Cette année le Championnats de France mer est coincé etre les régataïades et le Championnat de France Universitaire rivière. Les 2 grosses dynamiques du club se retrouvent donc incompatibles entre elles. Nous avons 2 quatre masculin et 2 quatre féminins engagés.

Les séries ont lieu hier, mais c'est l'inconnu, aucune trace de résultat nulle part.

Espérons que ça se soit bien passé, et surtout que nos équipages auront réussi à passer les  rouleaux en bord de plage sans casse.

Cette année les Régataïades de Nantes ont repris leur place après 2 ans d'absence. C'est une régate internationnale étudiante avec une compétition sur 1000m le samedi, une seconde compétition sur 500m le dimanche, et une soirée entre les deux bien sûr.

L'UNA et ces bénévoles ont fait un gros effort et ça a réussi. Les équipages venaient d'un peu partout : région parisienne, Toulouse, Rennes, Nantes... mais aussi 4 délégation étrangères : Karlsruhe (Allemagne), Belgrade, Barcelone, Wrocław (Pologne). C'est une régate qui permet notamment aux équipages universitaires de se tester 2 semaines avant les Championnats de France. Mais qui est aussi intéressante par la disposition d'un bassin avec les lignes de bouées complètes et de départs tenus. A 100 km de chez nous, il est difficile de se priver d'une telle occasion!

Côté REC, 3 équipages engagés: 1 8+ masculin de Supelec, un 4x féminin d'agrocampus et un 4x mixte d'agrocampus (qui concourera en masculin, le 4x mixte n'étant pas au programme). Ces rameurs ont tout juste 1 ou 2 ans de rame derrière eux. C'est donc un grosse expérience avant les championnats à Bourges.

Nous nous donnons donc RDV le samedi matin à 6h15 au club, car la réunion des délégués et les courses commencent tôt. On s'interroge sur la météo car on sort d'une semaine avec beaucoup de vent et de la pluie, mais le ciel semble légèrement apaisé en ce matin.

La première course est un chrono pour toutes les équipes. Supelec se place 13ieme sur 16, mais au sein d'un groupe d'équipages assez proches. Le samedi aprèm, il y a d'abord les séries à 4 puis les finales. Nos rameurs et rameuses découvrent la tension d'un départ tenu pour une course en ligne. Pas trop de soucis pour s'aligner, les manoeuvres répétées Plaine de Baud portent leur fruits. [résultats]

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Les départs tenus pour les courses du samedi

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Supelec dans sa série (au premier plan, face à l'ESCP et Belgrade)

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Le 4 féminin d'agro

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Le 4x mixte agro contre ESCP

La soirée est l'occasion de discuter avec les autres écoles et les délégations étrangères. Après 2 ans d'absence, les collectifs des écoles ont bien tournés mais l'UNA s'assure que ses traditions ne soient pas perdues.

Dimanche, on s'accorde un peu de récup en ne mettant le réveil qu'à 8h. Le bassin est déplacé de la Jonelière vers Motte-Rouge. Il ne permet plus que des courses à 3, mais il est tout juste devant la promenade de bout en bout. Un must pour les spectateurs. Et ceux ci sont assez nombreux car le soleil est de la partie et tout le monde est de sortie.

En série, Supelec fait un bon départ et prend quelques mètres sur l'ENSEA. Entre les 2 bateaux l'Université de Belgrade prend une nette avance. Mais au train l'ENSEA remonte nos Rennais et passe un peu devant. Supelec ne lache rien, mais reste derrière pour 7/10ieme de secondes. Ce chrono leur permet toutefois d'être devant Supéaro et Barcelone. Ils sont qualifiés pour la finale E avec comme adversaire ... l'ENSEA (finale à 2).

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Alignement pour la série de Supelec (ENSEA, Belgrade au milieu et Supelec au fond)

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Début de cette même course!

Avant cette finale, le 4 féminin de l'agro réalise aussi une bonne série et accède ainsi la finale B. Le 4x mixte ne peut pas grand chose contre les 4 masculins et sera en finale C.

