Ce dimanche 10 décembre 2016 se tenait le traditionnel Challenge Rennais Universitaire, une compétition qui se déroule chaque année au REC et qui permet aux étudiants de Supélec qui ont débuté l’aviron cette année de se lancer une première fois dans l’aventure de la compétition.

Centrale Nantes et l’UNA ont répondu à l’appel en composant chacun un équipage de 8, et les anciens du REC se sont également joints à nous. C’était la première compétition de la saison pour le 8 de Supélec qui était composé de 3 deuxièmes années et de 5 premières années.

Le format de la compétition était le même que chaque année : le matin, deux sprints de 1000m en 8+, et l’après-midi, un relais planche à ramer – ergo.

Pour les deux sprints du matin, c’est sans surprise le bateau du REC qui s’impose à la première place avec un équipage expérimenté. Supélec s’en tire modestement à la 3ème place deux fois d’affilé. L’équipage Supélec a encore à apprendre : nous avons raté un départ, avons essuyé quelques fausses pelles, et avons fait face à quelques problèmes de synchronisation, mais il y a aussi eu du très bon et cette compétition nous a permis de renforcer la cohésion et la motivation au sein du groupe. C’est prometteur pour la suite de la saison dont l’objectif final est le championnat de France universitaire.

L’après-midi, l’équipage du REC était parti, et Supélec s’est illustré en terminant premier au relais planche à ramer – ergo, grâce à une répartition stratégique des membres de l’équipage, une belle manière de terminer la journée !

Il n’y aura pas eu autant d’équipages que prévu pour cette édition 2016 du CRU, mais il n’empêche que la bonne ambiance était au rendez-vous ! Nous remercions l’UNA, Centrales Nantes et le REC pour leur participation.

A l’année prochaine !cru2016

Quelle meilleure opportunité qu'une armistice pour aller guerroyer en terre lointaine?

Évidemment cette phrase je viens de l'inventer comme belle accroche, je n'ai pas fait ce genre de rapprochement en m'inscrivant à la tête de rivière de Mantes-la-Jolie ce vendredi 11 novembre. Sur le bassin olympique de 2000 mètres, il s'agissait donc d'un gros aller-retour sur la longueur du bassin, avec virage de bouée au bout, pour un total évident de 4000 mètres. Je participais à l'épreuve de skiff senior, et je représentais l'ensemble du Grand Ouest à moi tout seul, tous équipages confondus. Sans pression.

La tête de rivière (TDR), ça veut dire que les bateaux partent les uns derrière les autres, à raison d'un départ toutes les 30 secondes, et c'est le chrono qui détermine le classement à l'arrivée. J'ai donc pris le départ après 10 minutes à me peler les miches devant la ligne, entre deux skiffs de Boulogne-Billancourt : départ médiocre, pelles mal calées dans l'eau, je pars de travers... Les premiers coups annoncent une course dure. Même si c'était la toute première fois que je montais sur ce bateau, prêté par mon club formateur de Versailles, ça n'excuse pas tout. Heureusement ces sensations se sont vite dissipées! Une fois lancé, je m'installe dans ma course, je tiens ma cadence, et le bateau décolle mieux. Un coup d’œil rapide de temps en temps à ma montre GPS me donne une moyenne de vitesse autour de 13,5 km/h. Pas assez pour courir après les gros, mais pour moi c'est un bon début. Et j'arrive à maintenir et même creuser l'écart avec mon poursuivant. Au virement de la bouée, l'enseignement de la mer se fait sentir : virage au cordeau, puis relance en demi-coulisse, et le bateau file tout de suite! Petit corps en bonne santé aurait été fier de moi! La relance s'avère efficace pour me remettre dans le bouillon, et estimer mes réserves d'énergie un peu mieux : j'en ai encore sous le pied, ça va donner! Le deuxième 2000 va plus vite que le premier, à un peu plus de 14 km/h, la cadence monte, jusqu'à l'arrivée où l'enlevage se fait à 29 coups/minutes.

Je suis rincé, je me suis fait plaisir, objectif atteint.

Bon, le récit est épique, mais ça ne m'amène pas bien loin puisque je ne suis que 20ème sur 34, avec un temps de 17:54.9 (presque deux minutes de plus que le premier). Malgré tout ça donne de bons repères sur le temps, les sensations en skiff, pour ce début de saison qui s'annonce chargé !

Je ne pourrai évidemment jamais assez remercier le Cercle Nautique de Versailles qui m'a prêté un bon skiff Vega, fraîchement réglé !

