Le lendemain de Barneville-Carteret, encore connu sous le nom de Barneret-Carteville, s'annonce la régate de Paluden ! Le REC qui partait pour 14 rameurs la semaine précédente se retrouve à seulement 7 engagés le jour J. Qu'à cela ne tienne ! Les conditions sont moins violentes que la veille, toujours du vent mais beaucoup moins de vagues. Voila une bonne chose !

 

SF4x     (Pauline, Ania, Elsa, Emmanuelle, bar : P'tit Seb)

(Paula, Ainara, Elisabela, Manuela, bar : Sanchez)

 

Par soucis d'anonymat et de protection des individus, les prénoms des engagés ont été changés. Merci de votre consternation.

 

À peine arrivé au club, le temps d'une petite réunion, notre équipage féminin du REC s'apprête à embarquer pour cette manche. Un échauffement devant le port, et nous nous approchons du départ. Côté intérieur, nous anticipons le vent sur la ligne et gardons une bonne place pour le départ. La minute finie, nous nous élançons à l'assaut du premier bord, rapidement en tête. Les pelles s'élancent et retombent, le premier bord est vite traversé, après les deux bouées passées débute le bord du retour vers le port. C'est aussi le premier bord annonciateur de la tourmente de cette course. Vers le milieu du bord, nous remarquons les équipages adverses bien éloignés latéralement de nous. Viserait on un mauvais point ? Voilà Sanchez déstabilisé. L'arbitre fait signe de se déporter. Sanchez étonné, suit les directives, et nous retrouvons finalement le groupe, rejoignons la bouée la plus proche de la côte, perdant du temps à nous déporter. De nouveau proches de Paluden, nous nous battons férocement aux bouées. Fort heureusement l'intérieur nous assure un avantage certain dans les virements, au coude-à-coude. Bref, le zigzag terminé, nous amorçons la fin de cette première boucle de 3km, la première place de nouveau à nous. Sanchez se dirige vers la bouée de la ligne d'arrivée ; mais très vite, se pose un nouveau soucis : l'équipage de Paluden vise la ligne de départ. Deux navires, deux barreurs, deux bouées ... deux parcours ? Il ne peut pourtant en avoir qu'un, nous en sommes conscients. Pas d'arbitre pour être guidés cette fois-ci. Le doute est puissant, mais une décision doit être prise. La route se poursuit, le bord du retour se fait plus difficilement, et nous finissons ce parcours en passant la ligne d'arrivée en tête, quelques longueurs en avance, Paluden toujours derrière. Sanchez se faisant confiance sur sa compréhension du parcours, le cap a été gardé. L'histoire lui prouvera qu'il avait tort.

Résultat : Disqualifées.

SF4x_Paluden

SH2x     Pipo et mollo à l’Aber en Vrac..

 

Départ à 14h15. Vent SSO. Une bonne dizaine de concurrents au départ prêts à en découdre pour cette manche qualifiante dans ce terrain de jeu bien connu du REC : l’Aberwrach.

 

Nous avions décidé de nous placer SSO de la ligne afin d’optimiser le courant jusqu’à la bouée A située Ouest. A priori bonne stratégie en effet sauf que nous nous plaçons presque à l’opposé préférant finalement avoir de l’espace pour lancer le bateau plutôt que de risquer la même déconvenue qu’à Arcachon et s’entremêler les pelles avec les autres concurrents en position. Nous ne sommes pas là pour casser le bateau. Dommage quand même car la seconde boule du bateau de comité de course tombe et nous lançons difficilement le bateau. Le premier bord que nous affrontons en bord à bord avec un double de Treguier nous met tout de suite dans le bain d’une course qui s’annonce être une lutte entre le vent SSO, le courant de la marée montante, et les vagues provoquées par les chalutiers et autres délectables embarcations motorisées..

Les virements de bouées successives E, F et G à 160° et quelques contacts avec le double de Treguier avec qui nous sommes restés en bord à bord tout le long de la course nous font perdre de la vitesse mais nous le laissons finalement derrière nous jusqu’à l’arrivée, ainsi que deux autres adversaires dont Paluden qui a cassé.

pal1

Au final, départ décevant, parcours et conditions pas si faciles dès que l’on quitte le port, et qui nécessitaient une technique que nous n’avons pas réussie à développer comme nous l’espérions.

 

Mais comme à chaque fois, on a beau se lever tôt et en baver, on rentre avec le sourire et des axes de progression infinis que nous pourrons travailler entre Jersey et Carteret par exemple!!

 

 

Cela aurait pu être une bien sombre journée pour le REC qui ne s'est pas distingué en ce jour, mais heureusement le soleil était présent pour compenser ! La revanche à Brest !

Quittons nous sur une citation attribuée à Bébert notre ami de toujours, "Une personne qui n’a jamais commis d’erreurs n’a jamais tenté d’innover." , quoique je préfère celle de David Gemmell " Celui qui n'a jamais fait d'erreur, n'a jamais rien fait." Faut dire, innover c'est chouette, mais innover à ce point, ça n'a pas l'air de plaire tant que ça aux arbitres. Assurément.