Dimanche 22 mai un équipage du REC bravait la pénurie d'essence pour se diriger vers Nantes.Rendez-vous 9h au club de Léo lagrange pour leur randonnées annuelle sur l'Erdre. Objectif : ramer jusqu'au plaine de Mazerolle, 14 km au nord, pique nique au club de Sucé-sur-Erdre et retour en allant jusqu'à Nantes avant le retour au club.


A l'embarquement, 14 bateaux cette année, que des yolettes et un double canë, faute d'équipage complet (une yolette à deux, c'est lourd...).


Au départ donc Anna, Eléna, Cécile LC, Alban J, barré par Loutfi. On se retrouve dans une yolette flambant neuve, avec des avirons H, bref grand confort. Le ciel est nuageux mais contrairement à l'année dernière, il ne pleut pas.

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Un bateau neuf, des rameurs un peu moins...


On part donc tranquillement vers Sucé-sur-Erdre sous les conseils techniques de Loutfi. On passe devant divers manoirs et autres maisons de maître en attendant impatiemment les informations du guide touristique fourni par les organisations. Malheureusement, on a oublié de le prendre... Pour les informations historiques, on reviendra l'année prochaine...


On arrive donc à l'objectif après 1h30 de rame et un changement de barreur. On fait demi tour et on s'arrête pour le pique-nique au club de Sucé-sur-Erdre. Les victuailles ont été apportées par voitures, il n'y a plus qu'à se servir. On trouve la meilleure place sur un curieux ponton qui n'a pas de passerelle d'accès. Déjeuner au bord de l'eau donc, avec Eric notre ancien président, maintenant rameur au CNF.

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Un déjeuner sur l'Erdre


On commence à ranger, prêt à repartir, lorsque le tonnerre se met à gronder... Sous cet orage menaçant, on se demande si c'est bien sage de repartir maintenant, et surtout, la pluie, çà mouille...


L'averse se met donc à tomber alors que tout le monde est encore à terre, on attend que çà passe. Ensuite, les premières yolettes repartent. A notre tour, on prépare notre bateau, lorsque la pluie redouble. Lâchement on arrête et on retrouve l'abris sommaire des arbres en pensant à tous ceux qui sont sur l'eau.


Finalement, la pluie s'arrête, et le retour se fera intégralement au sec. La fin du parcours se fera sans problème tranquillement. Le changement de barreur mettra seulement l'agilité de certain à l'épreuve.


Un grand merci au CLL pour l'organisation !

Le 23 avril, 10 rameuses et rameurs du REC (Cécile LC, Célia, Eléna, Hélène, Philomène, Sidonie, Stephanie P, Antoine T, Laurent et Loutfi) viennent à la Base Nautique le samedi matin rejoindre le REC. Pour le créneau d’entraînement habituel d’entraînement ? Mais non, les voilà qui traversent toute la base. Jusqu’à nos voisins des Régates Rennaises qui nous ont amicalement invités à les rejoindre pour la traversée de Rennes jusqu’aux étangs d’Apigné. Près de 9 kms et 2 écluses à franchir par 6 bateaux en tout.

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Il va faire tout noir

 

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La lumière au bout du tunnel

Sous un ciel nuageux mais sans pluie, c’est une très belle ballade dont nous avons pu profiter. Traversée de Rennes, rame sous le Parking République. Dans une journée aussi sombre, on rame presque dans le noir et c’est très bon pour vérifier (ou augmenter) son relâchement et la bonne synchro entre rameurs. Après l’Ecluse près du Stade de Foot (Route de Lorient), ce sont de belles lignes droites (quoique parfois plus étroites que celles de notre bassin) le long des chemins de halage qui nous emmènent jusqu’à Apigné.

Pour le déjeuner, apéritif suivi un pique nique convivial près de l’étang d’Apigné. Pendant que nous préparons les embarcations pour repartir, on voit arriver un drôle de petit bateau (voir photo), avec dedans, … mais, est-ce l’effet de l’apéritif ? Non c’est bien Fred D et Séb R qui viennent faire coucou !

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Deux visiteurs dans une embarcation étrange (étrange ? l'embarcation ou les visiteurs !?)

Le retour est aussi agréable que l’aller avec cependant une attente un peu plus longue aux écluses où on ne peut pas rentrer à 6 yolettes quand l’eau remonte (et que ça chahute un peu plus).

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Le passage de l'écluse

Nous remercions les organisateurs des Régates Rennaises, et en particulier le coordinateur, Eric, pour l’invitation, le support logistique parfait (passages des écluses, pique nique, matériel), le prêt de yolette et l’excellente ambiance durant cette randonnée.

