09h00 : rdv au REC pour le chargement des bateaux (préparés la veille). Après une organisation au sein des véhicules c’est le départ pour Lézardrieux où Jean-Luc nous attends avec la “super” sécu !

 

Préparation des bateaux, chargement (à ras bord) de la sécu et en route pour la mer sous un soleil fort agréable.

Trajet sans embuche et arrivée au nord de Bréhat pour un arrêt pique-nique sur une jolie plage.

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Après un bain de soleil départ pour le sud de Bréhat pour le camping où nous montons tout notre petit bazar !

 

 

Après avoir monté les tentes dans le seul endroit plat du camping nous redescendons aux bateaux bien gardés par Jean Luc et Fred. Nous partons pour une petite balade autour de Bréhat où nous finissons sur une jolie plage pleine de cailloux. Après réflexions et désarmements des bateaux nous décidons finalement de changer de plage donc remise à l’eau par trois courageux. Déplacement des bateaux à pieds dans l’eau par Aude, Jean-Luc et Loutfi sous la pluie…

Arrivés à marée basse les bateaux nous pèsent pour les porter jusqu’en haut de la plage. Mais finalement, un tapis d'algues et un tapis de gilets de sauvetage plus tard, ils sont calés pour la nuit en espérant que la marée ne monte pas jusqu’eux.

 

Retour au camping par une traversée pédestre chargés de pelles, barres et autres accessoires.

Petit retard sur le planning mais Anne gère la situation et nous permet d’arriver propres au restau (conseillé par Jean-Luc). Une fois repus nous repartons au camping pour une nuit plus ou moins entrecoupée…

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Lever échelonné et petit déjeuner autour de la place principale avant de faire les courses pour le pique-nique prévu sur l’île à Bois.

Nous voilà sur l’eau accompagné de notre sécu qui disparait d’un seul coup ! Nous finissons par retrouver Jean-Luc échoué sur une plage avec la sécu (voire une demie!), en effet le boudin pneumatique latéral droit s’est détaché. Heureusement pour nous, la réactivité de Jean-Luc a permis à nos affaires de rester sèches. Pique-nique forcé sur le continent puis retour à Lézardrieux en traversant les bouillons (merci les barreurs ^^).

 

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Une fois les bateaux remontés et chargés, la moitié du convoi repart à Rennes et l’autre finalise le rapatriement de la sécu.


Rentrée au club à 19h30, nettoyage et rangement des bateaux.


Un grand merci à l’organisation

RDV à 6h30 au Club, en forme et de bonne humeur. Les remorques ont été préparées l'avant-veille, on décolle. Arrivés à Granville à 8h15, nous retrouvons Riri, Fifi et Loulou. Nous sommes accueillis par l'Aviron Granvillais pour un café de bienvenue : Partira ? Partira pas ? Les vagues sont hautes, mais on tente !

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Riri, Fifi et Loulou avec Daisy

On se change, on prépare les bateaux, c'est parti.

 

Les équipages :

Aviron Granvillais : encadrement avec 3 bateaux à moteur.

Nancy-Graveline : double

Cherbourg : 4X+ => abandon suite à un malaise peu après le départ.

Basse-Normandie : 4X+

REC : 4X+ avec Flavie, Yohann, Alban, Servane et Aude (barre)

double avec François et Pierig

4X+ avec Benjamin, Stéphanie, Sébastien, Guillaume et Eléna (barre).

 

Les bateaux sont mis à l'eau et prennent la mer les uns après les autres. Après le premier kilomètre, nous nous rendons compte que la mer est déchaînée, certaines vagues font presque 2 m. Nous avons une belle vue sur le Mont Saint Michel, il y a beaucoup de méduses, mais pas de dauphin. Nous terminons les 18 km dans la douleur, il aura fallu 3h pour cet aller, les vagues et le vent étaient contre nous. On garde le moral, on compare les blessures de guerres : ampoules à la pelle.

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Après l'effort, le réconfort. : l'Aviron Granvillais nous amène victuailles et boissons désaltérantes. Cet intermède est suivi d'une sieste pour certains, et d'une balade à la découverte de l'île pour d'autres. Chausey est en fête, beaucoup de visiteurs, de la musique, de la danse, et une régate avec des doris.

