ce qu’affirme Christian : « C'était un très beau weekend dans un cadre magnifique et un temps agréable. On est loin d'être déçu de notre performance tant on a su ramer à notre niveau habituel sur les trois courses. Je rappelle que notre club aviron a connu un trou d'air il y a quelques années, et qu'il a fallu tout reconstruire depuis. De ce point de vue-là, en étant 16ème sur 20, on est certes loin du podium mais cela reste un résultat prometteur pour la suite. J'espère que le club se rêvera encore plus grand dans les années à venir, et qu'on continuera à s'améliorer au fil des années pour accomplir des choses encore plus incroyables. »
Et c’est non sans émotion qu’Edgard s’exprime également sur cette compétition : « Ces championnats de France, qui représentaient notre objectif tout au long de l’année, furent une très belle aventure avec un équipage Supélec plus soudé que jamais. Nous avons obtenu un résultat très satisfaisant (mieux que l’an passé) : c’était une belle façon de conclure la saison ! Merci au REC pour ces deux belles années d’aviron, j’en garderai de très bons souvenirs ! ».

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La photo de groupe (avant que certains tombent à l’eau)
PS : on est vraiment sexy comme du pain de mie dans ces combis

Le week-end s’achève donc sous un soleil éclatant. Départ de Gérardmer vers 19h. S’il a fallu s’arrêter au bout d’une heure de route pour vérifier l’état de la roue de la CazinMobile, c’est non sans surprise que Mégane a signalé l’éclatement du pneu… de la remorque. Apparemment avoir les bonnes clés, c’est plus facile pour changer une roue (et oui, il n’y a pas que des clés de 10 et de 13 dans la vie). On remercie encore l’aimable voisine sans qui ne nous serions peut-être jamais rentrés en Pays breton. Big up aux agros et leurs beaux sourires (très utiles pour attendrir les vosgiens) et aux Supélecs pour leurs gros bras. Après une heure d’arrêt pour changement de roue et un bon McDo, le convoi reprend la route de plus belle.
Mention spéciale à la voiture de la chaleur, de l’ambiance et de la bouffe (#chocolat).
On a tous apprécié le remake de Fast & Furious (#24hdeGérardmer) qui a su nous tenir éveillé du coucher au lever du soleil. Décrassage de pot d’échappement et montées d’adrénaline assurés (#paps).

Place aux (nombreux) remerciements :
Un grand merci à Marc Nougier, conducteur et coach hors pair qui nous as permis de vivre cette expérience incroyable (#tuvasnousmanquer).
Un grand merci aux filles de Rennes 1 & 2 et aux Supélecs pour ce week-end de folie.
Un grand merci à tous ceux qui ont participé d’une façon ou d’une autre à l’organisation et au bon déroulement de ce week-end.

Toujours plus d’excessivité et de bonne humeur... ça en deviendrait presque la devise des agros !

A l’amour 166/167, à la disparition du clivage agros/Supélecs et à l’aviron (#meilleursportdetouslestemps)

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La disparition du clivage en image #ClivAviron

Dimanche dernier avait lieu une régate pour célébrer les 150 ans de nos voisins de la Société des Régates Rennaises. Pour l'occasion, des clubs d'Exeter (Royaume Uni), Erlangen (Allemagne) et Poznan (Pologne) avait fait le déplacement. Pour leur donné envie de revenir, il faisait beau et chaud.

Sept équipages du REC étaient engagés sur cette compétition. Malheureusement seulement 6 ont pu participer, Servane se blessant le matin même, le 4 de couple féminin était donc forfait de dernière minute.

Ensuite nous avions deux doubles masculins (François + Corentin et Benjamin + Guillaume L), deux quatres de couple masculin (Alban + Guillaume S + Gilles + Jean-Michel et François + Corentin + Benjamin + Yohan) ainsi qu'un huit mixte (Stéphanie, Anne, Fanny, Stéphane, Alban, Gilles, Jean-Michel, Marc Gu barré par Maud). Bon, pas tout à fait mixte, mais comme la course annoncée mixte contient des équipages masculins, féminins et mixte, et qu'il n'y a qu'un classement pour tout le monde...