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Le 4x miste agro (premier plan) au départ de sa série

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Début de la course du 4x féminin agro

Supelec/ENSEA ... au départ svp. Les 2 quipages sont au départ. Cette fois l'ENSEA réalise un bon départ et Supelec se loupe un peu. Leur point fort en série n'est plus: un pointe de retard après 20 coups. Cependant, tout l'équipage reste mobilisé. Au train ils tiennent l'ENSEA, remontent un peu. Mais l'ENSEA ne faiblit pas et tient son niveau. Nos Supelec ne trouverons pas la faille et craquent sur la fin. L'ENSEA gagne cette finale E avec une demi coque d'avance. Une déception pour nous car il y avait la place pour être devant, mais une belle course quand même. Et même 2 très belles courses avec la série.

Dans leur finale B, les agros, bien parties, sont perturbées par un équipage qui remontait le bassin sans autorisation. Elles sont obligées de s'arrêter de ramer. L'arbitre n'arrête pas la course et l'ESSEC en profite pour prendre 30m d'avance. Les agros repartent et reprennent du terrain mais sur 500m c'était impossible de rattraper tout ça. Bref, une sorte de non-finale mais une belle course en série pour atteindre la finale B.

Le 4x mixte, lui va remporter sa finale C contre l'ESCP.

Enfin, concluons ce reportage par le terrible duel des 2 meilleurs bateaux en 8+ masculin Karlsruhe/UNA. Le samedi, l'équipage nantais réussit à tenir Karlsruhe pendant 800m mais craquent sur la fin pour s'incliner de 5 secondes (on est sur des temps de 2'44 pour les connaisseurs).

Dépités, ils n'ont qu'une chose en tête, prendre la revanche le lendemain. Les chronos en série annoncent la couleur : 1'18 pour Karlsrue contre 1'19 pour l'UNA. En tiers de finale, idem. La finale A est immanquable. Bord à bord du début à la fin, énorme cadence des 2 bateaux qui n'auront probablement jamais plus d'un 1 mètre d'écart. Hormis sur la ligne, personne ne peut dire qui a gagné, et c'est Karlsruhe qui est devant en 1'16"3 contre 1'16"7. Le troisième est relégué à 6 secondes!

On rentre le dimanche soir, pas trop de bouchon sur la route, c'est cool. On lave,on remonte tout et on se libère vers 21h! Encore 2 semaine de préparation et direction Bourges pour les championnats de France!

On remercie l'UNA pour son accueil et cette organisation. Leur pari de relancer les régataïades est réussi, la météo a joué le jeu et l'esprit qui y régnait est toujours là.

group

Le club de l’Aviron Brestois nous a accueilli samedi 02 mai à l'occasion de la 4ème manche du Championnat du Grand Ouest. 4 équipages étaient alignés par le REC pour cette régate de 8km : 2 équipages féminins et 2 équipages masculins (tous en 4X+).

A deux semaines des championnats qui auront lieu à l'Ile de Ré, il s'agissait ici de la dernière répétition en mer pour les compétiteurs. Pluie et vent étaient attendus pour cette journée maussade... La pluie, on l'a eue (et encore), le vent, on l'a plutôt esquivé (en rade de Brest, on est à l’abri !) Bons résultats pour les équipages du REC : Victoire et 4ème place pour les filles, victoire et 5ème place pour ces messieurs Voici les impressions des équipages !

 

SF4x (Raffaela, Valérie, Lucile, Caroline, bar : Jérôme)

Réveil en sursaut en plein en nuit ! Que se passe-t-il ? Le réveil indique 5hxx... ah oui, il faut aller dans le Finistère (quelle idée!). 5h plus tard... Embarquement des courses femmes sous une légère pluie fine, c'est bon pour le teint. La mise à l'eau semble interminable à cause d'une cale transformée en piste de luge recouverte de pudding aux algues (un coup des anglais?), bref, ça glisse. Échauffement raccourci du fait, mais la bruine, c'est vivifiant. Vite, on se recoiffe, on serre ces lacets. Un énorme sac de vêtements arrive au barreur... qui se demande bien pourquoi tout ça n'est pas dans le vestiaire. Pas le temps de trouver une braderie sur la côte, la tentation est grande de tout jeter à la mer en offrande.