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orchestre

 

17h, il est temps de retourner sur le continent. On charge les bateaux, en gardant à peu près les mêmes équipages. La mer est toujous agitée mais il fait grand soleil, c'est déjà ça. Toujours pas de dauphins à l'horizon, tant pis.

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L'effort est difficile pour ceux qui ont déjà ramé à l'aller (et aussi pour les autres). Mais nous sommes dans le bon sens, nous parvenons à surfer sur certaines vagues. Cette fois, il faut 2h pour traverser cette partie de la Manche, soit 1h de moins. Alléluia, à 19h nous arrivons. L'entraide et la solidarité sont au rdv pour sortir les bateaux hors de l'eau et les attacher aux remorques.

On range, on charge le matériel dans les véhicules, on se douche, et on se retrouve pour le pot de l'amitié. Un grand merci aux organisateurs !

Il est à présent 21h, nous sommes contents de rentrer. Vannés, mais contents.


En chiffres :
- 176 bateaux engagés,
- 540 rameurs/barreurs,
- 75 km de course pour le REC,
- 20h de chorale,
- 300dB d'encouragements,
- 1 anniversaire,
- 1 zumba REC géante,
- 1 cheville tordue,
- 1 selfie pompier,
***Spoiler alerte: 1 bateau médaillé de bronze***

>>> Mercredi 14 Juin : Départ pour Marseille avec 2 yoles, dans les startiiiiiiing blooooock. Après 13h de route, quelques séquences chorale et plusieurs créneaux de maître, nous arrivons à 2h du matin. Visite du QG pour le week-end et surtout test de la piscine : check bombe ! MERCI LUCILE qui nous a dégoté cette perle de l'immobilier marseillais !!!

>>> Jeudi : Repérage d'une partie du parcours pour tous les équipages, avec en tant qu'échauffement la Zumba de François T, en étirement et rafraîchissement : la piscine ; en fond sonore la compile de l'été de Régis. En gros, c'est le club med mais les peignoirs ne sont pas fournis. On garde quand même en tête l'objectif du week-end: on n'est pas là pour peindre la girafe.
Le parcours démarre avec 1 grand "M" puis on repasse par le point de départ pour finir avec un petit "M": au total 7 bouées à virer.

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>>> Vendredi : les séries. Étape de répartition vers les finales A (en se plaçant dans les 15 premiers) et B. Les courses sont maintenues malgré l'hésitation des organisateurs face au fort vent annoncé. Le point positif c'est qu'avec ces grosses vagues on va pouvoir surfer, le point négatif c'est qu'on risque juste de casser du matériel et potentiellement des rameurs/barreurs.

- 2xSH - Nos poussins dans leur beau bateau jaune ouvrent le bal sur le bassin agité. François R. et David affrontent 28 autres équipages dans leur série, seuls les 15 premiers accéderont à la finale A. Après un départ mouvementé car beaucoup de monde, une course assez difficile face aux conditions climatiques. Ils terminent 22e : Finale B ce sera.

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- 4xSH - 2 coques/27 pour représenter le REC : la génération X et la génération Y. Thierry, Gilles, Jean-Michel, Loic et Raffaella VS François T., Régis, Antoine, Marc N. et Marco : Gros match ! Les 15 premiers vont en finale A. Au terme d'une course bien négociée, surtout aux bouées où c'est la guerre et où l'on peut vite gagner ou perdre des places, la génération Y remporte la 8e place et la génération X la 15e. Le REC sera donc doublement représenté en finale A !

