Dimanche dernier avait lieu une régate pour célébrer les 150 ans de nos voisins de la Société des Régates Rennaises. Pour l'occasion, des clubs d'Exeter (Royaume Uni), Erlangen (Allemagne) et Poznan (Pologne) avait fait le déplacement. Pour leur donné envie de revenir, il faisait beau et chaud.

Sept équipages du REC étaient engagés sur cette compétition. Malheureusement seulement 6 ont pu participer, Servane se blessant le matin même, le 4 de couple féminin était donc forfait de dernière minute.

Ensuite nous avions deux doubles masculins (François + Corentin et Benjamin + Guillaume L), deux quatres de couple masculin (Alban + Guillaume S + Gilles + Jean-Michel et François + Corentin + Benjamin + Yohan) ainsi qu'un huit mixte (Stéphanie, Anne, Fanny, Stéphane, Alban, Gilles, Jean-Michel, Marc Gu barré par Maud). Bon, pas tout à fait mixte, mais comme la course annoncée mixte contient des équipages masculins, féminins et mixte, et qu'il n'y a qu'un classement pour tout le monde...

La tête de rivière du matin ne donne rien d'extraordinaire : finale B pour tout le monde, sauf pour les doubles où il n'y avait que 3 bateaux en sénior.

Avant les finales de l'après-midi, est organisée une course en yole à clins. La SRR à sortie ses deux yoles historiques afin de faire une course à virage. Au programme, départ deux par deux en direction opposée et deux bouées à passer dans ces yoles de pointe barrées, puis retour à la ligne de départ. Le REC avait aussi un équipage pour cette course folklorique composé de Guillaume S, Marc G, Stéphane et Alban barrés par Maud. La première course contre Exeter est facilement gagnée avec 1 tour d'avance ! Les anglais prenaient visiblement le thé sur le bateau.

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Le 21 mai 1917, sur la Vilaine...

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...ou pas

La finale est plus accrochée contre Laval, dans un bateau netttement bien moins réglé. Et c'est donc une victoire pour le REC. La SRR avait fait les choses en grand, ponton d'honneur pour tous les gagnants de finales A, et remise des trophées et médailles sur tapis rouge. Mais qui est donc l'officiel qui remet les récompenses de la course en yole ? Ne serait-ce pas Fred D ?

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Et direct enchainement avec les finales classiques sur 1000m. La non plus, rien d'exceptionnel, tous les équipages devront se contenter de 2ème ou 3ème place, même si pour le 4 de couple, la première place était toute près...

 

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Merci aux participants d'avoir défendu les couleurs du club, et à la SRR pour l'organisation.

La régate des Masses de Mantes la Jolie en chiffres :
- 1 004 bateaux engagés,
- 3 589 rameurs,
- 8 000m de course pour le REC,
- 6 000m de suivi vélo pour nos coachs caméramans,
- 1 arbre à découper,
- 3 kg de pâtes,
- 50 pauses pipi,
- 4h de chorale,
- 200dB d'encouragements,
- 3 hold up,

Vendredi soir, arrivées à 200m de notre logement, un comité d'accueil nous attend : un gros arbre couché en plein milieu de la route ! Evidemment, la seule qui mène au camping, la blague ! Je soupçonne un équipage qui nous redoute d'avoir fait ça, mais nous y reviendrons plus tard. Bref, Gérard le mari de Jacqueline la proprio (pour des raisons évidentes de confidentialité nous avons changé les noms) a sorti la tronçonneuse et en 1h c'était coupé, rangé, prêt à allumer le barbeuq !

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Samedi, 5:00 le réveil sonne pour déjeuner 3h avant la course, et éviter ainsi le petit vomi d'après effort :). 6:00 Rdv sur le bassin. Nous sommes seuls et profitons du calme et du lever de soleil... avant l'arrivée des envahisseurs venus des 4 coins de la France !

