C'est avec une météo idéale que ce stage s'est déroulé: avec le soleil et avant le coup de vent. Depart samedi matin. Arrivés à port Navalo, notre premier équipage pour les France mer (Niko, Christian, Ulrich, Sagar) embarque sur la yole pour un premier parcours vers Houat (18km). Le reste de la troupe (on était 14 au total) prend la navette avec un chargement qui ne passe pas inaperçu: tout le matériel de camping et la bouffe. Le camping étant de l'autre côté de l'île depuis le port, nos rameurs rajoutent 4 km au compteur. A l'arrivée, ils sont salués par des plaisanciers sur leurs vedettes qui offrent un coup à boire. Un fois installés, le second équipage (Jérémy, Régis, Fred, Jean-Phi) part faire le tour de l'île, la troisième compo fera de même. La soirée débute par un fait qui restera en mémoire. Le club y a tenu un conseil d'admnistration (vous en trouverez bientôt le compte rendu). La journée de Dimanche voit de nouvelles sorties, dont un tour de Hédic et un tour de l'Ile aux Chevaux. Il arrive toutefois un incident où une rame est cassée... les sorties futures devront se faire à trois! Pour le retour, c'est le second équipage mer qui s'y colle. La traversée vers le continent aura été plus éprouvante. [mais je laisse les protagonistes mettrent leurs commentaires ici s'ils le veulent] De retour à terre, nous n'avons plus qu'à rentrer sur Rennes, nettoyer le matériel et tout ranger. En bref, une météo idéale (des conditions de mer ni trop faciles, ni trop dures), de la plage, de l'aviron, une ambiance rec'attitude... Encore merci à Ulrich pour l'organisation et à tous ceux qui ont aidés.
Dans la foulée d'un été déjà bien sportif, nous poursuivons par un stage mer du 11 au 13 août. Quittant Rennes, nous débuterons réellement dans le Golfe du Morbihan, à deux pas du goulet, afin de gagner l'île de Houat. De là, sorties (bi)quotidiennes pour nous permettre de mieux maitrîser notre (joli) bateau et nous familiariser avec les conditions du grand large. Ce stage est ouvert aux équipages se préparant pour les France et Internationaux mer. Si vous souhaitez être toutefois du voyage pour goûter une escapade mer, faites signe.
Après une folle semaine ; initiation à Chenonceau, 200km sur la Loire, tonique sortie en aviron de mer au large de St-Briac, dernière virée en 8+ et mémorable soirée barbecue dont le REC Aviron a le secret (cf. prochaine fiche pédagogique), il nous a fallu dire au revoir à nos invités. Merci à nos éminents représentant(e)s de Bristol et Lausanne. Sans vous, nous n'aurions pas osé proposer et vivre un tel programme. Merci à toutes et tous ; celles et ceux présents cette semaine, mais aussi vendredi soir, pour votre engouement, vos prises d'initiatives et l'attention porté à chacun. Spéciales dédicaces à Elena, Gaël et Gildas pour leur enthousiasme, leurs (nombreuses) qualités et compétences et leurs très bonnes idées. Pour 2008, nous retenons l'idée d'un regroupement en Suisse. La proposition d'itinérance entre lacs, montagne et Léman paraît déjà excellente. Pas de souci pour le transport de votre future yole de mer. Nous serons ainsi parés à toute condition météo. PS : Gav, if you need any rowers to complete your 8+, just ask us. We're OK.