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L’assemblée générale du REC aviron s’est tenue le 5 novembre dernier. Une quarantaine de membres ont répondu à l’invitation. Au programme, une revue des bilans moral et financier de l’année écoulée ainsi que des bilans d’activités des différentes commissions du club. A l’issue de cette assemblée, les membres du CA ont été élus. Avec ce nouveau staff, tout est en place pour la nouvelle année d’aviron:

  • Président : Alban JEANTHEAU
  • Vice-Président : Gilles NICOLAS
  • Trésorier : Antoine VASSEUR
  • Trésorière adjointe : Anne PEYHORGUE
  • Trésorière adjointe : Lucile LE GUILLOU
  • Secrétaire : Marc NOUGIER
  • Secrétaire adjoint : Frédéric DELAIVE

A la suite de l’assemblée générale se tenait la 1ère soirée de l’année. Les débutants de septembre et d’octobre ont répondu en masse, apportant chacun un petit cadeau pour leur parrain/marraine tiré au sort au cours de la soirée. De nouveaux adhérents, également présents, ont aussi bénéficié du parrainage. Soirée réussie donc, avec près de 50 rameurs réunis autour de tables richement fournies en toutes victuailles…

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Prochaine soirée : le Noël du REC en décembre. On vous attend aussi nombreux, et même plus !....

[nb: la news des chpt de France, qui se sont déroulés 1 semaine plus tôt, est en dessous de celle-ci]

Vendredi 21/10:

Nous voici à Monaco. Après la course de Menton, on se dit qu’il faut continuer à se faire plaisir. Peu importe le résultat, l’essentiel est là, devant nous (enfin derrière quand on rame).

Série quatre barrée femme:

Deux séries qualificatives de 4km, douze bateaux chacune, vingt promus dans l’arène finale pour le grand show. Il faut être dans les dix premiers de notre série. Cette fois, on filme, on ne va pas rater ça. Echauffement, ça bouge peu, c’est relativement calme. Tous les équipages sont un peu tendus, tout le monde est sur la ligne cinq minutes avant le départ. Il faut dire qu’un départ à 9h, ça pique. Heureusement qu’il fait beau.

On se prend une bonne place avec de la marge autour dans le peloton sur la ligne. Peine perdue. Un bateau à bâbord vient nous coller avant de finir dans les rames de Thonon. Quinze secondes avant le départ, c’est la barreuse espagnole de douze ans et demie qui ne baragouine pas un mot d’anglais qui vient nous plomber à tribord… on anticipe un peu, “pouet” et bing, boum, badaboum, des pelles espagnoles dans la tête. Bref, on finit par partir quand même avec deux longueurs de retard sur les premières et une sur le peloton. Dans le bouillon du troupeau, on ne peut que s’assurer que les mamies anglaises et italiennes restent derrière pour être dans les dix qualifiés.

Les sensations sont là, on déroule sans se cramer pour la finale. Le parcours n’est pas génial, ça manque un peu de bouée et de virages serrés. Ce n’est pas la meilleur course mais le boulot est fait : on est qualifié !

Série quatre barrée homme :

17h : C’est parti pour la troisième et dernière série des quatre barrées séniors hommes. Nous y retrouvons quelques équipages français : Monaco (médaillé d’or une semaine avant), Dunkerque (encore eux…), St Malo et Cassis. Nous sommes 17 sur la ligne de départ : les 7 premiers auront leur place en Finale A, les 6 suivants en finale B et les quatre derniers verront leurs championnats du monde se terminer prématurément car aucune finale C n’est prévue samedi.
Avant la course, personne ne se prononce explicitement sur l’objectif mais chacun pense à une Finale B. La première finale se présentant comme inaccessible au vue des palmarès, des gabarits et des embarcations de nos concurrents (en effet, les coques étaient essentiellement de la marque Filippi, tout en carbone. Nous pouvons compter une bonne cinquantaine de kilos en moins par rapport à notre bonne vieille Safran).
Le parcours étant de 4km : ce sera très court, l’effort sera intense, faudra se mettre dans la course dès le départ, pas le droit de s’endormir. Niveau météo : contrairement aux courses de la matinée, un gros clapot s’est formé.  Les vagues surprennent, au quatre François joue aux montagnes russes, la barreuse se prend une petite douche au passage : une vraie compétition d’aviron de mer s’annonce !
Le départ est lancé, on pense à être ensemble, à replacer, à être dynamique, tout de suite sur les jambes, on raccourcit le mouvement… Fin du premier bord : les rennais sont toujours dans la course, surmotivés, ils sont 10emes. Notre Safran a beau être un peu lourde, elle tourne super bien comparée aux Filippi ce qui nous permet de passer à l’intérieur du virement, d’éviter les collisions et de laisser un équipage derrière nous : on passe 9eme. On entame un bord de surf : on va voir qui sont les vrais rameurs de mer. C’est parti : on se fait plaisir, ça glisse, ça file, on se repose sur la vague et on en profite pour dire « bye-bye » à un autre équipage : nous voilà donc 8eme. Juste devant nous : Dunkerque ! Allez, on n’a pas réussi à les avoir aux Frances, c’est le moment de prendre notre revanche : on tente de les raccrocher ! Ça remonte, tout un peloton de bateaux est juste devant, c’est accessible. Mais on le savait : 4km c’est très court… trop court pour rattraper les bateaux : on finit donc la course 8eme. Au pied de la finale A mais avec un sourire « GRAND COMME CA » car c’était vraiment une belle performance ! Au pied de la Finale A vous dites ? Haaa mais ça c’était sans compter les Italiens qui jouent aux auto tamponneuses entre eux lors des virements !! 60 secondes de pénalité plus tard et nous voilà au 7eme rang de cette série ! Et qui dit 7eme : dit FINALE A !!