Les boules de la procédure de départ sont levées (...à bout de bras d'un arbitre): moins de 3 minutes. Arrivée près de la ligne de départ, on se recoiffe, on serre s[POUEEEEEEEEEET]!! c'est parti, sous le crachin. Départ un peu précipité, un peu loin de la ligne. Une fois lancés, nous remontons doucement sur les bateaux de tête, juste en retrait de l’autre équipage du REC. Après le pont, tout le monde semble chercher les bouées... ça devrait être droit devant. Ah non, après concertation entre barreurs du REC, nous décidons de foncer vers une bouée rouge, à tribord toutes ! Tous les équipages font de même, ça doit être ça.

Ça frotte un peu à la première bouée, mais ça passe, bien placé pour la suite. Après la 2e bouée, l’équipage reste mobilisé et s'empare de la tête de la course au 2/3 du parcours, tout juste suivi par un équipage de Brest (enfin je crois), qui restera à distance raisonnable, juste ce qu'il faut pour ne pas se relâcher. Une dernière épingle avant de foncer vers la ligne d’arrivée, bravo mesdames ! Il pleut de plus en plus… mais le sac de vêtements est sain et sauf ! ouf. Résultat : 1ères

SF4x (Pauline, Sabina, Elsa, Emmanuelle, bar : P'tit Seb)

Après avoir dégusté nos sommaires rations de pâtes à 8 heures sonnantes, nos ramenons nos fraises au port de Plougastel­Daoulas, parés à l'embarquement. Le départ approche, et les premières sonneries retentissent tandis que nous nous dirigeons vers la vigne. Départ centré, probablement légèrement en retrait, néanmoins pas assez pour nous empêcher d'accrocher de suite le peloton de tête, notamment aux côté des Malouines !

Jusqu'à la moitié du bord les positions restent similaires, et vient le moment de trouver notre direction. Les navires de tête conservent le cap droit au sortir du pont, qui sera choisi par tous les suivants, délaissant la seule bouée en vue, qui nous semble être la deuxième. Toutefois, le temps s'égrène, et il nous apparaît qu'aucune bouée ne se situe la où l'on se dirige : nous cherchons au Sud­Ouest la première bouée, tandis que la bouée rouge tomate à tribord nous nargue. Mazette, personne donc n’arrive à poire la première bouée ? Parbleu ! Cette bouée arrogante n'est donc pas la deuxième, mais bien la première ! Enserrés par le second quatre du REC à tribord, nous devons prendre le temps d'échanger cette trouvaille de vive voix, qui ne sera assurément pas tombé dans les groseilles de sourds, puisque sitôt que nous verrouillons notre direction vers cette maudite bouée, nous nous voyons poursuivis par nos concurrentes.

L’effet de surprise passé, nous nous retrouvons au virement juste derrière les trois bateaux de tête, qui auront réussi à relancer fougueusement leurs bateaux, le REC qui nous dépassait au changement de cap. Dans les bouillons, notre esquif trouve difficilement ses appuis et le bord du retour sera le lieu de l’affrontement contre nos concurrentes les Malouines. Petit à petit, nous grattons de la distance en nous relâchant, et la troisième place nous parait presque accessible, mais cela ne suffira pas pour l’accrocher. Résultat : 4èmes

SH4x (François, Régis, Jean­Michel, Loïc, bar : P'tit Seb)

  Le vent se lève, et même la pluie vient nous souhaiter la bonne course, avant notre départ. Force est de compenser le vent en lui faisant face. Quelques secondes avant le départ, le nez de notre bateau s’aligne, tandis que ses ailes de carbone s’activent au doux chant poétique du bateau comité, laissant à notre embarcation le loisir de s’élancer sur les flots. Vite devant, nous ne prenons que le temps d’offrir généreusement quelques bouillons à nos téméraires adversaires. Mais Plougonvelin n’en a que faire et s’écarte, en embuscade sur bâbord.

Un cap relativement mal calculé couplé au vent nous éloigne tribord, forçant un détour avant la bouée. Au coude ­ à­ coude avec Plougonvelin quelques longueurs avant celle­-ci, nous ne leur offrons pas la politesse de passer devant, glissant rapidement, avant de dévorer le deuxième bord, puis mordant dans celui du retour. Séparés latéralement, Plougonvelin préfère longer la côte, et nous bataillons sévèrement jusqu’au pont, conservant notre position dans l'écume des quelques rides. Mais le calme revenant après l'énorme édifice, Plougonvelin s’éloigne de nous progressivement, tandis que notre geste s’affirme sur un terrain plus plat, plus proche de nos habitudes.