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4x SF : 8 bateaux engagés.
8:00, les séries. Alignées avec 4 bateaux, on se rend compte qu'on est les vieilles de la catégorie sénior. Le départ est lancé sur un bassin plat. Début de course rapide, il faut maintenant tenir les 2 000m (et accessoirement en garder un peu pour l'aprèm...). Marc N. a enfourché son vélo pour nous suivre durant ces 2km d'effort, et ça tombe bien : on est à la ligne d'eau la plus proche du bord, ce qui nous permet de bien entendre sa voix mélodieuse. Les 1 000m du milieu nous semblent loooooooooongs ; on n'arrive pas à être légères et notre coach nous le fait remarquer "on relâche les épaules !", facile à dire. Le peloton nous distancie légèrement avant le dernier 500m. Les 1ères ont pris leur envol, mais nous sommes encore à hauteur de nos voisines pour l'enlevage "Allez les filles, on écrase la barre de pieds, maintenant ! On monte la cadence ! On va chercher Le Perreux !". Nous terminons la course dernières, 16 secondes nous séparent des 1ères, et 4 de Le Perreux que nous n'avons pas rattrapé.

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Pour cette régate, c'est le classement au temps qui permet ou non d'accéder aux finales A&B, pour les 12 premiers bateaux. En 4xSF, 8 bateaux étant engagés, on accédait forcément à une finale ; nous sommes 7e. Prêtes à partir pour la finale B, nos uniques adversaires viennent nous trouver pour nous annoncer que leur 4e rameuse a fait un malaise (sûrement par peur de notre impressionnant équipage). Nous allons trouver les arbitres, parce que d'une : on ne voit pas l'intérêt de disputer une finale B en tête à tête avec notre caméra-cyclo-coach sur le bord du bassin, et de deux : il y a 7 lignes d'eau exploitables pour les courses. Après une longue attente, ils nous apprennent que nous intégrons la finale A ! >>> HOLD UP N°1 !

15:00 : C'est donc sans avoir eu le temps de stresser que nous nous alignons aux 6 premiers bateaux. Encore une fois, la course part rapidement, mais pour notre 2e course toutes les 4, nous arrivons plus facilement à rester dans le peloton. Même si nous finissons dernières, nous avons bien réduit l'écart avec tous les autres bateaux, même ceux que nous avions déjà affronté le matin. Et surtout, nous avons amélioré de 30 secondes notre parcours par rapport aux séries dans des conditions climatiques quasi identiques (il y avait tout de même un bon vent de travers), donc c'est positif. Nous sommes finalement classées 6e, alors que nous sommes arrivées 7e ? >>> HOLD UP N°2 !

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Ainsi s'achève la 1ère journée du week-end. Enfin, après quand même une petite séance dans le SPA de Mantes la Ville (essentiel à une bonne récupération :)) et une bière bien méritée sous le soleil au camping (ça aussi, pour la cohésion de l'équipage !).


Dimanche :
2x SH : 33 bateaux engagés.
Pelles au ponton, bateau sur l'épaule, casquettes sur la tête, eye of the tiger, sourires crispés : on échange les rôles de la veille. Les coachs deviennent les coachés. Le double Vasseur/Nougier se met en route vers le ponton de départ : Antoine à la nage, Marc au 2, et papa Nougier, coach cycliste caméraman prêt à pédaler au tombé du drapeau rouge pour suivre petit Nougier Junior. Est-ce qu'il sont là pour enfiler des sequins ? Non, je ne crois pas !

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"Nous procéderons à un départ rapide" disent les arbitres. Effectivement le départ est très rapide, mais nos 2 athlètes sont dans les starting blocs. Antoine ne tient plus en place et ne calme pas la cadence pendant le 1er 500m, heureusement que Marc lui glisse discrètement "on tiendra pas à ce rythme !" pour le faire amerrir. Ils se calent à un train de course plus raisonnable sur le 1 000m qui suit et au dernier 500, la cadence monte doucement, pour s'enflammer à 38 lorsqu'ils entendent des voix féminines chargées de délicatesse sur le bord du bassin "Enlevaaaaaaaaaaaage ! Allez les gars, c'est maintenant ! On y va !". Le bateau accélère, mais une fausse pelle à 5 coups de la fin leur font perdre de la vitesse, et c'est à 4 secondes des 3e qu'ils terminent leur course. 4e de leur course, ils sont finalement 21e/33, et ne décrochent malheureusement pas de place en finale. Il faut quand même remettre cette performance à sa place : JB. Macquet est seulement 3 secondes devant nos p'tits (ndlr : finale A aux JO 2004/2008, 2 fois champion du monde, 3 fois champion de France en 2x, dernier titre il y a 4 ans). Bon, ok, il y a peut-être un lien avec ses problèmes cardiaques qui l'ont poussé à arrêter sa carrière l'an passé... Mais quand même ! Aussi, dans les 4 premiers bateaux sont classés 3 équipages internationaux : 2 Portugais et 1 Argentin.

