Actualité du club
Régate des Poissons 2018 - 16/06/2018
- Détails
- Écrit par Marc
Le 16 juin dernier nous avons organisé la Régate des Poissons 2018.
Cette année nous sommes repartis sur le site essayé l'année dernière : la zone aval de la vilaine, au niveau de la nouvelle zone Baud Chardonnet.
En effet, ce lieu pour la régate avait donné satisfaction l'année dernière.
Nous avons juste mis directement les pontons au niveau de la place: cela rend les embarquements plus simples un des enseignement de l'année passée.
La météo nous donne plus de gris que de bleu.
Cependant c'était surtout le niveau de l'eau qui nous inquiétait. Heureusement, il avait pu redescendre en milieu de semaine après un épisode à la limite de la crue.
Côté participation ce fut une régate 100% équipages rennais avec 6 équipages du REC et 1 équipage de la SRR.
Comme toujours, nous distinguons 3 catégories: masculin, féminin et mixte.
Le parcours en yolette est de 500m (ou un peu plus) en ligne droite.
Le matin ont lieu les séries qualificative en 1 contre 1.
Mais la question n'est pas tant de battre ou pas son adversaire que de faire son meilleur chrono.
Chaque équipage aura 2 courses pour cela.
Le 2 meilleurs chronos seront établis d'entrée de programme avec la SRR en 2'02"44 face à nos Supelec (Vladimir, Vincent, Paul, David, bar: Alexis) en 2'04"09.
Ensuite ce positionnent 2 équipages REC distancés que de quelques secondes: François, Servane, Olivia, Félicie, bar: Loïc en 2'06"69 et Benjamin, Arthur, Marie, Yohan, bar: François en 2'07"86.
La pause de midi arrive et la galette saucisse voit son succès habituel confirmé.
Au moment de définir les finales, nous décidons d'innover.
En effet sur ce bassin nous pouvons aligner plus de bateaux, ce qui n'était pas le cas quai St-Cyr, où nous faisions la régate par le passé.
De plus cela nous simplifie les choses vu que nous avons un nombre impair d'équipages impair.
Nous optons pour faire la petite finale avec les 3 moins bien classés.
3 équipages du REC s'affrontent: 2 mixtes et 1 equipage féminin.
L'équipage mixte Alban, Elsa, Marie, Antonin, b:Servane s'impose avec plusieurs longueurs d'avance.
Mais derrière la lutte n'en est pas moins serrée entre 2 autres équipages du REC.
A tel point que cela se jouera à quelques centimètres près sur la ligne.
Votre juge d'arrivée fera même appel à la vidéo pour confirmer son impression
Quant aux 4 équipages les mieux classés du matin, nous décidons de les aligner ensembles sur une même course à 4!
Et oui à cette époque le bassin n'était pas encore envahi par les algues et avait sa largeur nominale.
Ces équipages ne sont pas si éloignés sur le chrono du matin, tous ont une chance.
Déçus de n'avoir pas pu prendre le meilleur chrono en série, nos Supelec sont revanchards et appliqués.
Une belle course de leur part qui les fait gagner, Vladimir, Vincent, Paul, David, bar: Alexis, avec une longueur d'avance sur l'équipage de la SRR qui finit second.
L'équipage REC Benjamin, Arthur, Marie, Yohan, bar: François arrive aussi à inverser la tendance du matin sur l'équipage REC François, Servane, Olivia, Félicie, bar: Loïc, ils sont respectivement 3ieme et 4ieme.
Enfin, nous terminons avec le relai en planche à ramer, spécialité made in REC.
Le résultat du relai ne compte pas pour le classement général, mais les meilleurs auront quand même leur lot.
En bref, ce fut de nouveau une édition réussie.
Nous remercions tous les bénévoles qui ont oeuvré, en amont ou le jour J.
Nous remercions nous soutiens: la Ville de Rennes (prêt de matériel notament), la SNSM, la SRR pour le prêt de 2 yolettes et sa participation.