Rendez-vous à 11h au REC ! Quel bonheur de cumuler demi-grasse matinée et compétition d’aviron le même jour. C’est donc sous un soleil radieux de « vrai » printemps qui nous accompagnera toute la journée, que nous rejoignons le terrain de jeux de Basse Indre.

Il nous faudra parcourir trois boucles de 3km dans le sens horaire et virer 12 bouées tribord pour terminer ce trophée des 3 iles, qualifiant pour les championnats de France. Le courant s’annonce faiblement descendant et le vent quasi nul.

La routine d’avant course se met en marche : pique-nique, briefing des équipages, sieste, commentaires tout à fait objectifs et mesurés sur ce qui nous entoure, observations des premiers départs..

C’est décidé ! Gilles et moi, en double, irons nous placer au départ près de la berge, puis  garderons une trajectoire bien droite entre les barques au mouillage jusqu’à la première bouée. Notre objectif du jour se résume au respect de trois commandements :

1er commandement : au moins en même temps que tes concurrents tu partiras

2ème commandement : aucune bouée, ni au départ ni en course, tu n’embrasseras

3ème commandement : avec aucune pelle d’équipages concurrents tu ne fricoteras

Objectif atteint ! Après avoir protégé « NOTRE » zone de départ des envahisseurs solo et autres doubles, c’est avec enthousiasme que nous poussons sur nos canes une seconde avant la chute de la seconde boule noire et le coup long du signal sonore, nous permettant ainsi de nous élancer dans le trio de tête. Pendant que les équipages solo et doubles derrière nous se retrouvent et se chamaillent à la première bouée, nous relançons pleine coulisse une fois virée la seconde bouée. Mais l’équipage de Saumur a décidé que ça ne se passerait pas comme ça et nous rattrape pendant le premier tour les pirates ! Nous nous cherchons avec un second équipage pas loin derrière mais ils sont trop forts pour nous et passerons également peu après.

L’enjeu est donc maintenant de respecter la seconde partie du deuxième commandement et d’au moins conserver notre place. Contrairement à la manche de Saint-Malo plus agitée, les conditions aujourd’hui sont tout à fait favorables pour que notre duo puisse s’exprimer et mettre simplement en application ce qu’il sait faire.

C’est bon ! Après quelques hurlements de Gilles à faire pâlir un élan en rut, nous passons la dernière bouée sans heurts et avons conservé notre place jusqu’au bout. Ce qui nous donne un classement de  4ème sur 8 (catégorie senior) et 6ème sur 12 (senior et vétéran), et oui il y a deux classements pour le prix d’un à Basse Indre ! Nous sortons content de notre « ramerie » et d’avoir terminé dans la première moitié du classement.

Il y avait également un 4x+ masculin d’engagé avec Antoine T., Alban J., François V., Stéphane A., barrés par Stéphanie P. L’équipage a fait un départ correct qui les a placés dans le peloton de tête. Lors du premier bord, un premier bateau a été dépassé et les deux premiers passages de bouées se sont bien déroulés amenant le bateau en 3ème ou 4ème position (les avis des supporters divergent…), se rapprochant du concurrent suivant. Et là, c’est le drame, un poudoum…poum survient soudainement. Les rameurs restent dans la course, et continuent de ramer en regardant le rondin de bois sournois qu’ils viennent de heurter filer par bâbord. Mais bientôt la barreuse mettra fin aux espoirs de remontée vers le podium en indiquant que la barre ne répond plus… La course aura durée 1500m et 6’35…

La brève tentative de finir la course en faisant la direction à la rame échouera rapidement, tant le bateau est impossible à diriger sans gouvernail.

Tout le monde se remet de ses efforts et de ses émotions autour d’un sympathique buffet campagnard, dans une ambiance conviviale et musicale. Merci sincèrement au club de Basse-Indre pour leur accueil généreux et leur organisation au poil. Ils n’ont peut-être pas l’océan mais ils en ont l’esprit, et c’est bien là l’essentiel !

Ce we des 7 et 8 mai avaient lieu les 32ième régataïades de Nantes. Une compétition internationale étudiante organisée par notre grande soeur l'Université Nantes Aviron. Délégation rennaise un peu resrestreinte cette année avec uniquement un 8 masculin de Supélec (enfin Centrale-Supelec on doit dire maintenant). Les autres s'en mordront les doigts.

RDV matinal vers 6h15 ce samedi matin. Bonne nouvelle la météo est plutôt de notre côté. Météofrance avait oscillé entre beau, pluie et orages les jours précédents.