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4x VF : 12 bateaux engagés.
C'est reparti pour un tour : le 4x Marie, Flavie, Félicie et Elsa se remet en course, mais dans la catégorie au dessus cette fois-ci. Eh oui, à 27 ans, apparemment l'âge de raison, on peut déjà s'inscrire dans la catégorie V... Vé... -je ne m'y suis toujours pas habituée- Vétéran. La distance est cette fois-ci de "seulement" 1 000m, pour éviter d'augmenter le taux de mortalité due aux courses d'aviron :). 12 bateaux engagés veut encore une fois dire qualification en finale obligée.

14:30, la série. C'est avec beaucoup de vent que le départ est lancé, en procédure "rapide" ; cad appel des bateaux puis drapeau rouge baissé quelques demi-secondes seulement après. Les premiers coups du départ sont plutôt lourds, mais avec ceux qui suivent nous nous détachons progressivement des bateaux voisins. Le vent rend difficile le fait de mettre de la force, mais l'important est de garder les pelles longtemps dans l'eau pour faire avancer le bateau. A la mi-course, nous sommes en 1ère position. Que c'est bon ! Inverser la tendance par rapport à la veille ! Cela nous donne un bon coup de fouet pour l'enlevage, nous distançons encore un peu nos adversaires sous les encouragements du 2xSH. Nous arrivons 1ères, à 10 secondes des 2e ! Nos coachs n'en reviennent pas : "Qu'est-ce qu'il s'est passé les filles !? On n'a pas l'habitude de voir le REC aussi loin devant, c'était trop bon !".

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18:30, la finale A. Pas l'temps d'niaiser ! C'est 2e ex-aequo au classement général, à 8 secondes des 1ères, que nous nous dirigeons vers le ponton de départ avec une "petite" pression : nous devons maintenir ou améliorer notre place. En tout cas c'est l'objectif que je me donne, parce que mes 3 coéquipières avaient déjà fait 2e à cette régate, dans la même catégorie, quelques années plus tôt. Pas question de descendre du podium. Après le départ, nous maintenons la cadence élevée, pour nous détacher du peloton. Les coups suivants, nous allongeons et réussissons -enfin- à être légères dans l'eau (à 32 de cadence) ! Aux 500, nous sommes 3e. Marie relance 10 coups : nous devons dépasser le bateau de Rouen. Je crie l'enlevage à la vue des bouées rouges. La cadence monte encore, le bateau décolle, les muscles piquent, mais nous sommes soudées et déterminées à ne pas laisser la 2e place à des buveuses de cidre ! :) Et c'est exactement ce qui s'est passé. On termine la course 2e, 6 secondes derrière Joinville (avec à leur bord des anciennes rameuses de haut niveau international) et 2 secondes devant Rouen. That's how REC does it !

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Grand sourire aux lèvres, nous nous dirigeons comme des gamines vers la table de remise des médailles. "4xVF, 2e place, on est le REC". Après avoir retourné toutes les enveloppes, le préposé aux médailles nous avoue ne pas les trouver. Direction le secrétariat, on nous dit qu'il y a eu un problème lors de la commande, et qu'ils ont donc décidé de favoriser les plus jeunes. What ?! "Je crois que je vais pleurer". Réaction de gamine gâtée, ça m'a échappé. Mais en même temps, faut avouer qu'après les 1ères et 2e places des régates mer non récompensées, je me dis qu'un jour on va quand même réussir à avoir une médaille, non !? Tant pis, on se dirige vers la buvette. On se fait rattraper par Mr médailles tout sourire, qui nous dit qu'il a en trouvé dans le bureau. 4 médailles d'or. Evidemment qu'on les accepte ! >>> HOLD UP N°3 !

