Jeudi 14 Mai 

   Au derrière des deudeuches, nous passons bravement les portes de l'île de Ré, payant aux Cerbères du péage leur du, et nous faisons halte aux abords de la plage. Déjà aujourd'hui, les vagues à l'embarquement sont rudes à Rivedoux. La mer, c'est plus fort que nous, ça oui. Nous profitons de notre après midi pour polisher, puis peser nos yoles safran, aux côtés des fringantes yoles Filippi adverses, pour enchaîner sur un entraînement. Les conditions ne sont pas tendres, les vagues sournoises se jettent de toute part : loin des conditions plates du mois de Mars, la mer est à présent réveillée pour le week-end.

 

Vendredi 15 Mai

    Les dernières informations sont rappelées à la réunion, et nous pouvons enfin nous élancer vers les séries qualificatives ! Chez les filles, les 15 premiers bateaux seront retenus en finale A, tandis que chez les garçons, ce seront les 10 premiers de chaque série. On arrive tous à la plage, et voir quelqu'un passer sous un quatre lancé par les vagues de l'embarquement a de quoi refroidir. Que la mer soit froide ou non. Passons. Il s'est déjà relevé.

 

Qualif - SF4x (Pauline, Ania, Elsa, Emmanuelle, barre : P'tit Seb)

   Le vent s'est calmé par rapport à la veille, et la mer semble de nouveau en sommeil. Fort bien, cela nous convient. Nous serrons la bouée la plus proche de la plage sur notre ligne de départ, et c'est parti pour le premier bord ! Intérieur au deux bouées, les bateaux toujours très groupés, les virements sont serrés. Nous retrouvons le REC au sortir de la deuxième bouée, pour prendre chacun son rythme. A la quatrième bouée, nous restons scotchés quelques secondes, les pelles dans la bouée avant de redécoller, suite à un manque de place devant pour virer large. Nous sentons bien que les gros bateaux se retiennent : Cassis nous laisse passer à l'avant dernier bord. Qu'il en soit ainsi, on ne dit pas non. C'est pas tous les jours offert sur un plateau, ça non.

Résultat : 5emes => Finale A

Qualif – SF4x (Valérie, Raffaella, Caroline, Lucile barre : Jérôme)


   Sur la ligne de départ, nous partons au large pour éviter les embouteillages et la casse. Bien partis, nous sommes en première ligne sur le premier quart du premier bord ((1/4)*2000=? bon, ça fait 500m...). Les meilleurs passent logiquement devant. La mer s'agite de plus en plus à l'approche de la première bouée. Les places sont faites (7e ou 8e). Nous gardons le rythme pour ne pas se faire reprendre. Un équipage de tête se plante de coté à une bouée et fait demi-tour pour remonter tout le monde ensuite. Chaque bateau doublé est l'occasion pour cette jeune conductrice de frotter un peu les pelles de son voisin ou de lui rentrer dedans aux bouées... on se dit qu'il faudrait aussi un permis de barrer... l'histoire nous apprendra que cet équipage composé semble-t-il des sœurs Schwarzenegger a finalement gagné la finale. Comme quoi on peut être bien mal barré et gagner quand même. Nous, nous sommes en finale.

Qualif - SH4x (François, Régis, Jean-Michel, Loïc, barre : P'tit Seb) 

   Première série, la mer est à l'étal peu avant le départ, le courant sera donc changé par rapport aux courses féminines. Certes, nous nous y attendions, mais à un changement de conditions pareil, pour sûr non ! La mer a une dent contre nous ? Espérons qu'elle n'en a qu'une. Le premier bord est comme prévu très déterminant et le placement à la première bouée reste ici globalement similaire au résultats finaux. La houle est brutale, le chaos des vagues pointe vers notre faiblesse au REC : notre maigre expérience en mer comparé à la rivière. Le navire est brinquebalé de-ci de-là. Parfois plus de si, parfois plus de la. Finis les appuis solides de la Vilaine, les vagues sont chées. Après mi-parcours les places ne bougent plus, et nous nous jouirons de franchir la ligne d'arrivée, pour un débarquement sur une plage plus docile.