L'année prochaine sera l'année des 20 ans du club, problement une édition spéciale !
Tous les résultats : ici
Cycles d'initiation complets
- Détails
- Écrit par Alban
Jersey - Carteret
- Détails
- Écrit par Loutfi
Le 20-21 juillet a eu lieu la « mythique » course de Jersey-Carteret. Pour le REC, étaient engagés un double : François-Francis R et Benjamin et un 4 barré homme : Jean-Michel, Gilles, Thibault et David-Dav, barrés par Servane, suivi par un touriste-paparrazzi du même club.
Le qualificatif de « mythique » pour la course n’est pas exagéré du tout : 28 kms en haute mer (15 milles nautiques), parcourus en moins de 2 heures pour les plus rapides (oui, 14 km/h, pendant 2 h !), 70 bateaux de rame de tout type : solo, double, quatre barrés et même quelques courageux Doris.
Le premier jour des bateaux accompagnateurs emportent les bateaux des compétiteurs sur l’Ile. Ça crache du bateau d’aviron vers Jersey ! En moins deux heures, tout est parti. Les rameurs sont aussi emmenés dans ces bateaux accompagnateurs. Une bonne façon de commencer à sautiller sur les vagues et de repérer le parcours qui sera fait à la rame le lendemain.
Arrivés à Jersey, les bateaux d’aviron sont alignés sur la plage. Briefing, rencontre des autres rameurs et dîner dans la petite et agréable station balnéaire de Gorey à Jersey. Couchés dans des chambres-dortoirs de 8 personnes et réveillés tôt, Jean-Michel est déjà en tenue vers 7 h (heure française). Réveil musculaire et ensuite petit déj’ au bout d’une longue file d’attente de rameurs demandeurs d’énergie avant l’effort. Les conditions du jour de course sont très correctes : ciel légèrement couvert, un peu de vent. Rien de méchant mais il faudra quand même affronter de la vague.
Peu après midi, Doris, femmes et mixtes et ensuite hommes prennent le départ. Chaque bateau accompagné de son bateau suiveur. L’impressionnante armada quitte Gorey ! Une étape importante de la course est la bouée d’Ecrevière sonnant le milieu du parcours et donc une étape importante pour les rameurs, plus ou moins dirigés par leurs bateaux suiveurs.
Le double prend la 5 ème place à moins de 2 min du podium (sur 143 minutes de course) et le quatre barré repart avec la coupe de la 3ème place !
La dernière étape de Jersey-Carteret n’est pas la moins agréable : concert, apéritif et dîner convivial sur le port de pêche de Carteret.
Rando Laillé
- Détails
- Écrit par Alban
Pour célébrer le 14 juillet, le REC est parti se balader en yolette jusqu'à Laillé. Rennes métropole organisait une "grande traversée", menée par une péniche, et ouverte à tout type d'embarcation. Pour les avirons, il y avait 3 bateaux du REC et 2 de la SRR, pour une randonnée de 30km sous un grand soleil.
Départ de la plaine de Baud comme d'habitude, et petite pause à Baud-Chardonnet pour attendre que tout le monde se regroupe. Certains en profitent pour attraper une tasse de café, Robert en profite pour prendre place à bord d'une yolette. Enfin la péniche démarre, et on peut la suivre au milieu d'un troupeau de kayak.
Les avirons au milieu des kayaks. C'est qui les plus beaux ?
Un rameur qui s'est trompé d'embarcation
1ère écluse. La péniche passe toute seule dans la première sassée puisqu'elle est trop grosse, ensuite les avirons et la SNSM dans la seconde. Les deux premiers avirons ne s'étant pas mis en diagonale comme il se doit dans une écluse, il faut manoeuvrer. Heureusement, une personne inconnue nous fera partager ses 35 ans d'expérience de rame pour nous démeller efficacement (ou pas...). Finalement, les 6 bateaux arriveront tous à rentrer dans l'écluse, et on s'échappe du flot de kayak que nous ne reverrons plus jusqu'à la fin.