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Je tiens à remercier ceux qui auront lu jusqu'à la fin, mais plus sérieusement Marc et Antoine, nos coachs, qui nous ont aidées et suivies pendant tout le week-end. Cette régate nous a motivés à nous engager sur d'autres compétitions rivière, parce que la glisse et le suspense n'est pas comparable à celle des courses mer. RDV donc pour les équipages qui le souhaitent aux bateaux longs le 1er week-end de Juin avec le 2xSH, et aux sprints le 2e week-end d'Octobre avec le 4xSF.
A l'année prochaine Mantes-la-Jolie ! :)

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Le we passé nous étions aux Régataïades à Nantes. Il y avait nos supélec engagés en 8+ masculin et les agros avec 2 4x féminins. Voici le résumé des agros!

Le week-end dernier se tenait à Nantes la plus grande compétition internationale d’aviron universitaire en France : les Régataïades ! Plus de 200 étudiants européens (allemands, suisses, hollandais, espagnols et français) étaient réunis lors de cet événement sportif afin de profiter du magnifique bassin nantais. Performances et bonne humeur étaient au rendez-vous !
Deux équipages (FU4x) d’agros étaient présents, composés de Carmen, Héléna, Delphine, Florence, Mégane, Juliette, Alexandra et Léa. Au programme : courses sur 1 000 m le Samedi et sprints sur 500 m le Dimanche.
Les courses sur 1 000m ont été un réel entraînement pour les Championnats de France Universitaires qui se tiendront à Gérardmer dans dix jours. La première course a été difficile pour les deux équipages : du vent, des vagues, des mauvais départs, des difficultés dans la direction…et des péniches ! Cependant, la nette amélioration sur les deux 1 000m suivants est encourageante.
Régat-aïe-ades contient à peu de chose près le mot « aïe » et ce n’est peut-être pas un hasard ! Plusieurs équipages ont abîmé leur bateau pendant les courses. Et si tout le monde se souviendra des drapeaux mangeurs de rames, Delphine a quant à elle promis de réaliser un « tuto drapeau » afin d’apprendre à tous les rameurs comment les éviter car casser des rames, c’est quand même « la déception » comme l’a si bien dit Carmen lors de l’interview réalisé par France 3 Télévision.
Les GIF (courtes vidéos dans l’air du temps) de Delphine ont immortalisé deux moments importants de la soirée de Samedi. Tout d’abord l’apéritif offert par l’organisation après le sacre des monstres allemands (les équipages de Karlsruhe ont littéralement dévoré leurs adversaires sur le 1000m, à se demander si la Kartoffelsalat dont ils se nourrissent les rassasie vraiment). Une chose est sûre, c’est qu’ils sont particulièrement disciplinés, surtout quand il s’agit de prendre des photos sur les podiums.
Autre souvenir immortalisé : celui de la soirée post-crêperie où les agros ont enflammé le dancefloor jusqu’au bout de la nuit. Déhanchés et chorégraphies en tout genre, les agros trouvent toujours un brin d’énergie même après une rude journée rythmée par un enchaînement de trois 1000m. Et même que les allemands, en particulier ceux qui portent une casquette à hélice, ne laissent pas toutes les agros indifférentes…

Avec seulement quelques petites heures de sommeil dans les jambes, les courses sur 500m sur le bassin de La Motte Rouge n’ont pourtant pas fait peur aux agros : les deux équipages bouclent la finale en 01 :48… toujours loin derrière les monstrueuses allemandes (1 :31) mais fiers de leurs courses.
Des finales B et des finales C, des chronos améliorés, de bonnes sensations, une meilleure technique mais surtout une troupe d’agros de plus en plus soudée, prête à relever de nouveaux défis !
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Un grand merci à Marc G. pour son accompagnement tout au long du week-end.
Un grand merci à notre coach, Marc N.
Un grand merci à tous les Supélecs également. Sans eux, ce week end n’aurait pas été si bien.
Un grand merci à Héléna pour l’organisation ainsi qu’à tous ceux et celles qui ont mis la main à la pâte.
Un grand merci à Juliette sans qui nous n’aurions certainement pas pu faire briller le soleil. Apparemment la théorie disant que le soleil surgit toujours quand les agros sont sur l’eau fonctionne 5 fois sur 6.
On retiendra les footings et les échauffements pré-courses qui entretiennent la cohérence de groupe. Chorégraphie en construction.
On rendra un hommage particulier au portable de Mégane et à la montre d’Alex qui ont goûté l’Erdre d’un peu trop près.