On nous a dit que faire des gammes en mer ça payait. Ça en fera toujours une de plus. Oui.

Résultat : 4emes => Finale A

SH4x_Fra

 

Qualif – SH4x (Jérôme, Guillaume, Médéric, Stéphane, barre : Emmanuelle)

(on attend le retour de Stéphane. Le mail doit être perdu dans les abysses de sa boite. Enfin. ça devrait parler de vague et de vent)

   Une belle et chaude journée pour le REC (Rivedoux, mais pas CoupdeSoleildoux), qui qualifiera en ce jour ses quatre 4X en finales A ! (Nous restons dans l'aviron, je vous l'assure. De la concentration je vous prie.) Au camping des Grenettes, les supporters sont arrivés en masse après les qualifs, spécialement pour le REC. Des pouces colorés, des bananes séchées, des dîners partagés, voilà qui dépayse !

Samedi 16 Mai

   Pendant la nuit les conditions n'ont pas autant décliné que nous le souhaitions et le vent reste de la partie. 15h00 et 16h30 pour les finales, nous pouvons nous permettre une petite balade à la plage le matin, qui fera bientôt office d'échauffement cardio pour certains.

plage_sam_matin


Finale A - SF4x (Pauline, Ania, Elsa, Emmanuelle, barre : P'tit Seb)

   La houle est couplée avec le brouillard aujourd'hui, et la course promet d'être différente de la veille ! Alignement toujours à cette même bouée, notre dernier départ est attendu avec une puissante mais calme détermination. Un silence plein de concentration et de volonté s'installe pendant la procédure des 3 minutes. Le chrono défile. Une boule en moins. Sur l'avant, les pelles s'alignent. Un dernier souffle, et le bateau décolle sur un fond sonore attendu depuis des mois. Un départ puissant, qui nous amène en peloton de tête très vite, sans voisins immédiats. Dégagé, replacement, prise d'eau. Nous savons cette première bouée cruciale. La calme détermination se ressent. Dégagé, replacement, prise d'eau. Les gros bateaux sont à proximité, nous sommes de la partie. Un virement intérieur, et le 250m est parti ! La deuxième bouée nous donnera notre 5eme position, la Rochelle CA qui nous suit. Les vagues de côté déstabilisent soudainement le bateau, qui commence à zigzaguer. Reprenant son contrôle, nous pouvons continuer notre route. Draveille devant nous s'éloigne progressivement, mais La Rochelle qui reste en embuscade nous pousse à tenir, et nous ramons de tout notre cœur. Même de tout notre corps, pour sûr. Les bouées s’enchaînent plus sereinement sans confrontation directe. Une dernière bouée, encore 500m, 200m, 100m et … « Nuuuut » ! Nous y voilà !

Résultat : 5emes

Finale A – SF4x (Valérie, Raffaella, Caroline, Lucile barre : Jérôme)


   Sur la plage, l'équipage des gars qui partage le même bateau décide de vérifier les réglages avant l'échauffement des filles. 30 minutes pour régler 8 pelles et remonter des dames de nage, au REC, c'est large ;) On sent les filles un peu tendues, stressées, voir carrément inquiètes (c'est le manque d'expérience :)). Finalement, nous embarquons à l'heure pour l'échauffement. Tiens, encore un lot de pulls à vendre à une braderie qui arrive au barreur... la prochaine fois, nous prendrons un tancarville.
   Au départ, pourtant bien alignés coté plage et bien partis juste avant le signal, nous nous retrouvons accrochés avec un autre bateau. Quelques coups de rames perdus et nous repartons en queue de peloton. Relancées, les filles déroulent leur style et nous remontons le gros du peloton. Chahutés par une mer technique, nous passons la première bouée comme en série, 8e ou 9e. A la moitié du parcours, nous sommes 9e, juste derrière Plougonvelin et Plougerneau, plus à leurs aise dans ces conditions. Nous ne lâcherons rien cependant, car tout peut arriver. Et justement, à 300m de la ligne, Plougonvelin fait une fausse pelle ! Les filles lâchent tout dans ce dernier sprint qui nous permettra d’accéder à la 8e place dans une ambiance de match entre Monica Selles et Maria Sharapova... 8e, Il ne fallait donc rien lâcher ;) Nous aurons senti la motivation et l'engagement collectif sur ce week-end. Bravo.
Résultats : 8emes