La tête de rivière du matin ne donne rien d'extraordinaire : finale B pour tout le monde, sauf pour les doubles où il n'y avait que 3 bateaux en sénior.

Avant les finales de l'après-midi, est organisée une course en yole à clins. La SRR à sortie ses deux yoles historiques afin de faire une course à virage. Au programme, départ deux par deux en direction opposée et deux bouées à passer dans ces yoles de pointe barrées, puis retour à la ligne de départ. Le REC avait aussi un équipage pour cette course folklorique composé de Guillaume S, Marc G, Stéphane et Alban barrés par Maud. La première course contre Exeter est facilement gagnée avec 1 tour d'avance ! Les anglais prenaient visiblement le thé sur le bateau.

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Le 21 mai 1917, sur la Vilaine...

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...ou pas

La finale est plus accrochée contre Laval, dans un bateau netttement bien moins réglé. Et c'est donc une victoire pour le REC. La SRR avait fait les choses en grand, ponton d'honneur pour tous les gagnants de finales A, et remise des trophées et médailles sur tapis rouge. Mais qui est donc l'officiel qui remet les récompenses de la course en yole ? Ne serait-ce pas Fred D ?

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Et direct enchainement avec les finales classiques sur 1000m. La non plus, rien d'exceptionnel, tous les équipages devront se contenter de 2ème ou 3ème place, même si pour le 4 de couple, la première place était toute près...

 

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Merci aux participants d'avoir défendu les couleurs du club, et à la SRR pour l'organisation.

La régate des Masses de Mantes la Jolie en chiffres :
- 1 004 bateaux engagés,
- 3 589 rameurs,
- 8 000m de course pour le REC,
- 6 000m de suivi vélo pour nos coachs caméramans,
- 1 arbre à découper,
- 3 kg de pâtes,
- 50 pauses pipi,
- 4h de chorale,
- 200dB d'encouragements,
- 3 hold up,

Vendredi soir, arrivées à 200m de notre logement, un comité d'accueil nous attend : un gros arbre couché en plein milieu de la route ! Evidemment, la seule qui mène au camping, la blague ! Je soupçonne un équipage qui nous redoute d'avoir fait ça, mais nous y reviendrons plus tard. Bref, Gérard le mari de Jacqueline la proprio (pour des raisons évidentes de confidentialité nous avons changé les noms) a sorti la tronçonneuse et en 1h c'était coupé, rangé, prêt à allumer le barbeuq !

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Samedi, 5:00 le réveil sonne pour déjeuner 3h avant la course, et éviter ainsi le petit vomi d'après effort :). 6:00 Rdv sur le bassin. Nous sommes seuls et profitons du calme et du lever de soleil... avant l'arrivée des envahisseurs venus des 4 coins de la France !

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4x SF : 8 bateaux engagés.
8:00, les séries. Alignées avec 4 bateaux, on se rend compte qu'on est les vieilles de la catégorie sénior. Le départ est lancé sur un bassin plat. Début de course rapide, il faut maintenant tenir les 2 000m (et accessoirement en garder un peu pour l'aprèm...). Marc N. a enfourché son vélo pour nous suivre durant ces 2km d'effort, et ça tombe bien : on est à la ligne d'eau la plus proche du bord, ce qui nous permet de bien entendre sa voix mélodieuse. Les 1 000m du milieu nous semblent loooooooooongs ; on n'arrive pas à être légères et notre coach nous le fait remarquer "on relâche les épaules !", facile à dire. Le peloton nous distancie légèrement avant le dernier 500m. Les 1ères ont pris leur envol, mais nous sommes encore à hauteur de nos voisines pour l'enlevage "Allez les filles, on écrase la barre de pieds, maintenant ! On monte la cadence ! On va chercher Le Perreux !". Nous terminons la course dernières, 16 secondes nous séparent des 1ères, et 4 de Le Perreux que nous n'avons pas rattrapé.

