[NDLR: cet article est la partie 2 de la news, la première partie est dans l'article en dessous]

>>> Vendredi la guerre est déclarée : les demi-finales.

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Parcours des demi-finales - 4 000m - 8 bouées

Débarquement de nos supporters : Papa/maman Vivier et Gautherot, copains/copines, les drapeaux de France et bien sûr le Gwenn Ha Du sont de sortie, le fan club est réuni, on peut commencer ! Les femmes FRA06 ouvrent le bal des demi-finales, puis le FRA03 et enfin les hommes. Au terme de courses où le niveau est bien présent, les 3 embarcations terminent dans les 10 premiers et c'est donc la qualification en finale A pour tous !

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- Le FRA06 a tout donné en déposant 4 bateaux derrière elles (9e place) pour atteindre la grande finale ; une prouesse pour un équipage -mixé avec Marine de Lorient- dont les entraînements au complet se comptent sur les doigts d'une main.

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- Accrochage à la bouée entre l'Irlande et le FRA03 ; la finale A s'est jouée à peu de chose puisque les arbitres ont longuement hésité à nous mettre une pénalité (non méritée) qui nous aurait fait passer de la 7e à la 12e place ("- Allez, on repart ! - Ça va pas être possible Marie, on est sur un autre bateau là !").

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- Enfin, la technique de déconcentration de la nage du 4x+SH (consistant à pousser des cris suggestifs en respirant) a failli atteindre leur barreur mais il a réussi à rester focus et les mener de bouées en bouées à la 7e place. Bon, après être rentré dans un bateau Tchèque à la 1ère bouée quand même, il faut croire que Marco aime le contact avec les autres rameurs !

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Après toutes ces petites victoires, Servane a réadapté notre hymne des France "Qui ne pousse pas n'est pas Rénnois ! Ouah !" en "Pas de finale B pour les Rennais ! Hey !". Suite à la course des hommes, les arbitres souhaitent peser le baleineau qui leur sert de bateau. Nous avons obtenu la médaille du bateau le plus lourd des championnats ! Tant au niveau de l'humour de l'équipage que de son matériel : 180kg environ ; contre 140kg pour un filippi pesé juste derrière nous... Sur ces 2 points, nous réalisons que nous avons beaucoup de mérite de faire avec.

>>> Samedi : les finales A.

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Parcours des finales A - 6 000m - 11 bouées

- CW4x+ (Coastal Women quadruple coxed sculls)

C'est la 1ère fois que je participe à une course alignée avec 19 autres bateaux. Et y a pas à dire: c'est super intimidant mais extrêmement motivant ! J'ai encore les frissons d'envie de tout donner pour notre équipe ; sans penser à la douleur. Les 2 bateaux du REC sont quasi côte à côte. La dernière des 3 boules tombe, annonçant le départ. Quinze coups plus tard, un long cri aigu vient de notre gauche. Le bateau de Thonon (2e aux championnats de France) à l'arrêt : la nage a cassé une rame et son cri traduit la haine de ne pas en avoir de secours dans le bateau. 1er aléa de la course: c'est aussi ça l'aviron de mer, devoir finir à 3 par manque de précaution. On est dans le 2e peloton (le 1er est composé des russes, grecques, italiennes, allemandes et malouines) et pas loin derrière se trouve le FRA06. 1ère bouée, on fait du touche touche avec l'Italie, dont la barreuse maîtrise quelques mots d'oiseaux et nous en fait profiter. Mais pas de déconcentration possible pour Marco : "on vient de passer un bateau, on va s'occuper du prochain !". Le "prochain" passé, on se retrouve 9e.
2e aléa : la Russie (1ère loin devant) part dans la mauvaise direction. Le temps de réaliser son erreur et de revenir, elles ratent le podium à quelques centièmes de secondes.
Quant à nous, nous conservons notre 9e place jusqu'au "pooooouuuuet" ; c'est fait, TOP 10 MONDIAL !!!

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Le FRA06 bataille la 16e place avec Marseille. Elles remportent le duel à quelques centièmes de secondes, pour un rare spectacle digne des courses en rivière. Battre les championnes de France sur la ligne d'arrivée ? Challenge accepted !!!

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Nos supporters ne se sont pas seulement contentés de s'époumoner sur le bord du bassin. Par exemple, Manon, Cindy, Marion et Noémie ont aussi apporté un peu de traditions de notre passé étudiant commun : elles nous accueillent au parc à bateaux avec des bières bien fraîches !!! :) Pour les remercier, un petit  FREC Cancan s'est imposé.