Finale A - SH4x (François, Régis, Jean-Michel, Loïc, barre : P'tit Seb) 

   Pour cette dernière course de la journée, les vagues semblent plus honnêtes et ne changent plus autant de sens que la veille. Tant mieux. Procédure des trois minutes, tous les rameurs se taisent progressivement. 1 minute. 30 secondes. 2 secondes, notre trois quart part et l'air vibre de la sonnerie de départ. Nous manquons de nous empêtrer avec le REC, qui ralentit très vite. Nos amis de Marseille RC à tribord, nous combattons farouchement au bord à bord sur les deux kilomètres. Ils nous passent finalement devant, nous narguant avec leur Filippi flambant neuf, mais nous n'avons pas dit notre dernier mot. Le dérapage serré à la bouée sera décisif, et dans les trombes d'eau du 250m, nous dévorons farouchement tous les adversaires situés aux extérieurs, y compris Marseille RC ! « Un jour peut venir où le courage des hommes faillira, où nous abandonnerons nos amis et briserons tout lien mais ce jour n'est pas arrivé ! Aujourd'hui nous combattrons ! » De 8eme, nous passerons 6eme au deuxième virement. Néanmoins la bataille n'est pas terminée ! Marseille RC revient à la charge sur ce troisième bord, et nous voyons leur fameux Filippi nous tenir tête, pour nous remonter petit à petit, nous achevant sur le quatrième bord. Leur précipitation les mènent toutefois à percuter Marseille CA à la bouée n°5, en les raccrochant. En avant, rameurs d’Ille-et-Vilaine ! Sus à Marseille CA ! Nous nous faufilons à la bouée, pour les achever sur ce bord contre les vagues, et virons notre dernière épingle, Marseille RC à quelques longueurs devant. Le dernier 500m sera notre dernier espoir de les raccrocher, mais ils conserveront leur 5eme place jalousement.

   Pas d'interview télé cette fois ci pour dire qu'on a rajouté quelques kilos aux barres que Jean-Michel soulève toutes les deux secondes. A croire qu'Avignon les soulève en 1,5 seconde.

Résultat : 6emes

Finale A – SH4x (Jérôme, Guillaume, Médéric, Stéphane, barre : Emmanuelle)

(Devinez quoi ? On attend ici aussi ! ;)

Résultats : 18emes

   Un chouette gala festif fini cette fière épopée pour nous, berçant notre nuit de chenilles et de chansons jusqu'alors enfouies dans les années 80 et plus. Le mobile home des Grenettes, élu mobile home pour la fête de l'année 2015, est alors le lieu du record de 5 bananes séchées en bouche, record actuellement indétrôné, et celui de discussions toutes les plus élevées que les autres, mais surtout celui de la formation d'une nouvelle équipe pair-oar au REC ? Le temps de profiter du soleil et de la mer le dimanche, et nous repartons le cœur léger sur les routes du Marais Poitevin.

 

Cette année le Championnats de France mer est coincé etre les régataïades et le Championnat de France Universitaire rivière. Les 2 grosses dynamiques du club se retrouvent donc incompatibles entre elles. Nous avons 2 quatre masculin et 2 quatre féminins engagés.

Les séries ont lieu hier, mais c'est l'inconnu, aucune trace de résultat nulle part.

Espérons que ça se soit bien passé, et surtout que nos équipages auront réussi à passer les  rouleaux en bord de plage sans casse.