Une écluse bien remplie
Fort de cette première expérience, le passage des écluses suivantes se passe très bien. Heureusement car il en reste encore 6 !
3ème écluse, Apigné. On a le droit à une pause déjeuner. Panier repas rempli de produit locaux au menu. Nous n'avons malheureusement pas le temps de trainer, car il faut qu'on arrive à dépasser la péniche sur le trajet restant pour pouvoir sortir nos coques de l'eau à Laillé avant que la péniche n'accoste. On est donc prêt à repartir, problème : l'unique ponton est obstrué par un bateau à moteur en train d'embarquer des touristes... On entame donc la digestion et on repart dès que le ponton est libéré.
Bon appétit !
6ème écluse, Pont-Réan. On arrive à la pause Pont-Réan alors que la péniche est déjà en train de repartir. Pause expresse : ravitaillement en eau fraiche (oui, l'eau chaude au gout de plastique c'est pas très bon) et changement de barreur. Objectif passer avant la péniche à l'écluse suivante.
7ème écluse, la dernière ! On arrive à l'écluse alors que la péniche est encore là. C'est bon, on peut passer avant elle ? Et bien non, l'éclusier fait passer la péniche en premier...
Arrivé à Laillé. Comme prévu, et reconnu la veille, le débarquement à Laillé est compliqué. Il n'y a pas de ponton, quelques rochers, et malgré l'escalier aménagé pour l'occasion, la berge est pentue pour sortir les bateaux. Une première yolette arrive avant la péniche. Le débarquement se passe plutôt bien. Sortir le bateau est faisable. On le dépose sur l'herbe et on va chercher le matériel dans le minibus. Puis vient la péniche. Les 4 autres yolettes n'ont pas pu dépasser, et devront donc faire des ronds dans l'eau le temps que tout le monde débarque et que la péniche nous fasse de la place.
Une fois tous les bateaux sortis, on entame le démontage, et la préparation de la remorque. Un petit verre bien mérité après cette journée sportive sous le soleil, et on rentre nettoyer et remonter les bateaux.
La troupe presqu'au complet avec Robert !
Régate mer Larmor Plage - 22/04/2018
- Détails
- Écrit par Félicie
Ça commence à faire longtemps qu'on n'a pas donné de nouvelles... Et pour cause : il ne s'est rien passé de très intéressant ? Juste quelques régates mer à travers et au-delà de la Bretagne. Juste quelques 6000m de sueur, de douleur et de vagues. Juste quelques pelles cassées, quelques dépassements de soi et quelques médailles. Alleeeeeeeez je vous raconte un peu ce qui s'est passé au large de notre Rennes ce dernier mois.
22/04 : Larmor Plage, inside le 4x+SF Félicie Raffaëlla Elsa Marie-Marco (FREM-M).
Le FREM-M s'est rassemblé un jour plus tôt à Concarneau pour s'entraîner en mer et pas que. Nous avons essayé le bateau que nous louerons au club de Concarneau pour les championnats de France mer. Petite parenthèse explicative : cette année nous sommes 24 à participer aux championnats de France mer (Plougonvelin 24-25 Mai), dont 3 embarcations 4x+SH à courir en même temps alors que le club n'a que 2 coques... Et ! Puisque aucune de nous n'a prévu de perdre du poids d'ici là et encore moins le baleineau qui nous sert de bateau, on se dit que les 40kg en moins de poids de coque à traîner sur les 6km de course ne seront pas du luxe... :) Et en cela, notre sponsor du groupe Pierreval va nous faciliter la dépense, on ne le remerciera jamais assez ! Bien sûr nous avons pris le temps de confronter nos muscles endoloris à l'eau salée de Larmor Plage la veille de la course pour la prépa physique.
Jour J, les clubs arrivent petit à petit pour finir par remplir complètement la plage. Une fois n'est pas coutume, ce sont les hommes qui ouvrent le bal avec une météo quelque peu déroutante puisque le clapot s'est invité. Le parcours est très bon niveau virages de bouées (il y en a!!) pour un entraînement de course en fractionné :).