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- 4xSF - Course spéciale, déjà parce que c'est la nôtre :), mais surtout parce qu'avec 11 bateaux engagés, c'est finale A automatique. L'équipage décide de sa participation à la série ou non. Avec le vent qui avait augmenté, seuls 5 bateaux ont choisi de dompter la vague. Le REC en faisait partie. Marie, Raffaella, Félicie, Elsa et Marco "ont sorti la grand'voile et ont glissééé sous le veeennnt" contrairement à d'autres concurrentes qui sont restées faire les otaries sur la plage. "On me voit, on m'voit plus" à cause de la hauteur des vagues ; nous terminons 2e/3. (2 équipages ont abandonné pendant la course)"

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>>> Samedi : les finales. Moins de vent mais toujours autant de soleil. Marc N. est allé éclaircir auprès du speaker que nous ne sommes pas des "rénnois" mais bien des "rennais", donc tout devrait bien se passer. Bon, grâce à lui, nous avons quand même notre nouveau cri de guerre "qui ne pousse pas n'est pas rénnois".

- 2xSH - David et François sont dans les starting block pour courir la finale B et se faire plaisir. Ils négocient mieux leur course que la veille et terminent 4e/14, donc se placent au 19e rang sur 29 embarcations. Ils ont remonté de 3 places dans le classement, ce qui est révélateur pour un premier championnat !

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- Petite pause commerciale : le présentateur TV se dirige vers nos 2 n°4 des 4xSH pour une interview inédite. "Vous allez vous affronter en finale A, ça va être un duel de générations ou plutôt de l'entraide ?". Petit éclat de rire, puis instant de vérité : d'après Gilles, à moyenne d'âge égale, la génération X "mettrait la pâté" à la génération Y. On sent bien la maîtrise de la pression psychologique du vieux singe à qui on n'apprend pas à faire la grimace. "- Vos coéquipières vont également courir la finale A, quelles sont vos pronostics ? - Elles ont la possibilité pour un podium" ; on va voir si Marc le Dragon est au niveau de Paul le Poulpe...

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- 4xSF - En 4e position pendant les 2/3 du parcours derrière Plougonvelin, il reste 3 bouées lorsque nous commençons à les remonter. Nous arrivons à leur hauteur et au terme d'une ultime relance dirigée par notre barreur Marco, nous nous hissons à la 3e place. "Y a plus qu'à" ne pas les laisser remonter sur et entre les bouées : facile à dire. Dernière ligne droite, "enlevage" de 700m... Et... On passe la ligne d'arrivée 3e : MEDAAAAIIIIILLE DE BROOOOOOOOONZE !!! :) La revanche sur Plougonvelin à la régate de St Malo est prise, en même temps c'est pas faute de les avoir prévenues :) ; on fait la belle l'année prochaine ?
NDLR: rajoutons que c'est la seconde médaille de bronze du club après celle d'Arcachon en 2008 (aussi en 4 barré féminin) et que ce sera aussi la seule médaille bretonne de ces championnats!

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- 4xSH - Génération X et Y au garde à vous, la finale A débute. 15 bateaux, autant dire que c'est compliqué à chaque bouée ; surtout lorsque les coques ne sont pas assez distancées : il faut la serrer sans toucher les autres bateaux. Cette fois-ci sur plusieurs bouées l'équipage Y est bloqué par ses adversaires, et a du mal à rester concentré sur la course, ils terminent 12e/15. L'équipage X leur emboîte le pas et termine 13e au terme d'une belle course ; big up à nos Master qui sont 3e de leur catégorie et ont remonté de 2 places depuis la veille. :)

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On ne nous dit pas tout ! On apprend après la course que les bouées ont été déplacées par le vent de la veille et que le parcours a été rallongé (+/-8km à la place de 6).

>>> Samedi soir : Remise des médailles et gala des championnats.

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Entrée sur le podium : pas de larmes, juste des cris, sauts et bras en l'air, au son de notre nouvel hymne rénnois ; la base. "Des bretonnes qui ont l'air très contentes" pour citer le speaker, "si elles pouvaient arrêter de sauter on irait plus vite pour la photo de groupe" pour citer le photographe ; je crois que la barbe de Marco n'était pas encore assez longue pour mériter la conjugaison au masculin. C'est quand même la 3e place de France et la qualification assurée pour les mondiaux, donc oui, on est plutôt contentes. :)

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On troque les combis/médailles pour revêtir notre plus belle tenue, histoire de montrer que les rénnois ont de la classe. Marco découvre l'accoutrement swag qu'on lui a composé pour le remercier de nous avoir barré ; il ne doute pas une seconde de notre goût prononcé pour la mode.