Cette année les Régataïades de Nantes ont repris leur place après 2 ans d'absence. C'est une régate internationnale étudiante avec une compétition sur 1000m le samedi, une seconde compétition sur 500m le dimanche, et une soirée entre les deux bien sûr.

L'UNA et ces bénévoles ont fait un gros effort et ça a réussi. Les équipages venaient d'un peu partout : région parisienne, Toulouse, Rennes, Nantes... mais aussi 4 délégation étrangères : Karlsruhe (Allemagne), Belgrade, Barcelone, Wrocław (Pologne). C'est une régate qui permet notamment aux équipages universitaires de se tester 2 semaines avant les Championnats de France. Mais qui est aussi intéressante par la disposition d'un bassin avec les lignes de bouées complètes et de départs tenus. A 100 km de chez nous, il est difficile de se priver d'une telle occasion!

Côté REC, 3 équipages engagés: 1 8+ masculin de Supelec, un 4x féminin d'agrocampus et un 4x mixte d'agrocampus (qui concourera en masculin, le 4x mixte n'étant pas au programme). Ces rameurs ont tout juste 1 ou 2 ans de rame derrière eux. C'est donc un grosse expérience avant les championnats à Bourges.

Nous nous donnons donc RDV le samedi matin à 6h15 au club, car la réunion des délégués et les courses commencent tôt. On s'interroge sur la météo car on sort d'une semaine avec beaucoup de vent et de la pluie, mais le ciel semble légèrement apaisé en ce matin.

La première course est un chrono pour toutes les équipes. Supelec se place 13ieme sur 16, mais au sein d'un groupe d'équipages assez proches. Le samedi aprèm, il y a d'abord les séries à 4 puis les finales. Nos rameurs et rameuses découvrent la tension d'un départ tenu pour une course en ligne. Pas trop de soucis pour s'aligner, les manoeuvres répétées Plaine de Baud portent leur fruits. [résultats]

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Les départs tenus pour les courses du samedi

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Supelec dans sa série (au premier plan, face à l'ESCP et Belgrade)

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Le 4 féminin d'agro

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Le 4x mixte agro contre ESCP

La soirée est l'occasion de discuter avec les autres écoles et les délégations étrangères. Après 2 ans d'absence, les collectifs des écoles ont bien tournés mais l'UNA s'assure que ses traditions ne soient pas perdues.

Dimanche, on s'accorde un peu de récup en ne mettant le réveil qu'à 8h. Le bassin est déplacé de la Jonelière vers Motte-Rouge. Il ne permet plus que des courses à 3, mais il est tout juste devant la promenade de bout en bout. Un must pour les spectateurs. Et ceux ci sont assez nombreux car le soleil est de la partie et tout le monde est de sortie.

En série, Supelec fait un bon départ et prend quelques mètres sur l'ENSEA. Entre les 2 bateaux l'Université de Belgrade prend une nette avance. Mais au train l'ENSEA remonte nos Rennais et passe un peu devant. Supelec ne lache rien, mais reste derrière pour 7/10ieme de secondes. Ce chrono leur permet toutefois d'être devant Supéaro et Barcelone. Ils sont qualifiés pour la finale E avec comme adversaire ... l'ENSEA (finale à 2).

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Alignement pour la série de Supelec (ENSEA, Belgrade au milieu et Supelec au fond)

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Début de cette même course!

Avant cette finale, le 4 féminin de l'agro réalise aussi une bonne série et accède ainsi la finale B. Le 4x mixte ne peut pas grand chose contre les 4 masculins et sera en finale C.

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Le 4x miste agro (premier plan) au départ de sa série

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Début de la course du 4x féminin agro

Supelec/ENSEA ... au départ svp. Les 2 quipages sont au départ. Cette fois l'ENSEA réalise un bon départ et Supelec se loupe un peu. Leur point fort en série n'est plus: un pointe de retard après 20 coups. Cependant, tout l'équipage reste mobilisé. Au train ils tiennent l'ENSEA, remontent un peu. Mais l'ENSEA ne faiblit pas et tient son niveau. Nos Supelec ne trouverons pas la faille et craquent sur la fin. L'ENSEA gagne cette finale E avec une demi coque d'avance. Une déception pour nous car il y avait la place pour être devant, mais une belle course quand même. Et même 2 très belles courses avec la série.