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- CM4x+ (idem mais en "Men")

Pour le FRA07, mis à part pour François R., les championnats du monde mer ne sont pas une 1ère. Des habitués se mettent en retrait de la ligne pour faire un départ lancé (prendre de la vitesse en partant en retrait et avant le départ officiel, pour franchir la ligne en même temps que ceux qui attendent à l'arrêt, et donc prendre l'avantage). Un bateau se lance. Puis un autre, et encore un. Et c'est au final la moitié des embarcations qui passent la ligne avant que la 3e boule ne soit descendue. Les arbitres décident de ne pas appliquer de pénalité (+2min sur le temps final) et relancent un nouveau départ. Malheureusement parce que le FRA07 se retrouve moins bien placé pour le départ et que les 2min leur aurait bien profité. Après un accrochage à la 1ère bouée -Filippis ne sachant pas tourner mais privilégiés pour la finale A oblige- le REC reste dans la queue du peloton. Il faut dire qu'il y a du beau monde devant ! Ils franchissent finalement la ligne d'arrivée en 17e position, pas sans avoir tout donné, mais s'inclinant seulement devant plus fort qu'eux. Pour la petite histoire, le bateau Aquitaine de la veille a troqué sa safran pour une filippi, et devancent de 36s notre équipage du REC, pourtant quasi en bord-à-bord la veille. Hasard ?

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>>> Samedi soir : le gala.

D'abord la remise des médailles, où on a pu apprendre par cœur l'hymne -que Raffaëlla maîtrisait déjà- de la nation aux multiples titres, j'ai nommé l'Italie. Puis le gala. Produit locaux mais sécurité incendie oblige, ce n'était pas de la fondue mais poisson du lac et fromage/charcuterie du coin au menu. Et enfin, la piste de danse. Saturday night fever, évidemment, le short à sequins était de sortie. François T. a essuyé un petit échec face à une habituée de la zumba qui a pris le lead...

Cela ne nous a pas empêché -encore une fois- de démontrer que le REC n'est pas qu'un club de rameurs, mais surtout une association de créatifs à l'imagination débordante quand il s'agit de rassembler les gens ! Guillaume a pu entraîner quelques adversaires dans des courses de glisse sur les tables de gala. J'ai lancé le concours de limbo avec les pelles confectionnées et remises par les écoliers (ne cherchez plus pourquoi nous avons 1 pelle des Pays Bas et 1 autre avec des moutons dessus dans le bocal du REC...). Et enfin Marine, Elsa et Stéphanie une de nos fameuses danses bretonnes. Mais, comme pour les France, une membre du FRA03 a dû quitter le dancefloor pour rejoindre le clan des éclopés de Marc. Dans la famille des Genoux-Vrillés je demande la petite Marie.

Cette soirée a été l'occasion de vérifier quelques stéréotypes. Comme par exemple le penchant pour le rosé des Tchèques, sauf qu'en France on ne le coupe pas à l'eau pétillante ; donc la soirée s'est achevée prématurément pour eux. Ou encore les portugais qui vérifiaient régulièrement -et sur différentes structures- la consolidation des arrières trains des rameuses.

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Un grand merci à notre Sponsor Pierreval (#salariée #corporate), à nos supporters & supportrices, et surtout à Marine qui a complété le 4xSF et leur a permis de participer aux championnats.

Un petit rappel juste comme ça : les championnats de France Mer 2018 se déroulent en Mai à Plougonvelin (Big Up BZH !)
... Alors pour ceux et celles qui voudraient se tester en mer, le REC-rute !

Les Championnats du Monde d'Aviron de Mer en résumé : RICHES. Humainement, émotionnellement et physiquement ! Un week-end intense et donc difficilement compressible, mais promis je vous le fait revivre sans (trop) me disperser.

- 630 compétiteurs (13 du REC)
- 270 équipages (3 du REC)
- 30 nations représentées
- 8 + 11 bouées à virer
- 4 000 + 6 000m de course
- 13 supporters/trices déchaînés/ées au TOP
- 1 sponsor : Pierreval (#FélicieCorporate)
- 3 finales A pour le REC AvirOn/Lorient
- FRA03 : Marie, Raffaëlla, Félicie, Elsa, barr. Marco
- FRA06 : Servane, Marine (de Lorient), Stéphanie, Eléonore, barr. François T.
- FRA07 : Guillaume L., Régis, François R., François T., barr. Marco

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>>> Mercredi, le départ.

5h : Départ de la brochette de vainqueurs pour Thonon-les-bains : THE place to be pour clôturer la saison. Après la partie de palet nocturne en attendant les retardataires, l'arrêt Chocolat au lait de notre bébé Guillaume et le petit problème -qui porte chance quand on marche dedans avec le pied gauche- de chaussure de François R., arrivée sur le site avec tous nos boulets dans l'après-midi.