« L’essentiel c’est de participer » diront la plupart. Les agros disent plutôt que l’essentiel c’est de participer mais également de progresser, d’apprendre de ses erreurs et de s’amuser. Parce que les agros ne font pas que des combats d’insectes et du découpage d’herbe, mais aussi parce qu’on n’a rien sans rien et que la troupe est ultra motivée, les entraînements intensifs reprennent de plus belle avec pour objectif d’être à la hauteur au prochain rendez-vous. Le lac de Gérardmer et son vent n’ont qu’à bien se tenir !
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Et si la seule photo publiée par France 3 est bien celle d’un équipage à l’envers, c’est peut-être tout simplement parce que les agros sont renversantes ! Comme quoi, le vert et le jaune, ça donne le tournis !

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Allez, je vous mets dans l'ambiance, petit point météo : un soleil éclatant, pas de gros vent à l’horizon mais ce n'est pas "pétole" non plus ; et même la compile de Régis n’a pas attiré la pluie (et pourtant il n'a pas hésité à chanter... et danser, pour notre plus grand plaisir !). Le parcours était une boucle de 3km avec trois bouées dont une à 180°, à effectuer 2 fois. Pour cette régate, 3 bateaux du REC engagés, pour 11 rameurs et rameuses venant se qualifier pour les championnats de France mer. Oui, 11 ; car la 12e place dans un 4xSH reste encore à prendre.

13h30: 4xSF. Félicie, Raffaëlla, Elsa et Marie (le "FREM"). 1ère course avec l’équipage des France au complet, nous nous alignons avec deux bateaux d’Arcachon et deux autres de La Rochelle ; d'autres équipages en solo, double et universitaires étaient également présents. Après un départ un peu poussif (c'est qu'il faut le faire décoller le baleineau de 180 kg !), les coups allongés qui suivent nous permettent de prendre la 3e position, mais pas question de laisser un équipage de la Rochelle devant ! A l’écoute des ordres et conseils de Marco, on les remonte pour se placer 2e avant la 1ère bouée. Puis, nous sommes dans le sillage du 1er bateau d’Arcachon. La course passe vite, on sent l'équipage répondre à chaque ordre du barreur : nous restons lucides et unies dans l'effort . Peut-être un peu grâce à l'eau que je projette sur mes coéquipières quand je tourne mes pelles en frottant l'eau ? C'est ce qu'on appelle "l'esprit d'équipe", oui, oui ! :) Enfin, sous les encouragements adaptés du barreur (« pensez à la bière les filles ! » alors qu’on a la bouche sèche depuis 20min…), nous lançons l'enlevage des derniers 150m. Même si la distance s'est allongée avec les bateaux derrière nous, nous n'avons pas remonté Arcachon. Maintenant nous avons deux mois pour réduire l'écart, voire le retourner en notre faveur. Tic. Tac. Tic. Tac...

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15h15: 4xSH. 2 bateaux du REC engagés pour cette course.

Après un départ chaotique, l'arbitre vient trouver le bateau de François, Régis, Antoine et Marc (le "FRAM" :) ) pour signaler la pénalité de 2 minutes qui leur sera appliquée. En effet, à vouloir chronométrer à la seconde près la dernière minute précédent le départ, ils en ont oublié le rôle du "pouet"... Et sont partis légèrement en avance par rapport aux autres bateaux. Maintenant, il faut faire la course avec ce handicap. Mais cela ne fait que réveiller les acharnés qu'ils sont, puisqu'ils se collent à côté du bateau d'Arcachon et restent en bord à bord pendant tout le parcours. Ce qui s'avère difficile quant à la manière de prendre les bouées pour ne pas toucher le bateau voisin, mais extrêmement motivant dans une course en général. C'est finalement à 10 secondes près qu'ils arrivent 2e, mais avec suffisamment d'avance sur les 3e pour que la pénalité ne les envoie pas quelques places en arrière.