Dans leur finale B, les agros, bien parties, sont perturbées par un équipage qui remontait le bassin sans autorisation. Elles sont obligées de s'arrêter de ramer. L'arbitre n'arrête pas la course et l'ESSEC en profite pour prendre 30m d'avance. Les agros repartent et reprennent du terrain mais sur 500m c'était impossible de rattraper tout ça. Bref, une sorte de non-finale mais une belle course en série pour atteindre la finale B.

Le 4x mixte, lui va remporter sa finale C contre l'ESCP.

Enfin, concluons ce reportage par le terrible duel des 2 meilleurs bateaux en 8+ masculin Karlsruhe/UNA. Le samedi, l'équipage nantais réussit à tenir Karlsruhe pendant 800m mais craquent sur la fin pour s'incliner de 5 secondes (on est sur des temps de 2'44 pour les connaisseurs).

Dépités, ils n'ont qu'une chose en tête, prendre la revanche le lendemain. Les chronos en série annoncent la couleur : 1'18 pour Karlsrue contre 1'19 pour l'UNA. En tiers de finale, idem. La finale A est immanquable. Bord à bord du début à la fin, énorme cadence des 2 bateaux qui n'auront probablement jamais plus d'un 1 mètre d'écart. Hormis sur la ligne, personne ne peut dire qui a gagné, et c'est Karlsruhe qui est devant en 1'16"3 contre 1'16"7. Le troisième est relégué à 6 secondes!

On rentre le dimanche soir, pas trop de bouchon sur la route, c'est cool. On lave,on remonte tout et on se libère vers 21h! Encore 2 semaine de préparation et direction Bourges pour les championnats de France!

On remercie l'UNA pour son accueil et cette organisation. Leur pari de relancer les régataïades est réussi, la météo a joué le jeu et l'esprit qui y régnait est toujours là.

group

Le club de l’Aviron Brestois nous a accueilli samedi 02 mai à l'occasion de la 4ème manche du Championnat du Grand Ouest. 4 équipages étaient alignés par le REC pour cette régate de 8km : 2 équipages féminins et 2 équipages masculins (tous en 4X+).

A deux semaines des championnats qui auront lieu à l'Ile de Ré, il s'agissait ici de la dernière répétition en mer pour les compétiteurs. Pluie et vent étaient attendus pour cette journée maussade... La pluie, on l'a eue (et encore), le vent, on l'a plutôt esquivé (en rade de Brest, on est à l’abri !) Bons résultats pour les équipages du REC : Victoire et 4ème place pour les filles, victoire et 5ème place pour ces messieurs Voici les impressions des équipages !

 

SF4x (Raffaela, Valérie, Lucile, Caroline, bar : Jérôme)

Réveil en sursaut en plein en nuit ! Que se passe-t-il ? Le réveil indique 5hxx... ah oui, il faut aller dans le Finistère (quelle idée!). 5h plus tard... Embarquement des courses femmes sous une légère pluie fine, c'est bon pour le teint. La mise à l'eau semble interminable à cause d'une cale transformée en piste de luge recouverte de pudding aux algues (un coup des anglais?), bref, ça glisse. Échauffement raccourci du fait, mais la bruine, c'est vivifiant. Vite, on se recoiffe, on serre ces lacets. Un énorme sac de vêtements arrive au barreur... qui se demande bien pourquoi tout ça n'est pas dans le vestiaire. Pas le temps de trouver une braderie sur la côte, la tentation est grande de tout jeter à la mer en offrande.