Réunion des délégués dès 8h, pendant que le reste de la troupe monte le bateau. Petite déception, notamment pour les organisateurs avec des engagements en baisse: seulement 12 8+ masculins notamment. C'est surprenant car la belle édition de l'an passé, après 2 ans d'absence, donnait envie de penser l'inverse.

Quoiqu'il en soit, nos supélec montent sur l'eau pour le premier parcours: un 1000m ou c'est le chrono qui compte (pour déterminer les séries).

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Bien que n'étant pas complétement satisfaits, ils obtiennent toutefois le 7ieme temps sur 12, pas si mal. Les temps sont très sérrés, il y a 6s de la 6ieme à la 10ieme place.

Viennent ensuite 4 séries à 3 bateaux, c'est simple: le premier en finale A, le 2ieme en finale B et le dernier en C. Supelec ne peut aller chercher l'ESSEC, bien devant, mais fait le boulot pour tenir Barcelone à distance et assurer la finale B.

DSC00697Supelec devant Barcelone en série

En finale B, supelec retrouve l'ENSEA, Centrale Paris 2 et Centrale Paris 3. Bon départ de Supelec qui sont bien dans le coup. Après la mi-course, quelles fautes appraissent, au contraire de Centrale Paris 3 qui décale tout le monde devant. Bien que longtemps 2ieme, Supelec lache physiquement face à l'enlevage de l'ENSEA qui repasse devant. Supelec arrive cependant à contenir Centrale Paris 2 et fini donc 3ieme: à 5s des premiers et 2s des seconds. Ce qui fait la 7ieme place au général, comme le chrono du matin. Dommage car ils pouvaient la potentiellement la gagner mais les adversaires ont bien ramé.

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Au premier plan Centrale paris 3 (qui finira 1er), puis Centrale Paris 2 (4ieme), puis Supelec, puis l'ENSEA qui remontera sur la fin pour finir 2nd

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Quelques mètres plus tard

Après cette relative déception, la pression retombe. On attache le bateau comme il faut, petit resto, puis retour à la base pour la soirée.

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On sympathise avec tout le monde, ici avec Karlshruhe, toujours aussi forts sur l'eau comme à terre

Dimanche, relative grasse mat puisque l'on décole à 9h30.

Les courses ont lieu cette fois en aval de la base au niveau de Motte-Rouge. Compte tenu des engagements, le jury a mis en place un système inhabituel. La première course sera un match racing ou le premier ira en tiers de finale et l'autre en repéchage.

Du fait du résultat de la veille, Supelec tombe contre l'ENSEA. Avec seulement 2s de retard sur 1000m la veille, Supelec a toutes ses chances.

 

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Alignement des bateaux (nb l'ESCP est rajouté mais il s'agit bien d'un match racing en ENSEA (rouge) et Supelec (au fond))

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Départ pas trop mal!

Les 2 bateaux se tiennent tout le début de course. Puis l'ENSEA prend une légère avance, mais Supelec ne lâche rien. Jusqu'au bout Supelec pousse mais restera 2nd pour 2 secondes (1'28 contre 1'26). Rageant, il faudra repartir en repêchage juste après manger.

En repêchage Supelec tombe contre Centrale Nantes qui a fait 1'29 sur le premier parcours.

Encore un départ correct de Supelec, mais Centrale Nantes est bien aussi. Centrale Nantes a une petite avance mais zig-zag un petit peu, Supelec revient à hauteur. Dans les derniers coups, Centrale Nantes arrive à réhausser sa vitesse et gagne d'une pointe. Supelec est encore derrière pour une seconde (1'28 contre 1'27). Cela implique donc une finale D pour supelec (soit les places 10 à 12). C'est un peu frustrant quand on voit que 1'28 est le 6ieme temps des séries (sur 12) et le 3ieme temps de repêchage (sur 6) mais Supelec est tombé contre les "mauvais" adversaires.

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photo prise à 10m de l'arrivée, soit après 1'25 de course

Quoiqu'il en soit, il ne reste plus qu'une chose à faire, finir ce we sur une victoire et si possible avec la manière.

En finale D, Supelec est au milieu contre l'ESCP et Supaéro. Bien concentrés, nos rennais ne se crispent pas sous la pression. Supéaro zig zag trop et perd du temps. L'ESCP tient bon mais Supelec est bien dans le coup et fait glisser notre 8+ "Oxford". Finalement, supelec gagne avec plus de 4s d'avance et un temps de 1'24 (un temps équivalent 2ieme de la finale B!). Enfin la délivrance et elle est méritée.