Seuls à la dernière bouée, nous achevons le parcours de quelques coups déterminés jusqu’à la libération. Toujours poétique, la libération. Son chant n’a pas changé, ça non. Résultat : 1ers

SH4x (Jérôme, Guillaume, Médéric, Stéphane, bar : Emanuelle)

Après une première régate bien négociée, l'équipage arrive à Brest gonflé à bloc. Une régate ne faisant pas l'autre, le climat doux de La Rochelle n'a pas réussit à atteindre la pointe bretonne. Pluie et petit clapot sont de la partie ! Rien bien important, cela ne suffit pas à déstabiliser l'équipage. Pour preuve, un bon départ dans le groupe de tête.

Cependant, malgré un bord au coudes à coudes avec deux autres équipages et une fausse pelle, l'écart est creusé ! L'équipage restera à la cinquième place. Ni les encouragements de la barreuse et un dernier sursaut sur le troisième bord ne changeront la donne.

Cette dernière régate qualifiante a montré que le REC est décidé à marquer sa place dans l'histoire et dans le classement de la Rochelle ! Croisons les doigts (mais pas les avirons) pour tou.te.s nos rameuses et rameurs le 15 et 16 mai lors du Championat d'aviron en mer ! Cool

Dimanche Sabina, Stéphanie, Gilles et Alban ont participé à une randonnée sur l’Erdre organisée par le Club de Léo Lagrange de Nantes.   Départ matinal sous un soleil radieux, ou pas...

 

Le pique-nique prévu à mi-parcours est annulé pour cause de prairie humide. Le programme modifié, c’est donc ramer jusqu’à Sucé-sur-Erdre, faire une pause café là-bas, et revenir manger au club, au sec donc. Il y a des rameurs de Nord sur Erdre, Neuilly sur Seine, Le Mans, Carnac, et Nantes bien sûr.

Malgré la pluie nous embarquons à bord d’une yolette que viendra compléter Nathalie du CLL. Imperméable coincé sous la combi, pas très élégant, mais on a un carré orange dans le dos ! Au fil des kilomètres, nous découvrons ou redécouvrons les rives de l’Erdre ou se côtoient hérons cendrés, cormorans et grèbes huppées au milieu de châteaux, maisons de maître et de parcs arborés.

Nous changeons régulièrement de barreur pour que tout le monde puisse profiter de la fraîcheur fluviale lorsqu’on ne rame plus.  

Régis sera satisfait, nous sommes arrivés à Sucé !

Une petite pause rapide, café et brioche sous la pluie qui redouble. On repart dans l’autre sens, vent pour, courant pour, le retour sera plus rapide, et de moins en moins humide. On fait un départ et quelques accélérations pour s’amuser. Arrivés au club, après environ 24 km, on décide de continuer jusqu’au centre de Nantes. Un petit tour sympathique au milieu des péniches et au pied des immeubles. On accélère un peu le dernier bord, notre barreuse commence à congeler. Le pique-nique se passe donc au CLL, au premier étage avec terrasse et vue sur Erdre lorsque le soleil apparait enfin. Nous repartons vers 17h. Au final, une grande balade de pas loin de 30 km. Malgré la pluie les conditions de rame étaient bonnes, pas de vent, pas de vagues. C’est dommage après deux semaines de beau temps, mais pour aller à Sucé, nous n’avions pas le choix dans la date !!!  

Merci au CLL pour l’organisation et le prêt des bateaux. On espère revoir tout le monde le 13 juin pour la régate des poissons.

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Le lendemain de Barneville-Carteret, encore connu sous le nom de Barneret-Carteville, s'annonce la régate de Paluden ! Le REC qui partait pour 14 rameurs la semaine précédente se retrouve à seulement 7 engagés le jour J. Qu'à cela ne tienne ! Les conditions sont moins violentes que la veille, toujours du vent mais beaucoup moins de vagues. Voila une bonne chose !

 

SF4x     (Pauline, Ania, Elsa, Emmanuelle, bar : P'tit Seb)

(Paula, Ainara, Elisabela, Manuela, bar : Sanchez)

 

Par soucis d'anonymat et de protection des individus, les prénoms des engagés ont été changés. Merci de votre consternation.