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Le gala se déroule sous un chapiteau au bord du bassin. Repas terminé, la piste se chauffe, les danseurs se déhanchent, la Zumba sous la direction de François T. est un succès avec en 1ère ligne le REC, suivi de près par tous les autres clubs participants. Tout va bien.

Mais ça, c'était avant le drame. Avant que Marc N. ne décide de marquer les mémoires pour la dernière soirée avant son départ. "I will survive" débute, il lance l'immuable chorégraphie. MAIS, il n'avait pas vu l'anneau d'attache au sol. Ce précieux qui l'expédiera au sol quelques secondes plus tard. Les pompiers arrivent à la rescousse dans leur plus bel uniforme (on ne te remerciera jamais assez, Marc :) ), direction les urgences. Quelques selfies pompier plus tard, verdict : une entorse.

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Pendant que "quelque chose en toi ne tourne pas rond" près des "lacs du connemara", nos 2 Sam nous ont ramené à la villa pour une ultime pool party. Jean Michel a même eu droit à une ovation parce que "c'est not' meilleur rameur Jean Mich Mich Mich".

>>> Dimanche: la séparation.

Une yole continue au raid de Marseille-Cassis, l'autre rentre. Nous reprenons la route avec une poignée de vainqueurs. L'aventure continue, au son (pas toujours juste) des plus grands titres de nos chanteurs célèbres... Après 13h de route, place au rangement/nettoyage du matériel ainsi que du camion loué. Voilà c'est fini, rdv aux championnats du monde à Thonon les bains en Octobre !

Merci à nos accompagnateurs qui nous ont aidé, supporté, paparazzié. J'ai nommé Anne, Julie, Lucile, Thibaud, Yohan.

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Le 1er juillet avait lieu notre traditionnelle régate des poissons.

Après l'absence de l'année dernière nous voulions ne pas nous louper cette fois-ci. Nous avions aussi carrément décider de changer le lieu. La régate s'est déroulée sur la partie avale de notre bassin, au niveau de la zone récemment réaménagée par la ville. Nous souhaitions montrer que l'aviron est bien là et que nous espérons que les aménagements futurs ne nous excluerons pas.

Avec 8 équipages engagés, ce fut une édition de reprise. Le plus important n'étant pas juste le nombre d'engagés, mais de tenir le programme avec la nouvelle configuration qui nous était inconnue. En plus de nos 5 équipages du club, nous avions aussi 2 équipages de Feins et 1 de la SRR.

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Le programme a commencé en matinée avec 2 chronos pour chaque équipage. Les 2 équipages masculins du REC dominent les débats et se qualifient en finale A. L'équipage mixte de la SRR réalise aussi bon chrono qui le qualifie en finale B.

La météo était bien grise pour cette matinée mais cela se dégage avec l'après midi.

 

Les finales sont lancées en début d'après midi. Sur le papier, elles sont toutes relativement serrées. Cela se confirme dès la finale D ou l'équipage mixte du REC arrive en tête devant l'équipage féminin de Feins pour seulement 2s. En finale C notre équipage 100% féminin tente d'aller chercher notre second équipage mixte. Mais notre mixte conservera 5s d'avance à l'arrivée. En finale B l'équipage masculin de Feins livre une belle bataille à l'équipage mixte de la SRR. Nos voisins réussissennt à rester juste devant pour 2s.

 

Enfin vient la finale A. L'équipage François R,Yohan, Benjamin, Jean-Michel barrés par Marie confirme le classement au chrono du matin et sera devant pour 6s.

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Les plus rapides

 

Cette dernière finale ne marque pas pour autant le fin de la compétition. En effet, nous avons décidé d'ajouter notre fameux relai planche à ramer au programme. Ce relai a initialement été inventé pour le CRU notre Challenge Rennais Universitaire qui a habituellement lieu en début de saison. Fort de son succès auprès des étudiants, nous le testons sur cette édition de la RDP, mais sans inclure la partie ergo. Ce relai est en participation libre, il ne compte pas pour le classement officiel. D'ailleurs les rameurs sont invités à mixer leur équipe avec plusieurs clubs.