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belle victoire pour finir le we

Le parcours du dimanche est proche du centre ville et très passant. Ce qui permet au public de bien voir les courses avec les commentaires

On remercie l'UNA pour tout son boulot sur cette nouvelle belle édition des Régataïades, ainsi que toute l'équipe d'arbitrage .

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Samedi dernier 23 mars, nos équipages universitaires avaient rendez-vous à Nantes pour le championnat inter académique, qualificatif pour les Championnats de France universitaires du mois prochain. Le programme est d'une seule course en ligne, sur 1000m. La météo semblait clémente au départ mais le vent s'est bien levé et a refroidi tout le monde. heureusement pas de pluie.

2 équipages étaient présents : un 8 masculin Supelec et un 4x féminin Agrocampus.

Chez les filles, quatre bateaux engagés. Nos agros, qui ont toutes débuté à la rentrée dernière ne peuvent pas grand chose contre 3 autres équipages assez aguerris. Elles se placent 4/4.

Du côté des 8, déception sur la participation car il n'y a que 2 engagés: Supelec et Centrale Nantes.

Les Supelec se placent 2/2.

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Le lendemain, nous reprenions la route avec certains direction Chateau Gontier (entre Laval et Angers).

Une autre régate en ligne sur 1000m, mais cette fois fédérale (équipages de club) et plus universitaire (équipages d'écoles). Voici le compte rendu par un rameur:

Le dimanche 24 avril avait lieu la régate d’aviron de château-Gontier.
Cette compétition a regroupé cette année environ 500 rameurs venus de régions et villes différentes.
Pour l’occasion, deux bateaux étaient présents pour représenter le REC Aviron :
- Un skiff pour Marc
- Un 4 de pointe par 4 Supélec : Maxime, Christian, Jason et François (remplaçant de Luca)

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Le parc à bateaux s'étend jusqu'à la dernière maison au fond

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Bonnes conditions du matin

Les 5 rameurs semblent prêts et l’installation des bateaux se fait rapidement, malgré le monde et le manque de place. Après la réunion des délégués, plusieurs choses ont été annoncées :
- En catégorie sénior, le nombre de bateau participant en 4 de pointe sans barreur (3 bateaux) et en skiff (2 bateaux) est faible, à la différence du nombre de bateau dans les autres types d’embarcation (8 huit de pointe, 14 doubles) 
- Le skiff n'a pas de chrono au programme et partira directement en finale l’après-midi.

La course pour les séries du 4 de pointe est prévue pour 10h40.
Les mises à l'eau ne sont pas très coordonnées, ce qui force les 4 rameurs à attendre un bon moment qu’un ponton se libère afin d’embarquer.
Une fois sur l’eau, les rameurs se règlent et partent pour remonter le couloir afin d’attendre pour la course.
Les conditions du matin sont plutôt bonnes, malgré le froid et les nuages menaçants.
La course du matin est une course de 1 kilomètre au format tête de rivière (départ donné bateau par bateau).
Malheureusement, le monde sur l’eau et les dimensions du bassins de permettent pas aux rameurs de s’entrainer correctement et de trouver une cohésion pour ce bateau remanié avec une composition plutôt inhabituelle (un rameur débordé).
Le 4 de pointe réalise une course compliqué avec quelques aléas dans la direction et avec un peu de précipitation, bien que la condition physique des rameurs soit bonne.
Le 4 se classe 3ème/3 avec un temps de 3 min 23 et un retard conséquent (15s) par rapport aux autres concurrents (CA Nantes et Gouet AC), ce qui n’empêche pas les rameurs d’être positif sur leur prestation.
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Les 5 rameurs profitent d’un pique-nique bien mérité au bord de l’eau pour regarder les séries des huit de pointe.
Le premier bateau à repartir pour les finales est le skiff à 14h50.
Les conditions sont moins bonnes qu’en fin de matinée, les vagues et le vent se sont renforcés. Le vent pousse tout le monde, arrivants et partants, dans le virage, ce qui rend difficile la navigation. Le skiff terminera sa course derrière le skiff de Cholet dans une non-course faite de vent et de vagues. Dommage.

Ayant mieux anticipé le stress de la montée au départ, le 4 de pointe lui s'est bien mobilisé et part pour sa finale de 15h45.
L’équipage trouve alors plus rapidement ses repères, ce qui permet à l’équipage de bien se coordonner.
Le départ est lancé, et malgré que l’équipe se précipite moins, la fatigue physique et les problèmes de direction font perdre un certain temps à l’équipage qui ne sortira pas de perf et se reclasse 3ème.
L’équipage est quand même content des deux courses effectué, et les 5 rameurs en profitent pour regarder la finale A des 8 de pointe séniors avant de reprendre la route de Rennes sur les coups de 18h.