4x+SH : Guillaume/Régis/François R. et T.-bar.Marco (les Séniors) et Loïc/Thierry/Jean-Michel/Gilles-bar.Raffaëlla (les Masters)
Départ de la course lancé. C'est dans les premiers trois cent mètres que le n°3 des séniors lâche sa pelle qui, entraînée par la vitesse du bateau, se bloque dans le portant et craaaaaaaaac ; vient ajouter une 1ère fois à ce rameur en mer : l'appel de secours. Ça y est ! On savait bien que la pelle de secours qu'on traîne de course en course, régate après régate, servirait à quelque chose ! Un aviron mâcon facile à sortir et qui peut s'utiliser sur n'importe quelle bordée. La pelle changée, les master ont pris de l'avance tout comme les bateaux maîtres de la course. Les master ne se laissent pas faire et encore moins Raffaëlla qui réussit à prendre la main sur Marco lors d'un virage de bouée pour retarder le doublement (espérons que Marco ne nous le fera pas payer lors de notre course... :) ). Eh oui. On a beau être dans le même club, une compète reste une compète : pas de quartier ! Même si des deux côtés les efforts ne se sont pas relâchés, les séniors terminent 5e et les master 9e de leur course.
2xSH : David&Benji
Cinq minutes après les quatres, le départ de la course des doubles. Une première pour David&Benjamin en double mer. Très beau départ, ils partent en 3e position. La sensation de glisse est vraiment bonne, reste à voir la navigation puisqu'en double pas de barreur : tout le boulot est réparti entre les 2 rameurs. Sur ce point, petit soucis de précision : le bateau se rapproche trop de la rive en suivant les équipages de tête et doit ajuster sa trajectoire en piquant vers la bouée à 90°. Rappel : chaque erreur de bouée (manquement ou mauvais côté) implique la disqualification. Ils terminent 8e de leur course « découverte ».
4x+SF : Félicie Raffaëlla Elsa Marie-bar.Marco en rose (FREM-M)
Les 2 bateaux du REC s'alignent sur la ligne de départ, sur une mer qui se réveille : la course promet d'être agitée. Ça se bataille à chaque bouée, le niveau est serré et c'est bien pour « ça » qu'on fait de la mer. C'est un véritable collé-serré pour le FREM-M qui fait pelle-contre-pelle avec un équipage sur les premiers coups du départ et se retrouve ensuite dans un peloton de 3 bateaux pour gagner la 3e place jusqu'à l'avant-avant dernière bouée. Retournement de situation sur cette dernière puisqu'en rattrapant le 2e bateau, Marco nous place stratégiquement dans un trou de souris pour bloquer nos adversaires. On passe 2e et à force de ne pas lâcher, les autres bateaux restent derrière.
4x+SF : Servane Olivia Quitterie Stéphanie-bar.Loïc (SOQS-L)
Le SOQS-L a assuré la 9e place ; ce qu'il faut remettre dans son contexte : l'équipage est à 50% débutant en mer. La nage a adapté la cadence pour garder un ensemble propre et éviter le trop de fausses pelles (même si il y en a eu quelques unes mais je ne dénoncerais personne :) ). Le point important : Olivia a apprécié sa 1ère malgré les vagues et pelles coulées ; Quitterie a renforcé sa motivation pour son engagement aux France mer. Une course qui promet du beau match pour les France !
2xSF : Lucile&Flavie
Cinq minutes après les quatre, départ pour notre double féminin jaune citron. Les filles s'alignent, mais un autre équipage vient se placer juste devant ; au top départ les pelles s'emmêlent. Les conditions n'aident pas au repérage des bouées mais heureusement, il y a un petit bonus lucidité : le parcours qui croise celui des quatres ! Quand on ne s'y attend pas, grosse frayeur ! Elles restent au contact dans le 2e peloton de 3 bateaux mais se font pousser de la trajectoire la plus courte et donc petit à petit distancer. Elles terminent 7e non sans s'être battues.Page 10 sur 149