Malgré que la plupart des rameurs présent découvrent ce relai pour la première fois, tout s'est bien passé. La bonne ambiance était de mise. Il faut dire que le fait que les spectateurs soient proches des embarcations a rendu les relais très sympas. Pour rappel pour ce relai, il s'agit d'aller virer une bouée et de revenir au ponton pour changer de rameur avant de repartir. Les équipes étaient composées de 4 rameurs ou rameuses. Les meilleurs s'en sont sortis avec un chrono de 4'09".

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Finalement nous terminons par une remise des prix en bonne et due forme.

1er équipage masculin: REC, François R, Yohan, Benjamin, Jean-Michel, bar : Marie

1 er équipages mixte: SRR

1er équipages féminin: REC, Félicie, Olivia, Fanny, Flavie, bar : Marie

vainqueur du challenge déguisement : REC féminin

vainqueur du relai : Félicie, Olivia, Martin, Aude Q.

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Les plus belles

 

On remercie la ville de Rennes pour son soutien, notamment la mise à disposition du matériel, l'ALPA de feins pour le prêt de 2 yolette, la SRR pour le prêt d'une sécu et de matériel d'arbitrage, ainsi que tous les bénévoles dont Philippe venu arbitrer cette régate.

Le lac de Gérardmer, perle des Vosges, accueillait il y a deux semaines les championnats de France UNSS et FFSU d’aviron. Au programme : courses de 1000m masculin et féminin en 2 ou 4 de couple, 8, mixte 4 de couple et 8 mixte. Un week-end de trois jours en pays vosgien que personne n’est près d’oublier. Même le soleil était convié à l’événement !
4 équipages universitaires ont fait le déplacement de Rennes. Un bateau féminin de Rennes 1 & 2 composé d’Anne-Laure, Anaëlle, Caroline & Lamia. Un 8 Supélec masculin composé de Vladimir, Edgard, Vincent, David, Jason, Fabio, Christian, Paul-Antoine & Paul.
Deux bateaux féminins d’Agrocampus-Ouest étaient présents : un premier équipage constitué de Florence, Héléna, Carmen & Delphine (les expertes) et le deuxième composé de Mégane, Amélie, Juliette & Léa (les débutantes). Deux équipages mais surtout une seule grande équipe qui a su rester soudée depuis le mois de février. 4 mois d’entraide et de joie au cours desquels les plus expérimentées ont tout appris aux débutantes. Si deux bateaux ont pu se présenter à Gérardmer ce week-end là c’est grâce aux anciennes surmotivées, aux novices assoiffées de progrès (ou plutôt à l’agros’soif de progrès généralisée), à un coach inégalable toujours présent, une émulsion de groupe (#Dédé), un club formidable et un cadre d’entraînement plus qu’agréable (qu’est-ce qu’on l’aime notre Vilaine) !

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The photo de la team agro : une véritable alchimie vers le succès !

Voici un petit résumé jour par jour de ce week-end excessif.

Vendredi, tout est permis
Départ du club vendredi matin à 5h dans la joie et la bonne humeur. Un convoi de quatre voitures et le minibus (autrement appelés “Maman cane et ses canetons” ou encore “le convoi de l’extrême”) partent à l’assaut des Vosges. Les chauffeurs sont motivés et les copilotes bien réveillés (enfin, ça dépend desquels… #Supélec). Les 9h de route annoncées n'effraient personne : des amis, de la musique, de bonnes blagues et beaucoup de bouffe (VRAIMENT beaucoup), c’est la simple recette du bonheur ! Et en prime, les trajets passent beaucoup plus vite. Après quelques péripéties, des disparitions surprenantes dans les bois, une “chasse aux Supélecs” géante sur les aires d’autoroutes, des quiproquos, des fous rire et toujours plus de blagues, le convoi est arrivé à Gérardmer à 16h.