Samedi 22/10:

LA finale 4x+SF (CW4x in English).

L’objectif n’est pas de gagner, c’est de se faire plaisir en ramant, ensemble. Convertir tous les sacrifices de l’année en plaisir partagé, pour une demi-heure de gloire confidentielle. Même si la pression est là, c’est moins pesant qu’à Menton. On s’échauffe tranquillement, la mer est comme la veille, ni calme, ni agitée, mais ça bouge un peu.

Cette fois, pas question de se faire piéger au départ, on se colle à la bouée intérieure sur la ligne de départ, on a de la marge. Enfin, on avait de la marge jusqu'à ce que les allemandes, cette fois, viennent nous coller. Stratégie toujours pas élucidée à ce jour, nous demanderons l’avis d’un rameur exilé en Allemagne... Avec le vent, c’est vu d’avance que ça ne passera pas pour elles, mais c’est trop tard pour manœuvrer de notre côté.

On anticipe le départ, on part devant, mais patatras, le navire allemand nous fonce dessus comme des brutes en voulant éviter de se prendre la bouée de la ligne de départ. Oui, évidement, pas besoin d’être ingénieur aéronautique pour le deviner, ça ne passe pas ! Le mètre monégasque est le même qu’ailleurs. Et bing, encore une pelle dans la tête. A quand la prime de risque pour les barreurs ? Moins gêné que la veille, nous restons au contact dans la deuxième moitié du peloton. Ca « gueule » de tous les côtés, dans toutes les langues. Aux 1000m, les gros équipages prennent le large. On se bat modestement mais tout aussi intensément de notre côté, pour un bord à bord avec des italiennes et des monégasques, entre la dixième et la quinzième place. On révise le geste, proche de l’eau, tomber vers l’avant ensemble, etc. Côté italien, on apprend à compter jusqu’à dix. Vite barbant ! Nous décidons à l’unanimité de les laisser à leurs calculs pour aller titiller les monégasques.

A l’intérieur au premier virement, nous prenons l’avantage. Celles-ci nous rejoignent pour un bord à bord qui aurait pu être sympathique si les nantaises emmenées par Marie Le Nepvou, sorties de derrière les fagots, n’avaient pas essayées de passer au milieu, là où, évidement il n’y avait pas la place (grrrr). Bref, on s’écarte un peu pour laisser passer le train (et éviter la casse). Et on y perd un peu sur notre duel avec Monaco. Nous revenons sur elles à la bouée suivante, mais elles sont de nouveau devant. Cette course, c’est la chance de notre vie, on y croit à mort. On pense à Heroes de David Bowie et on se dit que c’est jouable, là, maintenant ! On remet des jambes, c’est la dernière course de la saison, on donne tout ce qu’on a, ça glisse. Pourtant la réalité nous rattrape. Il n’y aura plus assez de bouées pour reprendre l’avantage sur cet équipage trop à l’aise chez lui. Les « bébés muscles » ont déjà trop donnés pour un exploit. Peu importe, on se fait plaisir, on ne lâche rien, on y croit jusqu’au bout. Malgré tous les efforts consentis par l’équipage, les places sont faites. L’approche du port annonce la délivrance de toute la saison. On passe la ligne d’arrivée devant une foule enthousiaste et acquise à la cause de tous les équipages, avant de s’écrouler.