Les boules de la procédure de départ sont levées (...à bout de bras d'un arbitre): moins de 3 minutes. Arrivée près de la ligne de départ, on se recoiffe, on serre s[POUEEEEEEEEEET]!! c'est parti, sous le crachin. Départ un peu précipité, un peu loin de la ligne. Une fois lancés, nous remontons doucement sur les bateaux de tête, juste en retrait de l’autre équipage du REC. Après le pont, tout le monde semble chercher les bouées... ça devrait être droit devant. Ah non, après concertation entre barreurs du REC, nous décidons de foncer vers une bouée rouge, à tribord toutes ! Tous les équipages font de même, ça doit être ça.

Ça frotte un peu à la première bouée, mais ça passe, bien placé pour la suite. Après la 2e bouée, l’équipage reste mobilisé et s'empare de la tête de la course au 2/3 du parcours, tout juste suivi par un équipage de Brest (enfin je crois), qui restera à distance raisonnable, juste ce qu'il faut pour ne pas se relâcher. Une dernière épingle avant de foncer vers la ligne d’arrivée, bravo mesdames ! Il pleut de plus en plus… mais le sac de vêtements est sain et sauf ! ouf. Résultat : 1ères

SF4x (Pauline, Sabina, Elsa, Emmanuelle, bar : P'tit Seb)

Après avoir dégusté nos sommaires rations de pâtes à 8 heures sonnantes, nos ramenons nos fraises au port de Plougastel­Daoulas, parés à l'embarquement. Le départ approche, et les premières sonneries retentissent tandis que nous nous dirigeons vers la vigne. Départ centré, probablement légèrement en retrait, néanmoins pas assez pour nous empêcher d'accrocher de suite le peloton de tête, notamment aux côté des Malouines !

Jusqu'à la moitié du bord les positions restent similaires, et vient le moment de trouver notre direction. Les navires de tête conservent le cap droit au sortir du pont, qui sera choisi par tous les suivants, délaissant la seule bouée en vue, qui nous semble être la deuxième. Toutefois, le temps s'égrène, et il nous apparaît qu'aucune bouée ne se situe la où l'on se dirige : nous cherchons au Sud­Ouest la première bouée, tandis que la bouée rouge tomate à tribord nous nargue. Mazette, personne donc n’arrive à poire la première bouée ? Parbleu ! Cette bouée arrogante n'est donc pas la deuxième, mais bien la première ! Enserrés par le second quatre du REC à tribord, nous devons prendre le temps d'échanger cette trouvaille de vive voix, qui ne sera assurément pas tombé dans les groseilles de sourds, puisque sitôt que nous verrouillons notre direction vers cette maudite bouée, nous nous voyons poursuivis par nos concurrentes.

L’effet de surprise passé, nous nous retrouvons au virement juste derrière les trois bateaux de tête, qui auront réussi à relancer fougueusement leurs bateaux, le REC qui nous dépassait au changement de cap. Dans les bouillons, notre esquif trouve difficilement ses appuis et le bord du retour sera le lieu de l’affrontement contre nos concurrentes les Malouines. Petit à petit, nous grattons de la distance en nous relâchant, et la troisième place nous parait presque accessible, mais cela ne suffira pas pour l’accrocher. Résultat : 4èmes

SH4x (François, Régis, Jean­Michel, Loïc, bar : P'tit Seb)

  Le vent se lève, et même la pluie vient nous souhaiter la bonne course, avant notre départ. Force est de compenser le vent en lui faisant face. Quelques secondes avant le départ, le nez de notre bateau s’aligne, tandis que ses ailes de carbone s’activent au doux chant poétique du bateau comité, laissant à notre embarcation le loisir de s’élancer sur les flots. Vite devant, nous ne prenons que le temps d’offrir généreusement quelques bouillons à nos téméraires adversaires. Mais Plougonvelin n’en a que faire et s’écarte, en embuscade sur bâbord.