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On a juste le temps de vérifier les inscriptions et de remonter les bateaux qu’on est sur l’eau pour une petite sortie « découverte du bassin ». Tout le monde se familiarise avec ce magnifique lac et tente de dompter les vagues et le vent. Un cadre idyllique qu’on a déjà hâte de retrouver samedi matin pour les qualifs. Après cette courte sortie de mise en jambe, on s’installe au camping. On s’est tous répartis entre quatre appartements et on est plutôt bien installé. Vendredi, c’est les agros qui cuisinent : Chili sin carne au menu (miam) autour d’une grande tablée en Tétris (faut-il préciser qu’il y a eu un gros trafic de tables et de chaises via la fenêtre ? #toujoursplus). Clôture du repas par un gâteau d’anniversaire : Héléna a soufflé une bougie de plus en présence de la team aviron au complet. On ne relèvera pas l’échec lors du soufflage de bougie. Héléna a bien dû s’y prendre à au moins 3 reprises pour en arriver à bout (#vieillesse).

Samedi, aucuns soucis

Samedi matin, le soleil ne pointe malheureusement pas le bout de son nez. Après une bonne nuit de sommeil, tout le monde est en forme (ou pas) pour le réveil musculaire sous les ordres de Marc N. (youpi).  Aller-retour en footing jusqu’au site de la compétition, de quoi motiver les troupes. Retour au camping pour le petit déjeuner (et une petite sieste au passage) avant de partir pour les qualifs. Les courses commencent aux alentours de midi pour les agros.

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Les deux bateaux prêts à partir - derniers conseils du coach

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Le bateau des filles de Rennes 1 & 2

Les deux bateaux d’agros ont couru dans la deuxième série et les chronos sont respectivement de 3:59:84 et 4:17:08 pour les équipages expertes et débutantes. Cette première course est un test pour le bateau des expertes : « Le temps n’est pas au rendez-vous : il fait froid et il y a du vent. Les conditions sont difficiles, le bassin est agité. A l’échauffement on se rend compte qu’il va falloir sortir les pelles pour les dégager des vagues. Le vent est de biais mais légèrement avec nous. On sait que la course ne va pas être des plus faciles. On démarre la course prêtes comme jamais, remontées comme le bassin, prêtes à casser de la vague. On est contre l’autre bateau ACO (ndlr: Agro Campus Ouest). La course commence, on essaie de se concentrer sur le propre et d’éviter les grosses fautes. Pendant la course c’est vraiment dur de trouver ses repères et ses sensations. On finit 3ème de la série sur 4 bateaux, loin d’être épuisées au vu des conditions, il nous en reste pour les prochaines courses.», témoigne Héléna.

L’équipage de la bonne humeur, de la chaleur et de la bouffe (de l’amour et des blagues) est aussi prêt à casser de la vague. Récemment formé, cet équipage n’a quasiment pas d’expérience, seulement une compétition bateau complet au compteur (les qualifications à Angers) et quelques entraînements qui se comptent sur les doigts d’une main (#Touriste). Mais ça n’a aucune importance, les agros le savent : c’est la motivation qui compte ! Et si Amélie a été blessée pendant une bonne partie de la période de préparation et s’est préservée pour les Championnats de France, le reste de l’équipage s’est entraîné dur avec notamment des rameurs « remplaçants » comme Alexandra (un grand merci à eux). Commencer l’aviron en février fut probablement la meilleure résolution de l’année 2017 mais avoir pour objectif les Championnats de France, c’était ambitieux !

La course des Supélecs, aussi connus sous le nom d’Agrocampus ou de Supélec Toulouse, a eu lieu à 14h30. L’équipage boucle le 1000m en 3:30.14 sous les applaudissements d’un public féminin hors pair.
Retour au camping après une première journée forte en émotions. Impressionnant repas concocté par les gars pour rassasier une belle tablée et savoureux dessert préparé par les filles de Rennes 1 & 2 ! Big up aux cuisiniers, c’était délicieux et tout le monde a été bluffé !

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Photo de la belle tablée : il semblerait que le clivage agros/Supélecs ait bel et bien disparu !