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C'est sûr, c'est pas la Bretagne, mais le cadre du bassin en jette quand même :).

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Petit tour du propriétaire, se succèdent les autocollants NOR, ITA et autres TUN sur les bateaux ; ça y est, c'est sûr : ON Y EST !!! Récupération de nos badges officiels, déchargement/préparation du matériel, et bien sûr : collage du sponsor Pierreval sur le bateau (#PDGsupporter) http://www.pierreval.com/.

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>>> Jeudi : le repérage.

Petite sortie pour repérer le terrain de jeu du lendemain et tester la résistance de l'eau ; pour le reste c'est le travail de la saison, la "petite" voix du barreur et le mental qui prendront le relais pendant l'épreuve. 11h : Captain Meeting où l'on envoie les plus bilingues d'entre nous pour récolter les informations primordiales données par la FISA, in english of course. On découvre les parcours : demi-finale sur 4 000m avec 8 bouées, finale sur 6 000m avec 11 bouées : c'est pas le moment d'avoir le mal de mer !

Et puis, comme on n'est pas venu ici -que- pour souffrir (OKAY !), un peu de tourisme à la ville d'Yvoire rien que pour les yeux pour une partie du groupe, tandis que l'autre explorait les alentours du camping.

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19h : la cérémonie d'ouverture. Pour faire rire une assemblée, à Thonon ils savent y faire. Le traditionnel problème de connexion avec le rétroprojecteur a bien sûr été de la partie (#LesFrançaisEtLaTechnologie). Le maire a dit que le lac Léman pouvait rassembler les conditions d'une mer déchaînée. Mais le pic du riromètre a été obtenu lorsque la vidéo de présentation a fait se succéder un porcinet joyeux vagabondant dans la nature puis... un autre un peu plus calme et moins rose tournant sur une broche au-dessus du feu. Ces petits moments ont totalement été effacés par la beauté du concert des cors des Alpes, du défilé des écoliers avec les pelles internationales et de la chanson traditionnelle de Thonon (non, ce n'était pas "raclette charcut' je t'aime, j'en mangerai des kilos, autour du lac Léman, avec un bon vin blanc")

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On n’en revient à peine, et on n’en revient pas. C’était un Championnat de France, et on a fait pas moins de 8 courses en deux jours. Revenons à la source de cet exploit.

Ce week-end, trois équipages du REC étaient engagés aux Championnats de France Sprint, qui se déroulaient à Mantes-la-Jolie. Pourquoi « Sprint » ? Parce que contrairement à l’habitude en rivière, la course ne se jouait pas sur 2000 mètres mais sur 500 mètres, soit entre 1’40’’ (pour nous) et 1’15’’ (pour les champions) d’effort. C’est intense, et ça donne visuellement des courses serrées et à cadence très élevée.

Passons en revue nos 3 équipages inscrits (si certains noms sont en double, ce n’est pas une coquille, mais bien une participation dans deux équipages !) :

Le 8 masculin, avec Marc, Antoine, Servane, Benjamin, David, François, Yohan et Alexis, ainsi que Marco à la barre, était un équipage de pure exploration, une bonne partie de l’équipage ayant juste un an d’aviron dans les pattes. Un équipage de solides gaillard.e.s (eh oui, Servane aussi !) pour aller lâcher des gros bouillons et apprendre ce qu’est un Championnat en rivière !

SH8


Le 4 de couple féminin, avec Flavie, Lucile, Félicie et Elsa arrivait avec des ambitions. Après une belle expérience aux Masses, une petite jauge face à des championnes ne se refusait pas.

SF4x

Enfin le 8 mixte, avec Marc, Antoine, Servane, Félicie, David, François, Flavie et Lucile, et toujours El Marco à la barre, s’est formé en voulant capitaliser sur la bonne expérience du stage de Nantes du printemps. Accessoirement, c’était aussi un rêve jusqu’alors inachevé du chef de nage que d’emmener le REC en 8 lors d’un championnat national, c’est maintenant chose faite !

SM8

Chaque équipage a eu 4 courses à effectuer : série, quart de finale, demie finale, et finale. Les deux premières le samedi, les deux suivantes le dimanche. Il y a donc eu un total de 12 courses (#calculmental), qu’il serait trop fastidieux d’évoquer une à une. Néanmoins ne boudons pas notre plaisir avec quelques impressions générales.