 

À peine arrivé au club, le temps d'une petite réunion, notre équipage féminin du REC s'apprête à embarquer pour cette manche. Un échauffement devant le port, et nous nous approchons du départ. Côté intérieur, nous anticipons le vent sur la ligne et gardons une bonne place pour le départ. La minute finie, nous nous élançons à l'assaut du premier bord, rapidement en tête. Les pelles s'élancent et retombent, le premier bord est vite traversé, après les deux bouées passées débute le bord du retour vers le port. C'est aussi le premier bord annonciateur de la tourmente de cette course. Vers le milieu du bord, nous remarquons les équipages adverses bien éloignés latéralement de nous. Viserait on un mauvais point ? Voilà Sanchez déstabilisé. L'arbitre fait signe de se déporter. Sanchez étonné, suit les directives, et nous retrouvons finalement le groupe, rejoignons la bouée la plus proche de la côte, perdant du temps à nous déporter. De nouveau proches de Paluden, nous nous battons férocement aux bouées. Fort heureusement l'intérieur nous assure un avantage certain dans les virements, au coude-à-coude. Bref, le zigzag terminé, nous amorçons la fin de cette première boucle de 3km, la première place de nouveau à nous. Sanchez se dirige vers la bouée de la ligne d'arrivée ; mais très vite, se pose un nouveau soucis : l'équipage de Paluden vise la ligne de départ. Deux navires, deux barreurs, deux bouées ... deux parcours ? Il ne peut pourtant en avoir qu'un, nous en sommes conscients. Pas d'arbitre pour être guidés cette fois-ci. Le doute est puissant, mais une décision doit être prise. La route se poursuit, le bord du retour se fait plus difficilement, et nous finissons ce parcours en passant la ligne d'arrivée en tête, quelques longueurs en avance, Paluden toujours derrière. Sanchez se faisant confiance sur sa compréhension du parcours, le cap a été gardé. L'histoire lui prouvera qu'il avait tort.

Résultat : Disqualifées.

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SH2x     Pipo et mollo à l’Aber en Vrac..

 

Départ à 14h15. Vent SSO. Une bonne dizaine de concurrents au départ prêts à en découdre pour cette manche qualifiante dans ce terrain de jeu bien connu du REC : l’Aberwrach.

 

Nous avions décidé de nous placer SSO de la ligne afin d’optimiser le courant jusqu’à la bouée A située Ouest. A priori bonne stratégie en effet sauf que nous nous plaçons presque à l’opposé préférant finalement avoir de l’espace pour lancer le bateau plutôt que de risquer la même déconvenue qu’à Arcachon et s’entremêler les pelles avec les autres concurrents en position. Nous ne sommes pas là pour casser le bateau. Dommage quand même car la seconde boule du bateau de comité de course tombe et nous lançons difficilement le bateau. Le premier bord que nous affrontons en bord à bord avec un double de Treguier nous met tout de suite dans le bain d’une course qui s’annonce être une lutte entre le vent SSO, le courant de la marée montante, et les vagues provoquées par les chalutiers et autres délectables embarcations motorisées..

Les virements de bouées successives E, F et G à 160° et quelques contacts avec le double de Treguier avec qui nous sommes restés en bord à bord tout le long de la course nous font perdre de la vitesse mais nous le laissons finalement derrière nous jusqu’à l’arrivée, ainsi que deux autres adversaires dont Paluden qui a cassé.

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Au final, départ décevant, parcours et conditions pas si faciles dès que l’on quitte le port, et qui nécessitaient une technique que nous n’avons pas réussie à développer comme nous l’espérions.

 

Mais comme à chaque fois, on a beau se lever tôt et en baver, on rentre avec le sourire et des axes de progression infinis que nous pourrons travailler entre Jersey et Carteret par exemple!!

 

 

Cela aurait pu être une bien sombre journée pour le REC qui ne s'est pas distingué en ce jour, mais heureusement le soleil était présent pour compenser ! La revanche à Brest !

Quittons nous sur une citation attribuée à Bébert notre ami de toujours, "Une personne qui n’a jamais commis d’erreurs n’a jamais tenté d’innover." , quoique je préfère celle de David Gemmell " Celui qui n'a jamais fait d'erreur, n'a jamais rien fait." Faut dire, innover c'est chouette, mais innover à ce point, ça n'a pas l'air de plaire tant que ça aux arbitres. Assurément.