On mentionnera tout de même le froid qui nous a sagement rappelé que l’on était dans les Vosges profondes…

Dimanche rime avec performance

Un temps magnifique, un grand ciel bleu, presque pas de vent, conditions quasi idéales. Les demi-finales ont lieu de 8h à 12h et les finales l’après-midi. A 6h, réveil musculaire difficile mais les filles doivent avouer que le jeu en valait la chandelle vu le magnifique lever de soleil sur le lac ! Sans prendre l’agrosse tête, le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt (askip). Mais où étaient les Supélecs ?

Les deux bateaux d’agros ont couru dans la demi-finale 2 contre l’université Paul Sabatier de Toulouse et l’université de Bordeaux. Les chronos sont respectivement de 4:18.65 et 4:42.23 pour les équipages expertes et débutantes. Les expertes se qualifient pour la finale A qui a lieu l’après-midi même. Elle s’est jouée contre les équipages des universités de Lorraine, de Rennes 2, d’Angers, de Toulouse et de Bordeaux.

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Héléna témoigne : « La demi-finale est prévue à 9h30, ça va piquer. Début du réveil muscu à 6h pour pouvoir manger 3h avant la course. Bon point : le soleil est au rendez-vous et pas beaucoup de vent (légèrement contre), le bassin est parfaitement plat, on va pouvoir montrer de quoi on est capable ! On se concentre au départ l’attente est longue mais on est prêtes. Le départ est lancé on donne tout on est au même niveau que 2 autres bateaux ça part vite mais on est là, on met les pelles dans l’eau, on est ensemble, on prend du plaisir. On perd de vu certains bateaux mais on ne se démotive pas : l’enlevage va bientôt arriver. On garde le cap, les bouées rouges pointent le bout de leur nez et viennent avec les encouragements de nos chers Supélecs (ou Agrocampus Ouest ou Supélec Toulouse) ça nous motive encore plus on donne tout pour ses derniers mètres, on finit à nouveau 3ème sur 4, on est au bout physiquement mais très fières de notre course c’était propre (#avironplaisir). Résultat, on part en finale A avec 5 autres bateaux. Transmission terminée.»

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Première demi-finale en Championnat de France pour l’équipage des débutantes et beaucoup de souvenirs en seulement 1000m de course. A commencer par le départ : la vague de la sécu qui empêche les pelles de Mégane et d’Amélie de sortir de l’eau c’est sympa, mais pour un départ de course, c’est pas cool. Alors que le bateau a déjà 10m de retard au bout de 3 secondes de course, on ne baisse pas les bras ! On « reste lucide », on « pousse sur les jambes », on fait « attention à sa coulisse ». Ce genre de phrases dont on rêve la nuit et qu’on entend jusque sur les pistes d’athlétisme (#IAN2017). Si certaines ont perdu leurs cordes vocales pendant la course, d’autres se sont rattrapées en faisant une magnifique fausse pelle à 5 mètres de la ligne d’arrivée (Ceci dit, pour une première fausse pelle, il fallait au moins se faire remarquer #Léagro). Le bateau des débutantes d’ACO termine 7ème. L’aventure s’arrête donc après quelques longueurs en plus sur le bassin histoire de profiter une dernière fois de ce magnifique cadre (#départdecoursedetoutebeauté).
Tandis que les filles se remettent de leurs courses, le 8 de Supélec se qualifie pour la finale C après avoir réalisé une belle performance sous le soleil vosgien.

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Et à 16h, place à la Finale A des filles !

« Les conditions climatiques n’ont pas changé, on est outsiders face à de bons voire très bons bateaux donc pas de pression. On part pour se faire plaisir et pour donner notre maximum comme le matin-même. Une bonne petite séance sourire avant de se lancer nous met dans de très bonnes conditions. Une nouvelle fois le départ se passe bien on est à côté des autres bateaux on ne se démonte pas. On entend bien diminuer le plus possible l’écart avec l’avant dernier bateau pour montrer qu’on n’est pas là pour se promener. On garde bien les idées claires et cette fois on tente de relancer le bateau aux 500m quitte à souffrir autant tout donner. La course semble longue sur la fin mais la finale A ça motive, une nouvelle fois à la vue des bouées rouges on s’emballe après tout c’est la dernière course et puis on est encouragées par notre autre fabuleux équipage d’Agrocampus qui nous donne des ailes ! On finit dernières mais très contentes de notre course une nouvelle fois », raconte Héléna.

