Journée historique pour le REC Aviron qui permet à un équipage universitaire de décrocher une médaille à ces championnats de France FFSU.
Malgré des conditions très difficiles (gros vent contre et nombreuses vagues), l'INSA de Rennes (Eve Moytier, Frédéric Brehelin, Sébastien Masle, Camille Thenaisy) a réalisé une brillante finale en 4x- mixte. Ils terminent 3ème à une pointe (0,58 s) de Nancy et 4 secondes de l'excellent équipage de l'Université Paul Sabatier de Toulouse.
Handicapé par les conditions météo, l'équipage de Rennes 1 (Morgan Dugueperoux, Julien Leclanche, Agnès Carrillo, Aude Racinne) n'a pas pu s'exprimer. Ils terminent 5ème à l'issue d'un dernier bord à bord avec Angers (0,3 s d'écart) qui a aussi été très pénalisé des vagues.
En skiff, Jean-Louis MULLER (Rennes 2) accroche la 2è place de la finale D.
En scolaire, aucun équipage breton n'étant présent. Pour ne pas déroger aux traditions, Verdun écrasent le classement collège et lycée.
Merci à Aude et sa famille pour leur chaleureux accueil. Merci pour leur attention et leurs encouragements, les cerises, la piscine... Bravo à William pour sa médaille de bronze en 2-. Vous êtes les bienvenus en Bretagne.
Les résultats du 4x- mixteTous les résultats des France FFSU 2007
Les deux 4x- mixtes en finales
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A l'issue des séries et demi finales qui ont eut lieu aujourd'hui, les deux équipages rennais (INSA et Rennes 1) sont qualifiés en finale. Ils terminent chacun second de leur demi finale.
Demain, 15h30 : la finale s'annonce serrée. Les cinq premiers bateaux sont en cinq secondes ! Tout est possible pour une médaille.
Encore un gros WE pour le REC
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Double déplacement pour le REC ce WE.
Il s'agit d'abord des Championnats de France Universitaires!
Le REC amène 2 quatre de couple mixte, représentant l'INSA et RENNES I.
Un autre rameur rennais sera aussi présent en skiff.
Les championnats se déroulent à Mâcon, sur des distances de 1000m. Niko y sera aussi présent en qualité d'arbitre.
Plus près de chez nous, à Rieux (côté de Redon), auront lieu les Championnats de Bretagne.
Cette fois la distance est de 1500m.
Malgré les absences de ceux qui vont à Mâcon, le club présentera 1 yolette Homme, 1 yolette Dame, 1 4- Homme et des 2x.
Les yolettes sont encore à compléter, si vous êtes partant, envoyez (vite) un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
La régate a lieu le dimanche.
Sans eau pendant 6 jours
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En raison de travaux réalisés par la Direction Départementale de l'Equipement sur le bief (la partie canalisée de la Vilaine que nous utilisons), le bassin sera vidé.
Donc du dimanche 20 mai 19h au samedi 26 mai 9h, la Vilaine sera sans eau.
Les séances du mardi et jeudi soir restent ouvertes.
Au programme, ergomètre, footing, réparations bateaux et autres entretiens courants.
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Ils s'embrassent au mois de Janvier,
Car une nouvelle année commence,
Mais depuis des éternités
L'a pas tell'ment changé la France.
Passent les jours et les semaines,
Y'a qu'le décor qui évolue,
La mentalité est la même :
Tous des tocards, tous des faux culs.
Ils sont pas lourds, en février,
A se souvenir de Charonne,
Des matraqueurs assermentés
Qui fignolèrent leur besogne,
La France est un pays de flics,
A tous les coins d'rue y'en a 100,
Pour faire règner l'ordre public
Ils assassinent impunément.
Quand on exécute au mois d'mars,
De l'autr' côté des Pyrénées,
Un arnachiste du Pays basque,
Pour lui apprendre à s'révolter,
Ils crient, ils pleurent et ils s'indignent
De cette immonde mise à mort,
Mais ils oublient qu'la guillotine
Chez nous aussi fonctionne encore.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
C'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment,
Et le roi des cons, sur son trône,
J'parierai pas qu'il est all'mand.
On leur a dit, au mois d'avril,
A la télé, dans les journaux,
De pas se découvrir d'un fil,
Que l'printemps c'était pour bientôt,
Les vieux principes du seizième siècle,
Et les vieilles traditions débiles,
Ils les appliquent tous à la lettre,
Y m'font pitié ces imbéciles.
Ils se souviennent, au mois de mai,
D'un sang qui coula rouge et noir,
D'une révolution manquée
Qui faillit renverser l'Histoire,
J'me souviens surtout d'ces moutons,
Effrayés par la Liberté,
S'en allant voter par millions
Pour l'ordre et la sécurité.
Ils commémorent au mois de juin
Un débarquement d'Normandie,
Ils pensent au brave soldat ricain
Qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui,
Ils oublient qu'à l'abri des bombes,
Les Francais criaient "Vive Pétain",
Qu'ils étaient bien planqués à Londres,
Qu'y'avait pas beaucoup d'Jean Moulin.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
C'est pas la gloire, en vérité,
Et le roi des cons, sur son trône,
Me dites pas qu'il est portugais.
Ils font la fête au mois d'juillet,
En souv'nir d'une révolution,
Qui n'a jamais éliminé
La misère et l'exploitation,
Ils s'abreuvent de bals populaires,
D'feux d'artifice et de flonflons,
Ils pensent oublier dans la bière
Qu'ils sont gourvernés comme des pions.
Au mois d'août c'est la liberté,
Après une longue année d'usine,
Ils crient : "Vive les congés payés",
Ils oublient un peu la machine,
En Espagne, en Grèce ou en France,
Ils vont polluer toutes les plages,
Et par leur unique présence,
Abîmer tous les paysages.
Lorsqu'en septembre on assassine,
Un peuple et une liberté,
Au coeur de l'Amérique latine,
Ils sont pas nombreux à gueuler,
Un ambassadeur se ramène,
Bras ouverts il est accueilli,
Le fascisme c'est la gangrène
A Santiago comme à Paris.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
C'est vraiment pas une sinécure,
Et le roi des cons, sur son trône,
Il est français, ça j'en suis sûr.
Finies les vendanges en octobre,
Le raisin fermente en tonneaux,
Ils sont très fiers de leurs vignobles,
Leurs "Côtes-du-Rhône" et leurs "Bordeaux",
Ils exportent le sang de la terre
Un peu partout à l'étranger,
Leur pinard et leur camenbert
C'est leur seule gloire à ces tarrés.
En Novembre, au salon d'l'auto,
Ils vont admirer par milliers
L'dernier modèle de chez Peugeot,
Qu'ils pourront jamais se payer,
La bagnole, la télé, l'tiercé,
C'est l'opium du peuple de France,
Lui supprimer c'est le tuer,
C'est une drogue à accoutumance.
En décembre c'est l'apothéose,
La grande bouffe et les p'tits cadeaux,
Ils sont toujours aussi moroses,
Mais y'a d'la joie dans les ghettos,
La Terre peut s'arrêter d'tourner,
Ils rat'ront pas leur réveillon;
Moi j'voudrais tous les voir crever,
Etouffés de dinde aux marrons.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
On peut pas dire qu'ca soit bandant
Si l'roi des cons perdait son trône,
Y'aurait 50 millions de prétendants.
Paroles et musique : Renaud Séchan (1975)