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Pour cette régate, c'est le classement au temps qui permet ou non d'accéder aux finales A&B, pour les 12 premiers bateaux. En 4xSF, 8 bateaux étant engagés, on accédait forcément à une finale ; nous sommes 7e. Prêtes à partir pour la finale B, nos uniques adversaires viennent nous trouver pour nous annoncer que leur 4e rameuse a fait un malaise (sûrement par peur de notre impressionnant équipage). Nous allons trouver les arbitres, parce que d'une : on ne voit pas l'intérêt de disputer une finale B en tête à tête avec notre caméra-cyclo-coach sur le bord du bassin, et de deux : il y a 7 lignes d'eau exploitables pour les courses. Après une longue attente, ils nous apprennent que nous intégrons la finale A ! >>> HOLD UP N°1 !

15:00 : C'est donc sans avoir eu le temps de stresser que nous nous alignons aux 6 premiers bateaux. Encore une fois, la course part rapidement, mais pour notre 2e course toutes les 4, nous arrivons plus facilement à rester dans le peloton. Même si nous finissons dernières, nous avons bien réduit l'écart avec tous les autres bateaux, même ceux que nous avions déjà affronté le matin. Et surtout, nous avons amélioré de 30 secondes notre parcours par rapport aux séries dans des conditions climatiques quasi identiques (il y avait tout de même un bon vent de travers), donc c'est positif. Nous sommes finalement classées 6e, alors que nous sommes arrivées 7e ? >>> HOLD UP N°2 !

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Ainsi s'achève la 1ère journée du week-end. Enfin, après quand même une petite séance dans le SPA de Mantes la Ville (essentiel à une bonne récupération :)) et une bière bien méritée sous le soleil au camping (ça aussi, pour la cohésion de l'équipage !).


Dimanche :
2x SH : 33 bateaux engagés.
Pelles au ponton, bateau sur l'épaule, casquettes sur la tête, eye of the tiger, sourires crispés : on échange les rôles de la veille. Les coachs deviennent les coachés. Le double Vasseur/Nougier se met en route vers le ponton de départ : Antoine à la nage, Marc au 2, et papa Nougier, coach cycliste caméraman prêt à pédaler au tombé du drapeau rouge pour suivre petit Nougier Junior. Est-ce qu'il sont là pour enfiler des sequins ? Non, je ne crois pas !

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"Nous procéderons à un départ rapide" disent les arbitres. Effectivement le départ est très rapide, mais nos 2 athlètes sont dans les starting blocs. Antoine ne tient plus en place et ne calme pas la cadence pendant le 1er 500m, heureusement que Marc lui glisse discrètement "on tiendra pas à ce rythme !" pour le faire amerrir. Ils se calent à un train de course plus raisonnable sur le 1 000m qui suit et au dernier 500, la cadence monte doucement, pour s'enflammer à 38 lorsqu'ils entendent des voix féminines chargées de délicatesse sur le bord du bassin "Enlevaaaaaaaaaaaage ! Allez les gars, c'est maintenant ! On y va !". Le bateau accélère, mais une fausse pelle à 5 coups de la fin leur font perdre de la vitesse, et c'est à 4 secondes des 3e qu'ils terminent leur course. 4e de leur course, ils sont finalement 21e/33, et ne décrochent malheureusement pas de place en finale. Il faut quand même remettre cette performance à sa place : JB. Macquet est seulement 3 secondes devant nos p'tits (ndlr : finale A aux JO 2004/2008, 2 fois champion du monde, 3 fois champion de France en 2x, dernier titre il y a 4 ans). Bon, ok, il y a peut-être un lien avec ses problèmes cardiaques qui l'ont poussé à arrêter sa carrière l'an passé... Mais quand même ! Aussi, dans les 4 premiers bateaux sont classés 3 équipages internationaux : 2 Portugais et 1 Argentin.

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4x VF : 12 bateaux engagés.
C'est reparti pour un tour : le 4x Marie, Flavie, Félicie et Elsa se remet en course, mais dans la catégorie au dessus cette fois-ci. Eh oui, à 27 ans, apparemment l'âge de raison, on peut déjà s'inscrire dans la catégorie V... Vé... -je ne m'y suis toujours pas habituée- Vétéran. La distance est cette fois-ci de "seulement" 1 000m, pour éviter d'augmenter le taux de mortalité due aux courses d'aviron :). 12 bateaux engagés veut encore une fois dire qualification en finale obligée.