Un cap relativement mal calculé couplé au vent nous éloigne tribord, forçant un détour avant la bouée. Au coude ­ à­ coude avec Plougonvelin quelques longueurs avant celle­-ci, nous ne leur offrons pas la politesse de passer devant, glissant rapidement, avant de dévorer le deuxième bord, puis mordant dans celui du retour. Séparés latéralement, Plougonvelin préfère longer la côte, et nous bataillons sévèrement jusqu’au pont, conservant notre position dans l'écume des quelques rides. Mais le calme revenant après l'énorme édifice, Plougonvelin s’éloigne de nous progressivement, tandis que notre geste s’affirme sur un terrain plus plat, plus proche de nos habitudes.

Seuls à la dernière bouée, nous achevons le parcours de quelques coups déterminés jusqu’à la libération. Toujours poétique, la libération. Son chant n’a pas changé, ça non. Résultat : 1ers

SH4x (Jérôme, Guillaume, Médéric, Stéphane, bar : Emanuelle)

Après une première régate bien négociée, l'équipage arrive à Brest gonflé à bloc. Une régate ne faisant pas l'autre, le climat doux de La Rochelle n'a pas réussit à atteindre la pointe bretonne. Pluie et petit clapot sont de la partie ! Rien bien important, cela ne suffit pas à déstabiliser l'équipage. Pour preuve, un bon départ dans le groupe de tête.

Cependant, malgré un bord au coudes à coudes avec deux autres équipages et une fausse pelle, l'écart est creusé ! L'équipage restera à la cinquième place. Ni les encouragements de la barreuse et un dernier sursaut sur le troisième bord ne changeront la donne.

Cette dernière régate qualifiante a montré que le REC est décidé à marquer sa place dans l'histoire et dans le classement de la Rochelle ! Croisons les doigts (mais pas les avirons) pour tou.te.s nos rameuses et rameurs le 15 et 16 mai lors du Championat d'aviron en mer ! Cool

Dimanche Sabina, Stéphanie, Gilles et Alban ont participé à une randonnée sur l’Erdre organisée par le Club de Léo Lagrange de Nantes.   Départ matinal sous un soleil radieux, ou pas...

 

Le pique-nique prévu à mi-parcours est annulé pour cause de prairie humide. Le programme modifié, c’est donc ramer jusqu’à Sucé-sur-Erdre, faire une pause café là-bas, et revenir manger au club, au sec donc. Il y a des rameurs de Nord sur Erdre, Neuilly sur Seine, Le Mans, Carnac, et Nantes bien sûr.

Malgré la pluie nous embarquons à bord d’une yolette que viendra compléter Nathalie du CLL. Imperméable coincé sous la combi, pas très élégant, mais on a un carré orange dans le dos ! Au fil des kilomètres, nous découvrons ou redécouvrons les rives de l’Erdre ou se côtoient hérons cendrés, cormorans et grèbes huppées au milieu de châteaux, maisons de maître et de parcs arborés.

Nous changeons régulièrement de barreur pour que tout le monde puisse profiter de la fraîcheur fluviale lorsqu’on ne rame plus.  

Régis sera satisfait, nous sommes arrivés à Sucé !

Une petite pause rapide, café et brioche sous la pluie qui redouble. On repart dans l’autre sens, vent pour, courant pour, le retour sera plus rapide, et de moins en moins humide. On fait un départ et quelques accélérations pour s’amuser. Arrivés au club, après environ 24 km, on décide de continuer jusqu’au centre de Nantes. Un petit tour sympathique au milieu des péniches et au pied des immeubles. On accélère un peu le dernier bord, notre barreuse commence à congeler. Le pique-nique se passe donc au CLL, au premier étage avec terrasse et vue sur Erdre lorsque le soleil apparait enfin. Nous repartons vers 17h. Au final, une grande balade de pas loin de 30 km. Malgré la pluie les conditions de rame étaient bonnes, pas de vent, pas de vagues. C’est dommage après deux semaines de beau temps, mais pour aller à Sucé, nous n’avions pas le choix dans la date !!!  

Merci au CLL pour l’organisation et le prêt des bateaux. On espère revoir tout le monde le 13 juin pour la régate des poissons.

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