L'accord de la municipalité reçu pour apposer le nom de l'association sur la façade du batiment, les travaux devraient commencer pour la fin de l'été. Christophe et Aude sont les pilotes chargés de la réalisation. En attendant leur feu vert et parce qu'ils l'ont sollicité, une p'tite chanson pour leur donner du cœur à l'ouvrage. Hexagone (1980) - Renaud Sechan Ils s'embrassent au mois de Janvier, car une nouvelle année commence, mais depuis des éternités l'a pas tell'ment changé la France. Passent les jours et les semaines, y a qu'le décor qui évolue, la mentalité est la même : tous des tocards, tous des faux culs. Ils sont pas lourds, en février, à se souvenir de Charonne, des matraqueurs assermentés qui fignolèrent leur besogne, la France est un pays de flics, à tous les coins d'rue y'en a 100, pour faire règner l'ordre public ils assassinent impunément. Quand on exécute au mois d'mars, de l'autr' côté des Pyrénées, un arnachiste du Pays basque, pour lui apprendre à s'révolter, ils crient, ils pleurent et ils s'indignent de cette immonde mise à mort, mais ils oublient qu'la guillotine chez nous aussi fonctionne encore. Etre né sous l'signe de l'hexagone, c'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment, et le roi des cons, sur son trône, j'parierai pas qu'il est all'mand. On leur a dit, au mois d'avril, à la télé, dans les journaux, de pas se découvrir d'un fil, que l'printemps c'était pour bientôt, les vieux principes du seizième siècle, et les vieilles traditions débiles, ils les appliquent tous à la lettre, y m'font pitié ces imbéciles. Ils se souviennent, au mois de mai, d'un sang qui coula rouge et noir, d'une révolution manquée qui faillit renverser l'Histoire, j'me souviens surtout d'ces moutons, effrayés par la Liberté, s'en allant voter par millions pour l'ordre et la sécurité. Ils commémorent au mois de juin un débarquement d'Normandie, ils pensent au brave soldat ricain qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui, ils oublient qu'à l'abri des bombes, les Francais criaient "Vive Pétain", qu'ils étaient bien planqués à Londres, qu'y avait pas beaucoup d'Jean Moulin. Etre né sous l'signe de l'hexagone, c'est pas la gloire, en vérité, et le roi des cons, sur son trône, me dites pas qu'il est portugais. Ils font la fête au mois d'juillet, en souv'nir d'une révolution, qui n'a jamais éliminé la misère et l'exploitation, ils s'abreuvent de bals populaires, d'feux d'artifice et de flonflons, ils pensent oublier dans la bière qu'ils sont gourvernés comme des pions. Au mois d'août c'est la liberté, après une longue année d'usine, ils crient : "Vive les congés payés", ils oublient un peu la machine, en Espagne, en Grèce ou en France, ils vont polluer toutes les plages, et par leur unique présence, abîmer tous les paysages. Lorsqu'en septembre on assassine, un peuple et une liberté, au cœur de l'Amérique latine, ils sont pas nombreux à gueuler, un ambassadeur se ramène, bras ouverts il est accueilli, le fascisme c'est la gangrène à Santiago comme à Paris. Etre né sous l'signe de l'hexagone, c'est vraiment pas une sinécure, et le roi des cons, sur son trône, il est français, ça j'en suis sûr. Finies les vendanges en octobre, le raisin fermente en tonneaux, ils sont très fiers de leurs vignobles, leurs "Côtes-du-Rhône" et leurs "Bordeaux", ils exportent le sang de la terre un peu partout à l'étranger, leur pinard et leur camenbert c'est leur seule gloire à ces tarrés. En Novembre, au salon d'l'auto, ils vont admirer par milliers l'dernier modèle de chez Peugeot, qu'ils pourront jamais se payer, la bagnole, la télé, l'tiercé, c'est l'opium du peuple de France, lui supprimer c'est le tuer, c'est une drogue à accoutumance. En décembre c'est l'apothéose, la grande bouffe et les p'tits cadeaux, ils sont toujours aussi moroses, mais y a d'la joie dans les ghettos, la Terre peut s'arrêter d'tourner, ils rat'ront pas leur réveillon; moi j'voudrais tous les voir crever, étouffés de dinde aux marrons. Etre né sous l'signe de l'hexagone, on peut pas dire qu'ca soit bandant si l'roi des cons perdait son trône, y aurait 50 millions de prétendants.
Après 3 jours de rame à 17Km/h de moyenne(courant avec et fort), nos randonneurs s'offriront demain une journée de repos. Leur arrivée sur Rennes est donc reculée d'une journée. Le barbecue prévu le 19 juillet est par conséquent reporté au vendredi 20.