Peu importe la place finalement (17e), c’est encore la meilleure course de la saison. Votre passager vous remercie pour ce voyage et ce spectacle.

Bref, c’était vraiment génial.

Finale A quatre barrée homme :

Encore une fois ce sont les seniors hommes en quatre barrées qui clôturent ces championnats. Le parcours est de 6km, 6 bouées à virer, 23 bateaux alignés, une dizaine de nationalités différentes.
La météo est la même qu’hier : le clapot se lève au fil de la journée : ce sera une belle finale de championnat du monde !

La ligne de départ n’a pas changée, un peu trop restreinte aux yeux de la barreuse qui craint une collision sur les premiers coups de rame (après 2 collisions sur les 2 départs des filles, « jamais deux sans trois » il paraît…).
3 minutes… 2 minutes… 1 minutes… GOOOOO ! c’est parti, le départ est lancé, pas de collision (ouf…), ça crie dans tous les sens et dans toutes les langues, un vrai Souk ! Les gars sont concentrés, la tête dans le bateau, ça pousse sur les jambes, ça replace, quelques fausses pelles sont faites mais sans incidence. Le premier bord est déjà bien entamé, le peloton est encore groupé, pas vraiment de distance entre les bateaux. Les italiens sont à notre gauche, les américains pas loin, les ukrainiens à notre droite, les nantais juste derrière… Mais ils ont mangé quoi nos rameurs rennais ??? Auraient-ils découvert le secret de la potion magique ?? La première bouée arrive : attroupement de Filippis avec des virements un peu hésitant : on contourne le tout et on entame le bord de surf. On se fait plaisir et on se retrouve à côté de Thonon (4eme au championnat de France la semaine dernière) sans pour autant réussir à les dépasser lors du virement suivant. La course continue, on remonte petit à petit sur un bateau ukrainien, on se fait balloter de tous les côtés par les vagues, on évite de se désorganiser, on raccourcit, on reste ensemble et on cale le geste tant bien que mal. On voit un équipage à nos fesses qui remontent dangereusement... qui est-ce donc ? Mais c’est DUNKERQUE !! Pour une fois on est devant eux ! Il reste seulement 600m, c’est décidé : ILS NE PASSERONT PAS ! L’équipage entier donne tout ce qu’il a : les rameurs n’en peuvent plus, ils ont mal partout, la barreuse encourage tout ce qu’elle peut, en perd sa voix. Il reste 200m mais Dunkerque remonte toujours. Chacun va puiser dans ses dernières ressources, ce dernier bord à bord aura été magnifique pour au final laisser la pointe rennaise passer la ligne d’arrivée seulement 3 secondes avant les dunkerquois.
Au final nous arrivons 16eme de cette finale A en 27:02, une très belle course !! (Avec en prime un coucou du prince Albert de son bateau ;) ).

En résumé : de superbes émotions et des souvenirs qui resteront gravés !

Vendredi 14/10:

Série quatre barrée homme :

Après un orage comme rarement on en a en Bretagne (un palmier déraciné a pris place au beau milieu de la route, aucune visibilité avec la pluie…) le temps se calme et les courses sont maintenues pour l’après midi, mais sur le parcours de repli : les choses sérieuses vont commencer !

Les séries des quatre barrées seniors hommes débutent à 16h. Nos rameurs sont dans la première course en compagnie de gros équipages (Monaco, Nantes, Thonon, Gravelines, Corbeil, … Quelques rameurs présents aux jeux olympiques nous tiennent compagnie sur la ligne de départ.).

« 10 secondes, … 3 secondes… GOOOOOO ! » C’est parti pour 6 km et un premier loooonnnng bord de 2,8km avec des vagues légèrement de travers, mais les rennais se débrouillent comme des chefs et se positionnent en 5eme position au premier virement. La consigne : terminer dans les 10 premiers, ne pas s’épuiser lors de cette course. La finale c’est demain : c’est là que nous enverrons les watts. Le deuxième et le troisième bord se passent sans encombre dans un clapot un peu déstabilisant, un petit surf et un bord à bord avec Dunkerque dynamise un peu la course, nous finissons le parcours en 7eme position. Les premiers de la série sont Monaco et Nantes, l’équipage de Dunkerque lui termine en 5eme position.

Chez les femmes, pas de série qualificative. Trop peu de bateaux engagés, c’est dommage.

Pour consoler tout le monde et se mettre dans le bain, une course « open » sans enjeu est organisée et rassemble les équipages en quatre barrés junior homme, femme, mixte et senior femme. La participation est libre.