La première, c’est celle qui a fait de ce Championnat une réussite : quasiment chaque course a livré de meilleures sensations que celle qui la précédait. Pendant deux jours, la trajectoire de progression a été constante. Les sensations ont suivi, pour faire toujours mieux filer l’Oxford et le Toscana, et apporter la plus belle réussite qui soit à ce Championnat qui est d’avoir suscité l’envie ! L’envie de s’entraîner, de faire du 8, de faire des équipages et d’aller progresser encore avec les copains !

Tiens vous avez remarqué que je n’ai toujours pas évoqué les résultats ? Allez, j’y viens : les deux 8 ont réussi le tour de force de finir à la dernière place de chacune de leurs courses. Aucun bateau battu. Le 8 mixte a failli en avoir un en quart de finale, mais une funeste fausse pelle aura servi de leçon d’humilité. Mais devinez quoi ? Somme toute, peu importe. C’est même là l’essentiel. On a chassé des champions et des championnes tout le week-end sans y arriver, on s’est échinés sur une montagne trop abrupte, encore et encore, sans réussir à en toucher les premiers cols, et pourtant la satisfaction est bien là. Vous savez, de cette satisfaction qui brûle le corps et ce qui reste de lucidité pour les derniers coups de rame. Une course est finie, qu’il faut déjà enchaîner avec la suivante. Les jambes brûlent, les pieds sont lourds, les esprits fatigués, les sphincters tendus et les estomacs affamés, mais on y retourne. On n’y a pas échappé. Et on en redemande.
Il faut néanmoins saluer la performance du 4 de couple féminin, qui a fait exploser le palmarès du REC en lui offrant une 5ème place en finale C, déposant deux équipages derrière elles !

Deux jours, 4 à 8 courses pour chacun.e, une clé de bagnole paumée, des œufs durs, des heures de footing d’échauffement (ou de déchauffement, on ne sait plus très bien), une pelle cassée, une combi à l’envers (#François’sSpecials), un barreur frigorifié, beaucoup de pâtes, des papas et mamans, des copains, des ami.e.s…

SM82

Et même une sorte d’adieu, car c’était officiellement ma dernière course sous les couleurs du REC. Comment vous dire que ce n’est pas une mince séparation… Mais je pars serein, car en à peine deux jours comme au long de ces 5 années écoulées, tous et toutes ont prouvé qu’ils portent fièrement l’esprit du REC Aviron, sur et en dehors du bassin. Il y a tant besoin de montrer à toutes et tous ce que c’est que prendre du plaisir à l’aviron, avec ou sans médaille ! Tant besoin de hurler à la face du monde, qui n’y est clairement pas préparé…

GroupeSprints

WE WILL REC YOU !
Atchao bonsoir.

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2h30 de route ; nous voici arrivés à bon port. Enfin, ça c'était après quelques détours parce que, que voulez-vous, "les femmes en voiture...", n'est-ce pas Guillaume L.?! En avant pour la préparation des bateaux, puis la salade de pâtes du sportif, et enfin la sieste de l'artiste. Après avoir trouvé tous les spécimen de dinosaures dans les magnifiques nuages de Cherbourg, changement de tenue, échauffement et mise à l'eau, direction : 6km d'efforts intenses sous un temps... mitigé ! Le parcours est simple : 2 bouées à virer + un virage à 30° juste avant ; histoire de faire un petit échauffement pour les championnats du monde, pour lesquels nos 3 équipages sont en préparation !

4x+SF. 5 bateaux engagés dont 2 équipages du REC : le FLESS (bar. François T, Lucile, Eléonore, Servane et Stéphanie) et le GREMF (bar. Guillaume L., Raffaëlla, Elsa, Marie et Félicie). A ces embarcations s'ajoutent deux 4x+SM et un 2xSF.

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Le GREMF à gauche, Le FLESS à droite

Après un départ pas des plus efficaces pour le GREMF (je peux me permettre de critiquer, j'étais dedans ! ;) ), on se détache du groupe peu à peu, en allongeant et à cadence 29. Sous les encouragements de notre barreur en CDD, Guillaume L. Qui n'a pas arrêté de crier. Tout le temps. Pendant toute la course. Mais c'est grâce à lui que nous sommes restées lucides ! Bon, un peu moins quand il a commencé à nous diriger vers le mauvais port pour l'arrivée, mais que voulez-vous "les hommes à la barre..." :) .

Nous arrivons 1ères sous l'acclamation des 30 personnes présentes spécialement pour l’événement ; puis les anglaises débarquent, suivies de près par nos FLESS.
De leur côté, elles ont assisté à un événement pas commun juste après leur départ : François T. qui a essayé d'intimider les autres équipages en montrant son derrière... pour changer la barre qui avait cassé ! Alerte à Cherbourg épisode 1, notre David Hasselhoff s'en sort comme un vrai pro. Premier parcours en mer avec ce jeune équipage au complet, les filles ont bien géré leur course de bout en bout.