14:30, la série. C'est avec beaucoup de vent que le départ est lancé, en procédure "rapide" ; cad appel des bateaux puis drapeau rouge baissé quelques demi-secondes seulement après. Les premiers coups du départ sont plutôt lourds, mais avec ceux qui suivent nous nous détachons progressivement des bateaux voisins. Le vent rend difficile le fait de mettre de la force, mais l'important est de garder les pelles longtemps dans l'eau pour faire avancer le bateau. A la mi-course, nous sommes en 1ère position. Que c'est bon ! Inverser la tendance par rapport à la veille ! Cela nous donne un bon coup de fouet pour l'enlevage, nous distançons encore un peu nos adversaires sous les encouragements du 2xSH. Nous arrivons 1ères, à 10 secondes des 2e ! Nos coachs n'en reviennent pas : "Qu'est-ce qu'il s'est passé les filles !? On n'a pas l'habitude de voir le REC aussi loin devant, c'était trop bon !".

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18:30, la finale A. Pas l'temps d'niaiser ! C'est 2e ex-aequo au classement général, à 8 secondes des 1ères, que nous nous dirigeons vers le ponton de départ avec une "petite" pression : nous devons maintenir ou améliorer notre place. En tout cas c'est l'objectif que je me donne, parce que mes 3 coéquipières avaient déjà fait 2e à cette régate, dans la même catégorie, quelques années plus tôt. Pas question de descendre du podium. Après le départ, nous maintenons la cadence élevée, pour nous détacher du peloton. Les coups suivants, nous allongeons et réussissons -enfin- à être légères dans l'eau (à 32 de cadence) ! Aux 500, nous sommes 3e. Marie relance 10 coups : nous devons dépasser le bateau de Rouen. Je crie l'enlevage à la vue des bouées rouges. La cadence monte encore, le bateau décolle, les muscles piquent, mais nous sommes soudées et déterminées à ne pas laisser la 2e place à des buveuses de cidre ! :) Et c'est exactement ce qui s'est passé. On termine la course 2e, 6 secondes derrière Joinville (avec à leur bord des anciennes rameuses de haut niveau international) et 2 secondes devant Rouen. That's how REC does it !

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Grand sourire aux lèvres, nous nous dirigeons comme des gamines vers la table de remise des médailles. "4xVF, 2e place, on est le REC". Après avoir retourné toutes les enveloppes, le préposé aux médailles nous avoue ne pas les trouver. Direction le secrétariat, on nous dit qu'il y a eu un problème lors de la commande, et qu'ils ont donc décidé de favoriser les plus jeunes. What ?! "Je crois que je vais pleurer". Réaction de gamine gâtée, ça m'a échappé. Mais en même temps, faut avouer qu'après les 1ères et 2e places des régates mer non récompensées, je me dis qu'un jour on va quand même réussir à avoir une médaille, non !? Tant pis, on se dirige vers la buvette. On se fait rattraper par Mr médailles tout sourire, qui nous dit qu'il a en trouvé dans le bureau. 4 médailles d'or. Evidemment qu'on les accepte ! >>> HOLD UP N°3 !

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Je tiens à remercier ceux qui auront lu jusqu'à la fin, mais plus sérieusement Marc et Antoine, nos coachs, qui nous ont aidées et suivies pendant tout le week-end. Cette régate nous a motivés à nous engager sur d'autres compétitions rivière, parce que la glisse et le suspense n'est pas comparable à celle des courses mer. RDV donc pour les équipages qui le souhaitent aux bateaux longs le 1er week-end de Juin avec le 2xSH, et aux sprints le 2e week-end d'Octobre avec le 4xSF.
A l'année prochaine Mantes-la-Jolie ! :)

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Le we passé nous étions aux Régataïades à Nantes. Il y avait nos supélec engagés en 8+ masculin et les agros avec 2 4x féminins. Voici le résumé des agros!