Le 2e bateau du REC, composé de Yohan, Benjamin, Alexis et Victorien ("YBAV"), en a un peu aussi bavé quand même. Leur course est très stimulante puisqu'ils sont, eux, en bord à bord avec l'un des bateaux locaux durant tout le parcours. Sans démériter, ils arrivent finalement 6e, derrière deux bateaux de La Rochelle ; tous les 3 dans la 35e minute : ce qui en fait une 1ère course mer très intéressante. Merci Victorien et Raffaëlla d'avoir complété le bateau pour permettre d'effectuer l'une des deux régates qualifiantes pour les championnats de France mer.

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Il faut croire que les entraînements paient, en tout cas le REC a bien été représenté et il nous tarde de faire la prochaine régate, surtout quand l'ambiance est aussi chaude qu'une baraque à Galette-saucisse.
Kenavo.

Pendant ces beaux weekends de fin avril-début mai, on peut se poser des questions. Quels choix faire ? S’enfermer, éviter ses voisins (parfois un peu gênants) ou se balader (marcher), profiter du beau temps ? Au REC, 10 rameurs (Anna, Elena M, Hélène, Servane, Sofia, Stef, Alban, Fred, Loutfi, Séb L) ont fait leur choix: En Rame ! oui, en Rame ! pour une très belle randonnée entre Hennebont et Port Louis (AR, 30 kms en tout).

Près de 125 rameurs pris en charge par une organisation sans faille du dynamique et convivial club d’Hennebont.

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Un peu moins de 30 embarcations, des yoles de mer en majorité et quelques doubles s’élancent vers 10 heures. Le ciel est relativement dégagé avec un peu de vent. Temps ni frais, ni chaud, idéal. La marée, de coefficient relativement haut, est dans le bon sens à l’aller et au retour. Les plus logiques des lecteurs de ces lignes ont déjà déduit que le point de retour sera atteint au moment de la marée basse. Vagues et vent sont souvent présents et parfois contraires au sens de rame mais la découverte de l’aviron de mer, pour certains, se déroule sans problème.

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La file de bateaux suit le Blavet vers le Sud. On passe sous le Pont du Bonhomme. Le Pont du Bonhomme … et sa femme. Une statue d’homme sur une pile regarde une statue de femme de l’autre côté de la rivière sur l’autre pile. Mais nous laissons l’homme et la femme face à face pour rester En Rame ! Le clapot se renforce au niveau de Lorient. L’activité de voiliers et autres embarcations nécessitent un petit effort supplémentaire de vigilance sur la barre et quelques montées en cadence pour continuer à bien avancer, contourner la citadelle de Port-Louis, rentrer à la queue leu leu (ah, ah) sur la plage pour éviter les cailloux, à marée basse. Marée basse ? c’est l’heure bien choisie pour l’apéritif et le repas. Nous finissons en situation allongés sur le gazon et sous le soleil pour un repos bien mérité. Mais il faut bien repartir. Le retour est l’occasion de digérer toutes les huîtres (délicieuses) et la belle paella du déjeuner. Signalons que la solidarité d’En Rame ! a fait que les rameuse(r)s qui n’aiment pas les huîtres ont été soutenus immédiatement par d’autres rameuse(r)s du groupe.

La barre un peu capricieuse d’un de nos bateaux, associée à la marée, nous empêche de suivre tous les détails ornithologiques mais elle permet quelques tête-à-queue très agréables d’un seul coup un seul. Oublié le parfois laborieux nage-dénage-ensemble.

Nous tenons à remercier le club d’Hennebont pour l’organisation, la mise à disposition des bateaux et le Café d’accueil, excellent repas et goûter de fin de sortie … qui fera tomber les digues de bonnes résolutions alimentaires de certain(e)s.

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