On y est, c’est parti avec un départ prudent. Puis le temps se lève. Si les hommes ont fait la course sous le soleil, pour les femmes c’est nuages et pluie après quelques centaines de mètres effectués. Pas de stress, on fait la course dans le peloton (enfin un peu derrière) pour se chauffer et prendre la température du bassin. En conclusion, l’eau est chaude (et salée). Même celle qui tombe du ciel. La mer est un peu agitée, ça tape un peu à l’avant du bateau, Caroline joue la crêpe sur son siège. Elle en sortira indemne. Pas de classement à l’issue de cette course. On apprendra quelques minutes après l’arrivée que la course a été annulée après le départ... Les concurrents sur l’eau n’ont visiblement pas été informés.

Samedi 15/10:

La direction de course a choisie de garder le parcours de repli, malgré des conditions météo extrêmement favorables. Le parcours sera donc le même que pour les séries de la veille. La communication est assez hasardeuse de la part de la direction de course et nous n’avons pas vraiment d’explication. Peu importe, on connaît le parcours, c’est le point positif.

Finale A du 4x+SF :

Après un bon échauffement sur l’eau, nous voici alignés sur la ligne de départ. Celle-ci a l’air un peu oblique par rapport à la première bouée. Du coup, beaucoup de bateaux tentent de se tasser du côté où le bord sera le plus court.

On la joue subtile un peu à l’écart et on part juste avant le “pouet” pour se retrouver aux avant-postes dès les premiers coups de rame. Rapidement, quatre gros équipages prennent les rennes de la course. La lutte pour le podium se jouera entre eux à l’approche de la première bouée. Pour nous, c’est la cinquième place qui est en jeu. Sur le premier long bord, la place est accessible, nous somme en bord à bord avec Cassis. Les quatre premiers ne sont pas loin. Un accrochage à la bouée pourrait changer la donne. Heureusement, pas d’accrochage dans le groupe de tête à la première bouée pour un virage presqu’en épingle. Chacun vire sans encombre pour prendre le vent et les vagues de travers légèrement porteurs. Là, on se dit que les filles vont nous mettre un surf digne de Kelly Slater pour gratter tout le monde sur le deuxième bord. Bon, l’équipage préfère le marché local et s’oriente vers Brice de Nice pour les surfs. Les vagues ne permettent pas vraiment de lancer le bateau. Les efforts nous maintiennent au contact du bateau nous précédent. On y croit pour le rattraper, tout en résistant héroïquement (rien que ça !) au retour des malouines. Celles-ci nous poursuivant telles des goélands convoitant un sandwich sur la plage du Sillon. Les rameuses de Cassis finissent par nous lâcher, trop fortes. Par contre, St Malo, désolé, il faudra repasser : aujourd’hui on ne lâche rien. Bref, nous n’aurons pas la cinquième, mais nous avons fièrement gagné cette sixième place au terme d’une belle course qui restera certainement la meilleure de la saison.

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Manon, Raffaella, Lucile, Caroline, barreur : Jérôme

Finale A quatre barrée homme :

16h30 : Place à la dernière course de ces championnats de France : la finale des quatre barrés séniors hommes.

Le temps est plus calme qu’hier, l’effort sera un peu différent : il faudra une technique irréprochable, une bonne glisse et une grande patate sur les cales pieds pour rivaliser avec les beaux bébés de Monaco, Nantes, etc.
Le départ est donné, le parcours n’a pas changé depuis hier : la barreuse et les rameurs ont déjà leurs repères. Premier virement, la cadence est toujours élevée, la patate est là, on continu pour les 3,2 km qu’il nous reste. Dunkerque est juste devant : totalement accessible aux yeux de la barreuse impuissante qui tentera tant bien que mal de pousser sur ses jambes, ses bras mais surtout sur sa voix pour les doubler. Le bateau adverse se rapproche petit à petit mais pas assez vite pour passer la ligne d’arrivée avant eux, les rennais sont épuisés, les muscles chauffent, font mal, des gémissements se font entendre, ils auront tout donné ! Au final une belle 8eme place nous est accordée en 24min34. Les médaillés seront Monaco, puis Gravelines et enfin les Nantais.

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Jérôme, Marc, Antoine, François, barreuse : Manon

Les doubles:

Bien que nous n'ayons pas encore leurs impressions, n'oublions pas nos doubles masculins engagés:

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Gilles / Fred

 

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Stéphane / Jean-Michel