Le week-end dernier se tenait à Nantes la plus grande compétition internationale d’aviron universitaire en France : les Régataïades ! Plus de 200 étudiants européens (allemands, suisses, hollandais, espagnols et français) étaient réunis lors de cet événement sportif afin de profiter du magnifique bassin nantais. Performances et bonne humeur étaient au rendez-vous !
Deux équipages (FU4x) d’agros étaient présents, composés de Carmen, Héléna, Delphine, Florence, Mégane, Juliette, Alexandra et Léa. Au programme : courses sur 1 000 m le Samedi et sprints sur 500 m le Dimanche.
Les courses sur 1 000m ont été un réel entraînement pour les Championnats de France Universitaires qui se tiendront à Gérardmer dans dix jours. La première course a été difficile pour les deux équipages : du vent, des vagues, des mauvais départs, des difficultés dans la direction…et des péniches ! Cependant, la nette amélioration sur les deux 1 000m suivants est encourageante.
Régat-aïe-ades contient à peu de chose près le mot « aïe » et ce n’est peut-être pas un hasard ! Plusieurs équipages ont abîmé leur bateau pendant les courses. Et si tout le monde se souviendra des drapeaux mangeurs de rames, Delphine a quant à elle promis de réaliser un « tuto drapeau » afin d’apprendre à tous les rameurs comment les éviter car casser des rames, c’est quand même « la déception » comme l’a si bien dit Carmen lors de l’interview réalisé par France 3 Télévision.
Les GIF (courtes vidéos dans l’air du temps) de Delphine ont immortalisé deux moments importants de la soirée de Samedi. Tout d’abord l’apéritif offert par l’organisation après le sacre des monstres allemands (les équipages de Karlsruhe ont littéralement dévoré leurs adversaires sur le 1000m, à se demander si la Kartoffelsalat dont ils se nourrissent les rassasie vraiment). Une chose est sûre, c’est qu’ils sont particulièrement disciplinés, surtout quand il s’agit de prendre des photos sur les podiums.
Autre souvenir immortalisé : celui de la soirée post-crêperie où les agros ont enflammé le dancefloor jusqu’au bout de la nuit. Déhanchés et chorégraphies en tout genre, les agros trouvent toujours un brin d’énergie même après une rude journée rythmée par un enchaînement de trois 1000m. Et même que les allemands, en particulier ceux qui portent une casquette à hélice, ne laissent pas toutes les agros indifférentes…

Avec seulement quelques petites heures de sommeil dans les jambes, les courses sur 500m sur le bassin de La Motte Rouge n’ont pourtant pas fait peur aux agros : les deux équipages bouclent la finale en 01 :48… toujours loin derrière les monstrueuses allemandes (1 :31) mais fiers de leurs courses.
Des finales B et des finales C, des chronos améliorés, de bonnes sensations, une meilleure technique mais surtout une troupe d’agros de plus en plus soudée, prête à relever de nouveaux défis !
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Un grand merci à Marc G. pour son accompagnement tout au long du week-end.
Un grand merci à notre coach, Marc N.
Un grand merci à tous les Supélecs également. Sans eux, ce week end n’aurait pas été si bien.
Un grand merci à Héléna pour l’organisation ainsi qu’à tous ceux et celles qui ont mis la main à la pâte.
Un grand merci à Juliette sans qui nous n’aurions certainement pas pu faire briller le soleil. Apparemment la théorie disant que le soleil surgit toujours quand les agros sont sur l’eau fonctionne 5 fois sur 6.
On retiendra les footings et les échauffements pré-courses qui entretiennent la cohérence de groupe. Chorégraphie en construction.
On rendra un hommage particulier au portable de Mégane et à la montre d’Alex qui ont goûté l’Erdre d’un peu trop près.

« L’essentiel c’est de participer » diront la plupart. Les agros disent plutôt que l’essentiel c’est de participer mais également de progresser, d’apprendre de ses erreurs et de s’amuser. Parce que les agros ne font pas que des combats d’insectes et du découpage d’herbe, mais aussi parce qu’on n’a rien sans rien et que la troupe est ultra motivée, les entraînements intensifs reprennent de plus belle avec pour objectif d’être à la hauteur au prochain rendez-vous. Le lac de Gérardmer et son vent n’ont qu’à bien se tenir !
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Et si la seule photo publiée par France 3 est bien celle d’un équipage à l’envers, c’est peut-être tout simplement parce que les agros sont renversantes ! Comme quoi, le vert et le jaune, ça donne le tournis !

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