4x+SH. 7 bateaux engagés, dont 1 équipage du REC : le RF²G (bar. Raffaëlla, Régis, François R., François T. et Guillaume L.).

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Le RF²G en route pour la course

Ici aussi, même si l'expérience de la mer est là, c'est un équipage en recomposition qui vient se tester pour les mondiaux. Et pourquoi pas ! L'équipage de Cherbourg les ayant battus aux championnats de France ; François T. et Régis en ont fait une affaire personnelle. Le RF²G reste impassible face aux nombreuses relances de Cherbourg pour ne pas les laisser passer devant et continuent de gratter, centimètre par centimètre, leur 1ère place. Cherbourg craque et le RF²G passe devant et le reste jusqu'à la fin de la course ! Pour que ce ne soit pas trop facile, Raffaëlla leur a quand même prolongé le parcours en filant, elle aussi, vers le mauvais port pour l'arrivée...

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Après l'effort, le réconfort !

Prochaine étape : Paluden ce week-end puis les Championnats du Monde d'Aviron de Mer 14&15 Octobre... A vous les studio !

Vendredi soir 18h (ou presque) départ du premier minibus direction Paris. Après avoir tourné plusieurs minutes à la recherche d'une place et vécu une épreuve de fort Boyard dans le parking souterrain (la porte !!! Ça va frotter ! Sort ! Sort ! Sort !) nous voilà tous aux quatre coins de Paris pour profitez de nos amis/familles avant d'affronter la Seine et ses 26km.

Samedi après midi, rdv à la base nautique de saint cloud pour rejoindre le deuxième minibus en provenance de Rennes et s'atteler à la préparation des bateaux : Montage des portants, concours de collage de stickers et déplacement des yolettes à bout de bras ou en carriole à roulette pour les plus chanceux... (message au bricorec) ! Nous nous plaçons au plus près des pontons pour être les premiers sur l'eau. Y a plus qu'à espérer qu'il ne pleuve pas cette nuit pour ne pas avoir à retourner les bateaux...

sticker

Le concours de stickers

Après plusieurs détours et traversées de ponts, nous avons congédié le copilote et découvrons le camping. Un cottage et deux toiles de tentes prêts à nous accueillir  pour la courte nuit qui nous attend... Nous profitons du soleil avec un ptit verre en terrasse et direction le Resto : un délice ! Certains regretteront même de ne pas avoir pris de dessert... Une vodka ( ou pas) et au lit ! Nous enclenchons les réveils à l'heure à laquelle d'habitude nous nous couchons le samedi soir, ça va piquer...

4h45 l'alarme retentit, prêts en moins de deux nous revêtons nos beaux tee shirts bleu ciel et prenons la route direction la base nautique. Un petit petit déjeuner nous attend, pas le temps de faire pipi c'est déjà l'heure d'embarquer !

Depart

Le Titanic, sans les icebergs...

6h15 nous voila tous les 15 sur l'eau prêts à partir ! La mise à l'eau prend du temps, 211 bateaux engagés ça ne se prépare pas comme ça, la scène à un petit air de Titanic (la panique et la température de l'eau en moins... ). Le soleil vient de se lever, le fumigène rouge est enclenché, il est 7h15 nous pouvons commencer à ramer ! C'est parti pour 28km de ponts et monuments magnifiques. Les barreurs sont équipés d'un plan (quand il ne tombe pas à l'eau) et d'un descriptif de tous les ponts qu'ils nous présentent chacun à leur manière ( journées du patrimoine obligent...) Une interro est promise le soir même ! Nous admirons la Tour Eiffel, le Louvre, le musée d'Orsay, etc... Après plusieurs arrêts photo, relais bonbons et changements de barreurs L'île saint Louis pointe le bout de son nez tout comme la pluie... Heureusement cela ne durera pas longtemps et les péniches prendront le relais pour ne pas nous laisser le temps de sécher... Le bâtiment de la Seine musicale fait de nouveau son apparition, nous sommes arrivés et tous les 3 en même temps ! Les hommes en rouge nous aident à sortir les bateaux direction le démontage et les remorques.

11h30, après 3h30 de randonnée il commence à faire faim, heureusement une paella géante nous attend ! Une ptite sieste et ça repart, retour dans les minibus direction Rennes !

Paella

A table !

Nous sommes usés mais avons vécu une super expérience et gardons des belles images plein la tête !

 

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Les courageux participants