La finale des Supélecs a lieu juste après. L’équipage court contre Centrale Nantes, Centrale Paris 2, Polytech Orléans, HEC Paris 2 et ENSEA Cergy. Ils passent la ligne d’arrivée en 3:36.76 sous les encouragements des agros. Mention spéciale à Poutine la Barreuse pour sa direction hasardeuse qui nous fait part de son ressenti :« C'était trop bien, on m'a appelé la barreuse et grâce à moi on a mis une pelle dans la tête d'un voisin ». Si Héléna a précisé que bien sortir les pelles de l’eau était nécessaire à cause les vagues, apparemment certains ont profité de ce prétexte pour amocher les adversaires (#exagération).
Finalement, le 8 de Supélec se classe 16ème et tout l’équipage est largement satisfait des performances réalisées sur ces deux jours. C’est d’ailleurs ce qu’affirme Christian : « C'était un très beau weekend dans un cadre magnifique et un temps agréable. On est loin d'être déçu de notre performance tant on a su ramer à notre niveau habituel sur les trois courses. Je rappelle que notre club aviron a connu un trou d'air il y a quelques années, et qu'il a fallu tout reconstruire depuis. De ce point de vue-là, en étant 16ème sur 20, on est certes loin du podium mais cela reste un résultat prometteur pour la suite. J'espère que le club se rêvera encore plus grand dans les années à venir, et qu'on continuera à s'améliorer au fil des années pour accomplir des choses encore plus incroyables. »
Et c’est non sans émotion qu’Edgard s’exprime également sur cette compétition : « Ces championnats de France, qui représentaient notre objectif tout au long de l’année, furent une très belle aventure avec un équipage Supélec plus soudé que jamais. Nous avons obtenu un résultat très satisfaisant (mieux que l’an passé) : c’était une belle façon de conclure la saison ! Merci au REC pour ces deux belles années d’aviron, j’en garderai de très bons souvenirs ! ».

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La photo de groupe (avant que certains tombent à l’eau)
PS : on est vraiment sexy comme du pain de mie dans ces combis

Le week-end s’achève donc sous un soleil éclatant. Départ de Gérardmer vers 19h. S’il a fallu s’arrêter au bout d’une heure de route pour vérifier l’état de la roue de la CazinMobile, c’est non sans surprise que Mégane a signalé l’éclatement du pneu… de la remorque. Apparemment avoir les bonnes clés, c’est plus facile pour changer une roue (et oui, il n’y a pas que des clés de 10 et de 13 dans la vie). On remercie encore l’aimable voisine sans qui ne nous serions peut-être jamais rentrés en Pays breton. Big up aux agros et leurs beaux sourires (très utiles pour attendrir les vosgiens) et aux Supélecs pour leurs gros bras. Après une heure d’arrêt pour changement de roue et un bon McDo, le convoi reprend la route de plus belle.
Mention spéciale à la voiture de la chaleur, de l’ambiance et de la bouffe (#chocolat).
On a tous apprécié le remake de Fast & Furious (#24hdeGérardmer) qui a su nous tenir éveillé du coucher au lever du soleil. Décrassage de pot d’échappement et montées d’adrénaline assurés (#paps).

Place aux (nombreux) remerciements :
Un grand merci à Marc Nougier, conducteur et coach hors pair qui nous as permis de vivre cette expérience incroyable (#tuvasnousmanquer).
Un grand merci aux filles de Rennes 1 & 2 et aux Supélecs pour ce week-end de folie.
Un grand merci à tous ceux qui ont participé d’une façon ou d’une autre à l’organisation et au bon déroulement de ce week-end.

Toujours plus d’excessivité et de bonne humeur... ça en deviendrait presque la devise des agros !

A l’amour 166/167, à la disparition du clivage agros/Supélecs et à l’aviron (#meilleursportdetouslestemps)

ffsu_10

La disparition du clivage en image #ClivAviron